De la responsabilité des hommes à l’égard des animaux

Le 4 juin aura lieu une conférence à mairie du 17ème arrondissement de Paris, autour du thème:

Les animaux ont-ils des droits ? Avons-nous des devoirs envers eux ? Dans quelle mesure peut-on les tuer pour se nourrir, se divertir, faire de la recherche, enseigner, faire la guerre ? En quoi l’élevage industriel est-il problématique ? Pourquoi le foie gras est-il interdit dans certains États ? Quels sont les enjeux éthiques des animaux transgéniques ? Faut-il abolir la corrida, la chasse aux phoques, l’utilisation d’animaux sauvages dans les cirques ? Quelles sont les motivations du terrorisme animalier ?

On notera la dernière question… Pour les gens décident d’y aller, prévoyez donc un blabla juridique insupportable. La conférence est organisée par Jean-Baptiste Jeangene Vilmer, intellectuel bardé de diplomes (Oxford, Paris, Montréal, Amsterdam, Yale, Sorbonne, EHESS, etc. etc.!).

Très exactement ce dont on a pas besoin:

-un bla bla juridique et non pour la révolution

-une conférence dans l’un des quartiers les plus chics de Paris

-une manière de poser la question universitaire et tout sauf populaire!

« Le Cochon. Histoire d’un cousin mal aimé »

Il s’agit du titre d’un ouvrage sortant le 4 juin et consacré à l’histoire du cochon, principalement dans son rapport à l’humanité. On peut lire une longue et intéressante interview (en trois pages, cliquez en bas) de son auteur, Michel Pastoureau.

Les reptiles trouvés seront bien revendus!!!

C’est confirmé: la ferme tropicale est bien le magasin spécialisé dans les reptiles et c’est là-bas qu’est celui trouvé au parc parisien des Buttes Chaumont. Le magasin récupère chaque année une trentaine d’animaux amenés par les pompiers, comme la semaine dernière un bébé crocodile découvert à Pantin (en banlieue parisienne).

Au bout de 8 jours, si les « propriétaires » ne se sont pas manifestés, les animaux sont revendus. De manière incompréhensible, le responsable de la Ferme tropicale explique au sujet des abandons dans le quotidien Le Parisien : « Ces animaux ne sont pas abandonnés, soutient Karim Daoudes. Ceux qui les acquièrent ont un peu une démarche de naturalistes, ils ne sont pas de ceux qui abandonnent leurs animaux avant de partir en vacances. »

Python royal dans un parc parisien

La nouvelle peut surprendre, mais en fait elle est banale: on a découvert un python royal d’un mètre 40, installé dans un arbre du parc parisien des Buttes-Chaumont. Ce parc, à prétention « naturelle », voire au parcours « accidenté » de par sa disposition (buttes, chemins un peu escarpés etc.), a en fait été créé au 19ème siècle, par Haussmann !

Le python royal a été amené, selon les médias, dans une « ferme tropicale » du 13e arrondissement. Il s’agit en fait très vraisemblablement du magasin spécialisé dans les reptiles, appelé « la ferme tropicale » en attendant que « son propriétaire vienne le chercher. »

Si l’on pense : que faisait un boa aux Buttes Chaumont, on aura tort. La question est : que fait ce boa à Paris, en France ??

Il faut bien voir qu’une telle chose n’est pas rare. Il y a quelques jours, samedi soir pour être précis, un  python de deux mètres et demi a été trouvé dans un compost d’un jardin à Füllinsdorf, près de Bâle, en Suisse. Le reptile faisait neuf kilogrammes et peut atteindre jusqu’à six mètres à l’âge adulte.

Il y a une semaine un python d’un mètre de long,  mort par blessure, était trouvé à Vierzon, dans le centre de la France. Et de tels exemples ne manquent pas, car avec des moyens financiers, on peut faire n’importe quoi.

« Essayer le coeur » – la chasse soi-disant traditionnelle

Le veganisme présuppose une chose claire: il y a des endroits du monde où les humains n’ont rien à faire. Loin des délires identitaires qui justifient tout et surtout n’importe quoi, le veganisme est une éthique universelle.

Ainsi, si la culture inuit est respectable, cela ne signifie pas pour autant que les animaux ne le sont pas! Et l’on a un terrible exemple de démagogie à ce sujet avec la gouverneure du Canada; Michaëlle Jean; qui mange un coeur de phoque.

Michaëlle Jean, animatrice de télévision et  journaliste canadienne, qui est devenue en 2005, Gouverneure générale du Canada, a fait cela en signe de solidarité avec les chasseurs.

Des centaines d’Inuits étaient rassemblés autour de la gouverneure générale au moment où elle a utilisé un couteau traditionnel pour découper le cadavre. Après avoir coupé la chair de l’animal, la représentante de la reine d’Angleterre s’est tournée vers une femme qui se trouvait à ses côtés et lui a demandé avec enthousiasme si elle pouvait « essayer le coeur »… Puis elle s’est dite consternée par le fait que des gens puissent qualifier leur chasse traditionnelle d’inhumaine!

Là où ce geste est ridicule, barbare et mensonger, c’est que si l’Union européenne a adopté début mai un embargo sur les produits dérivés du phoque qui doit prendre effet après avoir obtenu l’aval des gouvernements européens. Le 25 juin, une dérogation est cependant prévue pour les produits issus de la chasse traditionnelle menée par les Inuit et d’autres communautés autochtones qui s’adonnent à cette activité pour leur subsistance…

C’est là qu’on voit bien que toutes ces pseudos attitudes anti-universalistes cachent bien quelque chose: la loi du profit, le business aux dépens des animaux. Il n’y a pas de compromis possible pour la libération animale, alors que le veganisme est une pratique possible quand on sait briser l’égoïsme!

Le phénomène du Animal Hoarding

Le veganisme est incompatible avec un mode de vie désordonnée, fondée sur la concurrence et le profit. Quand on est vegan on ne peut pas se comporter de manière prétendument « spontanée », manière spontanée qui n’a d’ailleurs rien à voir avec le fait d’être soi-même.

De très récents exemples – plus précisément d’aujourd’hui même – montrent très concrètement la symbiose d’une vie planifiée et responsable avec le veganisme. En Allemagne, dans la ville de Berlin, la Fédération allemande de protection des animaux et les services vétérinaires ont « libéré » 464 canaris et perruches enfermés dans un appartement de moins de 50 m2.

La personne qui se voulait la « propriétaire » des animaux a été « dépassée »; les animaux vivaient dans des « conditions inimaginables », au milieu d’immondices et de déjections. En décembre dernier, 1500 perruches avaient déjà été découvertes dans un appartement berlinois…

Et ce même jour, on apprend donc que 56 animaux exotiques – principalement des reptiles – ont été saisis par la police dans une habitation à Seraing, en Belgique.

Les animaux étant des « marchandises », il devient possible de les accumuler, au même titre que des disques ou des timbres. Rien de très étonnant au sein du capitalisme, et d’ailleurs ce phénomène a une grande ampleur, au point d’avoir un nom: le animal hoarding.

Une simple recherche dans un moteur de recherche permet d’accéder à des images pour voir le mal qui en résulte, ou bien la page wikipedia en anglais consacré à ce sujet (ou bien cette page présentant le principe, encore en anglais).

En effet en français on ne trouve pratiquement rien, à part cet intéressant article, malheureusement encore une preuve du travail à faire en France pour les animaux!

Et ce phénomène doit être compris et critiqué, sinon les ennemis des animaux mettront cela en avant pour montrer le caractère « fou » de ceux et celles qui luttent pour un autre rapport aux animaux, pour le veganisme, pour la libération animale!

Georges Laraque

Quand on est vegan on fait face parfois, voire très souvent, à des remarques désagréables sur les carences, etc. Un phénomène irrationnel absolument insupportable. Avoir alors des références sportives est un atout. Pour éviter d’avoir à citer Mac Danzig, qui, bien qu’il soit vegan, pratique un « sport » ultra viriliste (l’ultimate fighting), les vegans du Canada peuvent (bientôt) profiter de l’exemple de Georges Laraque.

Joueur professionnel de hockey sur glace (jouant chez les Canadiens de Montréal), Georges Laraque était jusque-là végétarien et devient végétalien le 1er juin. «Je me suis donné comme mission de défendre tous les êtres vivants. Lorsque j’ai été conscientisé à la cruauté animale, j’ai immédiatement décidé de supporter la cause» dit le hockeyeur marqué par le film Earthlings. Un combat de plus pour celui qui a déjà dû vaincre le racisme pour s’affirmer en tant que sportif, comme il le raconte sur son site.

L’alarmant déclin des amphibiens et des reptiles

Les reptiles et les grenouilles sont en péril en Europe, car rien n’est fait pour empêcher la destruction de leurs habitats, a déploré la Commission européenne.

«Plus de la moitié des reptiles et près de la moitié des amphibiens d’Europe sont en déclin et sont plus menacés que les oiseaux et les mammifères», s’est alarmé le commissaire à l’Environnement Stavros Dimas dans un communiqué.
«Ce constat témoigne de la pression énorme à laquelle nous soumettons la faune et la flore d’Europe et souligne la nécessité de repenser notre relation au monde naturel», a-t-il souligné.

«Les chiffres sont effrayants», a insisté sa porte-parole, Barbara Helfferich.

«Les causes sont multiples : effets du réchauffement climatique, pollution, destruction du milieu naturel, mépris pour l’équilibre naturel des espèces», a-t-elle précisé.
«L’Europe ne sera pas en mesure de respecter son objectif de mettre un terme à la perte de la biodiversité en 2010», a-t-elle regretté.

L’Europe abrite 151 espèces de reptiles et 85 espèces d’amphibiens, dont beaucoup ne vivent en nul autre endroit de la planète, souligne la Commission.

Six espèces de reptiles, notamment le lézard tacheté de Ténériffe et le lézard des murailles des îles éoliennes, et plusieurs amphibiens comme la grenouille de Karpathos et le triton du Montseny sont classés comme espèces en danger critique d’extinction. D’autres comme le crapaud à ventre jaune des Apennins sont en danger.

Face au scepticisme et aux sceptiques

Être vegan, c’est faire face au scepticisme. Pour beaucoup de gens, on ne peut rien changer aux choses en général, et on peut encore moins changer la société. Dans cette capitulation générale, les animaux passent à la trappe. « C’est comme ça », « ça a toujours été comme ça », voilà le genre de phrases qu’on peut entendre de gens trop marqués par leur ego et leur égoïsme.

Être sceptique, c’est donc trahir les autres, les animaux, la nature. Et c’est se trahir soi-même aussi, car quel individu peut-on être quand on a trahi? Comment peut-on prétendre être là pour soi-même quand on est pas capable d’être là pour les autres?

Il faut savoir trancher, et il est logique que le veganisme soit associé au mode de vie straight edge. Être straight edge, ce n’est pas que vivre sans l’utilisation de drogues, quelles que soient leurs formes (alcools, substances chimiques ou soi-disant naturelles, etc.). Être straight edge, c’est être franc et savoir trancher; être straight, c’est être strict.

Les animaux n’ont pas besoin de gens qui ne sont pas capables de prendre des décisions, les animaux ont besoin de gens stricts, capables d’assumer des décisions, des décisions strictes. Ce qui paralyse le mouvement de la libération animale, c’est un veganisme tourné sur soi-même, au lieu d’être orienté par et pour les animaux.

Et cela signifie s’orienter par rapport à la planète toute entière. Il ne s’agit pas de conquérir abstraitement des « droits » pour les animaux, de se préoccuper des « droits des animaux », il s’agit d’acquérir une nouvelle éthique, de vivre différemment nos relations sur la planète. Sur la planète, tout est relié, et il faut savoir cramer son égoïsme, pour protéger et servir.

La réserve biologique des Monts d’Azur

Dans les conditions actuelles, le rapport aux animaux est caractérisé par l’absence de toute cohérence. Si l’on prend la réserve biologique des Monts d’Azur située dans le Haut-Thorenc sur près de 700 hectares, près de Grasse, on voit que le mauvais temps a tourné à la catastrophe. « Sur 50 cerfs, nous constatons deux décès accidentels dus à des chutes. Les chevreuils ont été également touchés. Mais l’espèce qui a vraiment souffert, c’est bel est bien le sanglier » constate le vétérinaire et responsable du parc de sélection naturelle, qui voit qu’il n’y a plus que 15 sangliers au lieu de 35.

« Les chevreuils, bisons etc. ont pu manger les écorces et épines sur les arbres, pas le sanglier ! Avec les 1,50 m de neige, impossible pour eux de trouver de quoi se nourrir. Leur mort a été provoqué par le climat ! » Sans blagues! Mais à qui la faute? A la nature, ou bien aux animaux placés dans cette situation?

Le pire est que cette réserve, à caractère privé, est gérée par des sommités, un « comité scientifique de haut niveau » soi-disant : le responsable des programmes de La Fondation Nicolas Hulot, le président de l’Association européenne des Zoo et des Aquarium… Beau résultat!

« Des bêtes crèvent de faim » expliquait-il dans Nice-Matin le 21 janvier, réalisant par la suite un héliportage de nourriture. Aujourd’hui il dit « À l’époque, quand j’ai pris la décision de louer un hélicoptère, on s’était bien foutu de ma gueule ! Aujourd’hui ce n’est plus le cas ». Et d’ajouter « L’aménagement du territoire fait que les animaux ne trouvent plus de zones de refuge. Dans les pays de l’est, chaque village met à disposition des points de fourrage pour les bêtes… »

Telles sont les limites de la compassion non vegane: constater la catastrophe, essayer d’y résoudre individuellement, selon ses moyens, sans jamais comprendre l’ensemble et la question de la nouvelle éthique.

A la réserve biologique des Monts d’Azur, il y a un restaurant (certainement pas vegan) et des promenades en calèche, et le site titre « glorieusement »: « L’animal en liberté c’est le plus beau spectacle du monde », « Sauvages et libres »!!!!!

xRepresentx

xRepresentx est un groupe de hardcore straight edge des USA, à découvrir ici. Il sera en tournée en France durant le mois de juillet (le 14 juillet à Bordeaux au Fiacre, le 15 à Toulouse au Saint des seins, le 17 à Marseille à la Capelette, le 18 à Décines au Warm audio).

District 9

A l’occasion de la sortie du film de science-fiction District 9 a été lancé une campagne de « marketing viral ». Un nom pompeux pour dire que la campagne de pub prend des tours censés surprendre, comme une campagne d’affichage appelant à l »‘équité entre « humains et non humains », avec le lien du site anti-mnu.org. On y voit également un main serrer ce qui pourrait être une patte.

Mais en fait, il ne s’agit pas d’animaux, mais d’extra-terrestres, ou bien si quand même: la vraie thèse matérialiste est que tout le blabla sur les extra-terrestres, sur la recherche d’une autre « espèce intelligente » , d’une autre planète, n’est que l’expression de la quête de compréhension de notre propre planète, et des autres animaux qui y habitent avec nous!

Le film sortira en août 2009, et sera peut-être intéressant dans la mesure où les extra-terrestres sont présentés comme pacifiques et comme étant réduit en esclavage par les humains (voir quelques photos ici), par l’intermédiaire d’une multinationale (possédant même un site à l’occasion de la sortie du film). On voit bien que l’idée travaille l’humanité – la rencontre des non humains qui comme nous ont le droit à la vie, la dignité, la liberté!

Viol d’animaux et « tolérance » morbide

Le viol est pénalement réprehensible, pour autant il n’est en rien un sujet de société, ce qui reflète bien les rapports de domination dans la société. On ne sera pas étonné que des sites racoleurs jouent à ce titre sur la zoophilie. Le site « lepost.fr » se moque ainsi du fait qu’au Groenland, quelqu’un soit « Condamné pour le viol… d’une chienne. »

L’article absolument lamentable se moque du fait que le ministère de la justice ait été critiqué parce que l’amende n’était que de 134 euros. Une critique venant d’ailleurs de l’extrême-droite, dans une énieme tentative de manipulation. Au lieu de prendre parti pour les animaux et contre l’extrême-droite dont la démagogie concernant les animaux est bien connu, l’article explique:

Et bien, ça rigole pas au Groënland.

En dehors du fait que la zoophilie soit un acte répréhensible, tout comme celui du viol, encore que je doute qu’un animal soit consentant dans ce genre de fait, il est tout de même un peu surprenant de voir que l’affaire remonte jusqu’au Ministère, et se fait l’écho d’un parti.

Triste monde…

Dans le même esprit, le site en question avait publié un article racoleur sur un homme qui au Brésil avait torturé, violé et tué 400 vaches. Pas très étonnant d’un site parlant de Cauet, du zapping de Cannes et de la Nouvelle Star. Quand on pense qu’une association comme PETA vise à développer les consciences par la même démarche « Showbusiness » (même si aux valeurs soit disant inversées)…

Il n’y a pas de compromis possible avec le profit et les valeurs de domination!

Encore plus d’oiseaux menacés : les derniers chiffres de la liste rouge

L’UICN vient d’annoncer sa dernière évaluation : les populations mondiales d’oiseaux sont « plus menacées que jamais ». Devant les chiffres, le constat est effectivement assez désolant. Sur près de 10 000 espèces d’oiseaux suivies par l’UICN et BirdLife International, la liste des espèces menacées n’a fait que se gonfler durant les dix dernières années. En 1998, l’UICN en dénombrait près de 1 000, ce chiffre passait à 1 183 dans les années 2000, pour atteindre en 2009, 1 227, soit 12 % du total.

Cette situation s’illustre par quelques espèces rares, devenant encore plus rares : un colibri (Eriocnemis isabellae) découvert en Colombie et dont l’habitat de 1 200 hectares se voit être réduit chaque année, un des fameux « pinsons de Darwin » qui, dans les Galápagos, est menacé par l’introduction de parasites.

Mais, précise l’UICN, il n’y a pas que le problème des espèces rares, aussi « les oiseaux communs deviennent moins communs ». Avec un déclin de près de 30% de ses effectifs en dix ans, le martinet ramoneur est l’exemple fourni par l’organisation. « Globalement, les choses continuent à s’empirer » déclare Leon Bennun de Birdlife, précisant tout de même que quelques « success stories » de la conservation permettent de garder espoir. Le Foudi de l’Ile Maurice, un petit tisserin endémique dont la population ne dépassait pas 250 individus, a pu être sauvé de l’extinction.

Massacre de masse en Egypte

Auschwitz commence là on voit un abattoir et l’on pense: ce ne sont que des animaux.

Le massacre des porcs en Egypte rappelle cette triste vérité. Les moyens entrepris rappelleront à toute personne connaissant l’histoire un parallèle terrible: la shoah par balles, lorsque les nazis exécutaient sur le tas la population juive, avant que ne soit mise en place l’extermination industrielle dans les camps de la mort (1,5 millions de personnes juives ont été ainsi exterminées en Ukraine, voir à ce sujet les quelques documents du mémorial de la shoah).

Un massacre « sur le tas », digne de la barbarie des temps anciens.

93.000 cochons ont déjà été tués en Egypte. Ils sont jetés dans des bennes, puis recouverts de produits chimiques, et meurent au bout de 30-40 minutes. Dans la vidéo (attention, images très difficile), le maire adjoint de Khassous  et le chef de la décharge expliquent le procédé.

Ces propos tenus dans le reportage seront (évidemment) démentis plus tard par le chef du département des maladies infectieuses, expliquant qu’il s’agit de désinfectants, une journaliste de l’hebdomadaire égyptien Al-Ahram Hebdo ajoutant que « Les petits porcs et les truies sont assommés avec une barre de fer et on les saigne jusqu’à ce qu’ils meurent dans les véhicules de leurs propriétaires ».

Plus ou moins industrielle, le massacre sur le tas reste le symbole d’une barbarie, celle qui coexiste avec nos gigantesques abattoirs en France, en Europe, dans tous les pays adoptant le mode de vie fondé sur le profit.

Dans la vidéo, l’image du cochon cherchant à s’enfuir, avant d’être rattrapé, est le symbole d’une réalité qu’il faut combattre.

L’affaire « Michel Grama »

« Un artisan fourreur bordelais défie les écoterroristes. Il refuse d’être la victime qui se tait par peur des représailles », voilà le titre que donnait France Soir à l’un de ses articles en janvier 2008. En fait, très nombreux sont les médias qui ont parlé de l’affaire « Michel Grama », depuis le Figaro dénonçant les ultras de la cause animale jusqu’à des médias télés comme M6, etc.

Michel Grama est en fait quelqu’un fier de son travail, il s’affirme « fourreur créateur depuis plusieurs générations » et vante ainsi ses « marchandises »: « La tendance est aux lignes élégantes et modernes avec des matières exceptionnelles et légères : visons rasés, réversibles, tricotés, moutons retournés, cuir d’agneau, pelisses. »

Quant à l’ALF, le fourreur est très clair: « En décidant aujourdhui de dénoncer ce type daction terroriste, déclare-t-il, je fais un geste citoyen. Dautres commerçants, à Bordeaux et dans dautres villes, ont été visés. Ils ont choisi la discrétion. Moi, je refuse que les victimes se cachent alors que les coupables paradent sur Internet. »

Le 13 mai, le site Bite Back a justement publié un nouveau communiqué de l’ALF France visant encore une fois ce fourreur (les coordonnées personnelles, fournies par le communqué en ligne sur le site, sont enlevées ici):

« Michel Grama, assassin, tueur et fourreur a été la cible d’activiste de l’ALF.

Des messages ont été inscrit sur la porte de son garage: ‘Grama= Fourreur= Tueur’, sur le trottoir ‘ALF t’a pas oublié’ et dans sa rue ‘Grama, fourreur, tueur au n°16’. Les serrures de sa porte de sa maison ont été englué.

Michel Grama et sa famille d’assassin habitent au 16 rue Fxxxxxxxx à Bordeaux.

Il adore qu’on lui passe des petits coups de fil chez lui et à son magasin.
Il aime aussi qu’on lui rende visite, alors n’hesitez pas à lui dire ce que vous pensez de son petit commerce de cadavre et de torture.

Vous pouvez le joindre à plusieurs endroits:

Chez lui tout d’abord:
16 rue Fxxxxx
33000 Bordeaux

05 xx xx xx xx

Et ces deux magasins:

michelgrama.over-blog.com
fourruresmichelgrama.com

5 r Michel Montaigne 05 xx xx xx xx
33000 BORDEAUX

bât 3 6 av Gambetta 05 xx xx xx xx
33120 ARCACHON

L’ALF ne lâche pas les assassins comme toi, on les traque jusqu’à ce que le massacre cesse.
L’ALF ne regrette jamais ses actions, car elles sont justes et sauvent des animaux sans défense qui se font torturer tous les jours par des assassins comme toi.

Ferme tes magasins et on te fout la paix, continue à torturer et on te pourrit la vie! »

Le tueur en série de lapins arrêté

La folie n’épargne pas les animaux, et est bien un phénomène social, comme le démontre l’arrestation en Allemagne d’un tueur en série présumé qui depuis plus d’un an s’introduisait de nuit dans les clapiers, décapitait les lapins et emportait leur tête et leur sang.

Le suspect, un homme de 26 ans a été arrêté devant son domicile de Dortmund (ouest de l’Allemagne) alors qu’il transportait deux caisses contenant onze cochons d’Inde, selon la police.

Une perquisition de son domicile a permis de découvrir d’autres animaux, ainsi qu’un grand nombre de cadavres qui pourraient être ceux de lapins tués, selon un communiqué. Rien qu’à Dortmund, la police a dénombré 58 cas de lapins tués, dont 31 décapités à l’aide d’un objet tranchant. D’autres cas ont été signalés dans toute la région.

La fédération des éleveurs de lapins et des particuliers avaient offert 15.000 euros de récompense pour la capture de l’assassin…

La police allemande a annoncé aujourd’hui l’arrestation d’un tueur en série présumé qui depuis plus d’un an terrorise les amis des bêtes de la vallée de la Ruhr en décapitant et saignant leurs lapins.

Le suspect, un homme de 26 ans dont l’identité n’a pas été communiquée, a été arrêté vers 02h00 du matin devant son domicile de Dortmund (ouest de l’Allemagne) alors qu’il transportait deux caisses contenant onze cochons d’Inde, selon la police.

Une perquisition de son domicile a permis de découvrir d’autres animaux, ainsi qu’un grand nombre de cadavres qui pourraient être ceux de lapins tués, selon un communiqué.

Le tueur en série s’introduisait de nuit dans les clapiers, décapitait les lapins et emportait leur tête et leur sang.

Rien qu’à Dortmund, la police a dénombré 58 cas de lapins tués, dont 31 décapités à l’aide d’un objet tranchant. D’autres cas ont été signalés dans toute la région.

La fédération des éleveurs de lapins et des particuliers avaient offert 15 000 euros de récompense pour la capture de l’assassin.

Des monstres sur roues débarquent en France

Vingt-cinq mètres de long pour 60 tonnes ! Voilà le type de camions que vous pourriez croiser sur les routes de France cet automne.
Comment-est ce possible, étant donné que les mensurations des camions circulant en France sont limitées à 18,75 m de long pour 40 tonnes ?
L’explication vient du secrétaire d’État aux Transports, Dominique Bussereau, qui a autorisé, non pas la circulation de ces « mégacamions », mais une expérimentation.
Tout en rappelant que « le gouvernement est opposé à leur circulation » ! Le but de ce test grandeur nature n’est pas de vérifier les arguments de leurs promoteurs (moins 20% de consommation de carburant par tonne transportée, donc moins de CO2 émis et moins de poids lourds sur les routes, etc.), mais de « pouvoir répondre aux questions qui se posent sur les conséquences de la circulation » de ces poids lourds. Quel est l’intérêt d’une telle expérimentation, « dès lors que le gouvernement n’entend pas autoriser les « mégacamions » sur les routes », s’interroge France Nature Environnement ? Pour la fédération, qui milite en faveur des transports alternatifs à la route (fret ferroviaire, voies fluviales et maritimes), ces « mégacamions » se résument de la sorte : « toujours plus de camions, toujours plus de CO2, toujours moins de ferroviaire ! »

Excès de chaleur en Inde

A présent, nous savons toutes et tous quelles seront les conséquences du réchauffement climatique, d’un point de vue météorilogique : tempêtes et cyclones plus fréquents et plus violents, crues à répétition, augmentation des températures comme le montre cet exemple indien.

L’Inde entre dans sa période chaude en avril et mai, avec des températures qui oscillent normalement entre 30 et 40°C.

Lors d’un relevé de températures en station météorologique, toutes étaient supérieures à la moyenne normale, de 2 à 5°C, avec des températures dépassant les 40°C.
Voici quelques exemples de résultats avec entre parenthèses les moyennes maximales saisonnières :
42.8°C à Surat (35°C), 42.2°C à Nagpur Sonegaon (40°C), 41.4°C à Ahmadabad (38°C), 41.1°C à Sholapur (40°C), 41°C à Rajkot, 41°C à Kurnool (38°C), 40.7°C à Veraval (30°C), 40.3°C à Ramgundam, 40.2°C à Pbo Raipur, 40.1°C à Kota (38°C).

Par ailleurs, une vague de chaleur a fait depuis fin avril 78 morts en Orissa, ont déclaré des sources hospitalières, mais ce chiffre n’a pas été confirmé par le gouvernement.
Le bureau météorologique local avait mis en garde fin avril le gouvernement de l’Etat contre les risques de la vague de chaleur dans l’Etat.
L’Office météorologique indien a confirmé que la température a dépassé 45 degrés dans plusieurs régions de l’Orissa.

Quand la mode utilise les animaux…

Hildegard Bergbauer, une créatrice de mode bavaroise, crée d’ordinaire des robes « Dirndl » (tenue traditionnelle en Bavière et Autriche) pour les femmes.

Cette créatrice a dorénavant changé de modèles et réalise également des costumes pour les chevaux, ainsi que les chiens et les chats.  Elle aurait été inspirée par ses souvenirs d’enfance lorsqu’elle assistait à des compétitions.
« Les animaux apparaissaient sur scène avec de petits sacs et des chapeaux. C’est quelque chose que je n’oublierai jamais et une expérience qui m’a marquée. L’idée s’est très bien développée. Les gens trouvent mes costumes très drôles. »

Les « filets fantômes » hantent les fonds marins

L’industrie de la pêche ne se contente pas de massacrer sur le coup des tonnes de poissons ainsi que des mammifères marins, en effet, les « filets fantômes » qui croupissent dans les océans sont de véritables pièges mortels pour les habitants de la mer qui s’y retrouvent bloqués !
Dès le début des années 1980, la FAO décrivait la « pêche fantôme » comme un problème majeur mondial, représentant une sérieuse menace pour les écosystèmes marins et côtiers. Ainsi, si les filets dérivants furent pendant longtemps les principaux incriminés, leur interdiction d’utilisation en 1992 améliora la situation. Pour un moment…
Aujourd’hui, ce sont malheureusement les filets maillants qui ont pris le relais. Maintenus en haut par une ligne de flotteurs et en bas par une ligne de lest, ces filets forment des murs sous-marins mesurant de 600 à 10 000 mètres. Même perdus, ils peuvent continuer à « pêcher » pendant des mois, voire des années.
Ces filets égarés ne sont pas les seuls polluants sévissant en mer. Le relargage de pièges à crabes ou de nasses,
dispositifs constitués d’un filet et d’une armature en forme de cage, est tout aussi dommageable à l’écosystème marin.
Poissons, tortues, oiseaux de mer, requins, dauphins etc. aucun ne peut y échapper une fois coincé dans ces pièges !

N’oublions pas non plus que les pêcheurs amateurs causent aussi, à leur échelle, des dégâts sur la faune et à la flore. Il est assez fréquent de trouver  dans les étangs des oiseaux marins la patte prise  – et souvent entaillée ! – par des lignes de pêche traînant négligemment dans les zones où la pêche est pratiquée !