Le veganisme n’est pas une anecdote… les animaux non plus

Il est toujours dérangeant d’entendre parler de veganisme pour des raisons triviales. En fait, le problème c’est surtout d’entendre parler de veganisme quand il faudrait surtout parler de libération animale, et de libération de la Terre.

En l’occurence quand on entend parler de veganisme… au sujet de Kate Moss, il y a de quoi être bien dégoûté de voir la libération animale réduite à un lifestyle anecdotique juste bon à remplir des magazines sans intérêt. Bien entendu, une association comme PETA trouve cela très bien. C’est d’un ridicule!

Kate Moss sort avec un vegan, du nom de Jamie Hince, enfin tout au moins quelqu’un se revendiquant vegan car on peut le voir sur des photos avec son paquet de Marlboro, et lui-même explique qu’il fume cigarette sur cigarette. Petit rappel: les cigarettes sont testés sur les animaux, et de toutes manières vu leur contenu non seulement plus que douteux niveau veganisme, mais en plus ultra polluant…

L’histoire veut que Kate Moss ait acheté une peau de lapin pour décorer son lit et que le vegan en question ait trouvé cela scandaleux, posant un ultimatum à ce sujet. Ce qui est la moindre des choses, sauf que Kate Moss porte également du cuir, de la fourrure, etc.

Alors le problème est simple: pourquoi faut-il attendre que l’on parle de Kate Moss et de ses « problèmes de couple » pour parler du veganisme? Et pire encore: le veganisme est l’expression de la libération animale, pourquoi n’est-il jamais parlé des animaux, de leur vie?

A croire que le veganisme est une anecdote, un « lifestyle » individuel, et que les animaux sont justes bons à passer à la TV dans des documentaires destinés aux « fêlés des animaux »…

Et sinon, de manière intéressante, cela pose le problème des relations personnelles entre les vegans et les non vegans. A partir de quand faut-il dire un stop qui soit net? Et c’est quelque chose d’important, si l’on ne veut pas que le veganisme soit juste une anecdote de la société, et les vegans une sorte de « 1% » sociologique où seraient rassemblés les gens trop « bizarres » ou plutôt trop « sensibles » pour vivre « comme tout le monde »…

Vidéo sur les gallodromes

Le quotidien Le Parisien met une ligne une vidéo de reportage sur les combats de coq, interdit en Europe dans le Nord Pas de Calais. Le texte de présentation est très parlant:

Interdits en France et en Europe, les combats de coqs sont pourtant toujours légaux dans le Nord, le Pas-de-Calais et dans les DOM. Une tradition ancestrale venue d’Espagne et qui continue à se transmettre de père en fils. Exemple de coqueleurs (ou cpqueleux) du Nord, qui « jouent » leur animal dans des gallodromes. Si une poignée d’entre eux ont bien voulu témoigner face à la caméra, d’autres en revanche ont préféré rester plus discrets.

« Tradition ancestrale »: de la pure invention.

« De père en fils »: on voit bien le rapport avec la domination masculine.

« Ont préféré rester plus discrets »: cela montre bien que cette pratique barbare écoeure plus que la majorité!

Bordeaux: la soit-disant attaque du rat ou le social-darwinisme

« Nous n’avons jamais été informés de cas similaires » dit l’adjoint au maire de Bordeaux. Et pour cause. Au lieu d’affronter les problèmes sociaux, l’ordre établi joue sur le fantasme. On a ainsi une histoire fantasmagorique de rat attaquant un enfant.

L’article ultra racoleur de Sud Ouest explique ainsi au sujet de cet événement qui s’est produit il y a une semaine:

Yliesse raconte la suite : « Je faisais du vélo lorsque j’ai vu le rat, là, au milieu de la route. Il me suivait. J’ai eu peur. Je suis tombé. Il est monté sur mon ventre. Jusqu’à mon cou. Il s’est retourné, a sauté sur ma main et m’a mordu. » L’enfant montre, en passant la main sur son t-shirt, l’endroit où le rat est passé et la longueur qu’il avait. Une vingtaine de centimètres….

Voilà bien une presse à sensation totalement barbare, où la vérité n’est qu’hallucination et le niveau d’humanité proche de la nullité. Un pauvre petit rongeur se voit transformé en monstre suivant un enfant s’enfuyant et agressé à peine tombé par terre! Du délire. Et la suite vaut son pesant de cacahuètes:

« Je n’arrive pas à le croire », lance son père : « Je ne savais pas que les rats attaquaient les gens ! Une fois, avec ma femme, on en a repoussé un en lui donnant des coups de balai. Il est parti. Si personne n’avait assisté à la scène, j’aurais certainement mis en doute les propos d’Yliesse, mais il y avait un témoin. Un adulte qui a tout vu. Il a couru pour faire partir le rat et c’est lui qui a donné l’alerte. Lorsque je suis arrivé, Yliesse avait le bras en sang. Ça coulait beaucoup. Je lui ai fait un garrot et on a appelé les sapeurs-pompiers. »

Depuis le début où les rats attaquent les gens, jusqu’au garrot à la fin, le scénario est digne d’un film catastrophe du type les dents de la mer, l’invasion des rats, etc. (voir l’article à ce sujet sur LTD).

Le pire est que l’article du journal est absolument obligé de reconnaître l’absurdité de l’histoire, en reproduisant les propos des « spécialistes »:

Cette attaque de rat est surprenante. « Ce ne serait pas la seule », souligne toutefois le père de l’enfant « Lorsqu’on a raconté l’histoire à l’hôpital, des employés nous ont dit que ce n’était pas la première fois. Il y aurait eu un cas similaire rue de Bègles. À deux pas de là… » Questionné sur ce point, le service communication du CHU indiquait hier soir ne pas être informé de ce type de problème…

Contacté par nos soins, un expert en dératisation trouvait tout de même très étonnante cette attaque, bien qu’il reconnaisse que les rats peuvent parfois se montrer dangereux, notamment lorsqu’ils sont en groupe. « Dans ces cas-là, il est préférable de ne pas s’approcher et il vaut mieux avoir de quoi de les repousser. »

Cette histoire est catastrophique: elle montre la crédulité d’une population bernée à coup de propagande sur la nécessité d’écraser les animaux et la nature, bien évidemment pour faire tourner les machines à profit. Tout est fait pour enfermer la population dans un carcan, dans des valeurs culturelles barbares.

Et le processus est évidemment double. Car la victime est autant le rat que l’enfant ou son père, qui s’imaginent des choses et sont terrifiés par une peur apportée de l’extérieur, par la culture.

Cela montre comment les médias, l’éducation, les valeurs dominantes entretiennent cette crédulité, préférant mettre l’accent sur la soit-disant « idiotie » des gens qui saliraient eux-mêmes leurs quartiers et auraient donc à affronter des monstres…

Et cela montre comment la vie est impossible dans la misère, tant économique que culturelle, qui prédomine. Pour l’écrasante majorité des gens, les animaux et la nature sont des ennemis empêchant la survie de l’humanité.

C’est le principe du social-darwinisme: « le plus fort l’emporte ».

Et dans le schéma bordelais: les pauvres vivrent dans les poubelles car tel est leur sort « naturel », et le rat est encore en-dessous, comme une sorte de concurrent fantasmagorique du pauvre… tant que celui-ci ne comprend pas sa situation et se lance dans la révolte, non pas contre ceux d’en bas c’est-à-dire les animaux, mais contre ceux d’en haut.

Petit retour sur le chien de l’Espira-de-l’Agly

Il y a quelques jours nous parlions d’un acte barbare contre un chien, dans un village près de Perpignan, Espira-de-l’Agly, qui a un peu moins de 3000 habitants, et nous disions: « Dans la protection animale, on aime à penser que les gens n’aiment pas les animaux. Rien de plus absurde: si la barbarie existe, défendre les animaux est un sentiment populaire plus que largement répandu et considéré comme honorable. »

Voici deux éléments de plus le montrant très bien. Le premier est une extrait de l’info à ce sujet de la Fondation 30 millions d’avis. Bien entendu, le début parlant de la prétendue « ambiance de secret villageois » est à prendre avec des pincettes, car il s’agit là d’un mépris typique de la « vile populace », encore plus si elle est des campagnes!

L’enquête n’a pas été facile dans une ambiance de secret villageois. Mais les langues de certains jeunes témoins se sont rapidement déliées. « Dès le lendemain, on savait qui avait pu faire le coup.

Depuis, beaucoup de gens du village sont très remontés et veulent lui casser la figure. On ne peut pas s’en prendre de cette façon-là à un animal », raconte écoeuré, un adolescent d’Espira. « Ce sont des esprits criminels qui ont fait ça, s’indigne une habitante. Ce n’était pas du tout un chien agressif. Il allait vers les gens, recherchait de l’affection. Je regrette de ne pas l’avoir ramassé avant. »

Lundi dernier, elle a participé dans les rues d’Espira à une manifestation contre les tortures faites aux animaux. Une soixantaine de personnes en colère ont brandi des images insoutenables du chien, brûlé au troisième degré sur 50% de son corps, les chairs à vif.

Comme on le voit, la population était remontée, surtout les jeunes! Une attitude bien en contradiction d’ailleurs avec cette « ambiance de secret villageois »!

Le second document est le comuniqué de la mairie du village. Un communiqué mis en urgence dans la section « vie municipale », sur un site annonçant d’habitude simplement les travaux sur une avenue ou un « cars show » avec un concert rock.

Comme on peut le voir, le ton est très clair: la barbarie a dégoûté les gens, et la mairie n’a pas le choix que de devenir le représentant, au moins dans les mots, de la colère populaire. Et on peut bien penser que si cette colère populaire avait fait justice elle-même, elle n’aurait pas fait de détail…

Quel dommage qu’il faille que la barbarie soit visible d’une telle manière, alors que les animaux souffrent et meurent chaque jour!

Abandonné par son maître, certainement sur la route des vacances, un chien a été la victime de deux personnes qui n’ont aucune excuse à leur acte.

Pendant qu’une fille de 22 ans le tenait, son compagnon de 17 ans l’aspergeait d’un produit inflamable et y mettait le feu.

Réfugié dans un immeuble municipal, la pauvre bête a été amenée par le garde et la déléguée locale SPA au centre départemental.

Les profondes blessures constatées ont fait émettre au corps vétérinaire un premier diagnostic réservé.

Aujourd’hui Mambo, nom donné par ses amis de la SPA de Perpignan, se remet doucement de ses blessures.

Monsieur Gérard BILE, Maire de la commune et ses adjoints, ont participé activement à l’enquête, avec la gendarmerie, qui a débouché sur l’arrestation rapide des deux individus qui ont reconnu les faits.

Ils seront très certainement jugés en fin d’année.

Plainte a été déposée par le Maire qui a demandé la plus extrême sévérité.

Proposition sera faite au prochain conseil municipal, de prendre en charge les soins prodigués par la SPA.

Monsieur le Maire remercie les très nombreuses personnes qui se sont exprimées par leurs actes de solidarité et de sympathie ainsi que pour les dons qui rejoignent l’urne ouverte à cet effet sur le comptoir du secrétariat de la mairie et dont le contenu sera intégralement reversé à la SPA.

Action pro-visons au Canada

Le magazine Bite Back, qui publie les communiqués des actions clandestines en faveur de la libération animale, a rendu public un communiqué du Canada qui mérite d’être mentionné.

L' »unité de renseignement des fermes à fourrure » diffuse en effet une longue liste d’adresses personnelles de fourreurs, donnant les dates auxquelles ceux-ci ne seront pas chez eux, puisqu’ils seront à une grande convention aux USA des fourreurs massacrant des visons. Il s’agit de la convention des fourreurs du Canada (plus de 300 fermes), mais elle sera aux Etats-Unis (où se trouvent 270 fermes).

Des arbres artificiels contre le CO2: une invention grotesque

Incapable de gérer sa propre activité ni son rapport à la nature, l’humanité est obligée de suivre son penchant à s’en sortir avec les moyens du bord, « à l’arrache », grâce aux entreprises qui visent en fait le profit.

C’est le principe du nucléaire: soit disant propre… quand on pense à court terme. On retrouve ce principe avec le rapport de l’Institut britannique de mécanique avancée (IMechE), qui met en avant… des arbres artificiels.

Ces arbres artificiels auraient des filtres pour stocker le dioxyde de carbone, dioxyde de carbone qu’on stockerait ensuite… au fond des océans, la densité empêchant son émissions.

Le fond des océans se voit donc établi comme un dépotoir. Les machines à profit ne comptent pas produire moins de Co2, mais faire comme avant, en trouvant une manière de se « débrouiller ». Et les véritables arbres se voient dévaluée par rapport à ces arbres, qui seraient plus « efficaces ».

Comme quoi la cause de la libération de la Terre est de plus en plus actuelle…

Un chien victime de la barbarie

Dans la protection animale, on aime à penser que les gens n’aiment pas les animaux. Rien de plus absurde: si la barbarie existe, défendre les animaux est un sentiment populaire plus que largement répandu et considéré comme honorable.

Ainsi lorsque deux jeunes ont aspergé d’essence un pauvre chien errant et l’ont incendié, à  Espira-de-L’Agly, près de Perpignan, il y a quelques jours, la révolte est totale.

Le pauvre chien, brûlé au troisième degré sur 50 % de son corps, a été sauvé, les gestes de solidarité se multiplient. Un garçon et une fille ont été arrêtés: même à eux leur acte leur semble inexplicable, et pourtant la barbarie s’est réalisée.

Une barbarie directement issue des valeurs de la société actuelle.
Ici une interview d’une personne qui s’est engagée pour notre ami canin, un engagement que toute personne vegane doit être capable d’assumer dans n’importe quelle situation – même les plus imprévues, même les plus improbables!

Comment avez-vous été au courant de cette histoire?
« Tout a commencé dans la nuit du 10 au 11 août. Vers 00h30, ma fille m’appelle. Elle me dit que son fils de 15 ans, qui rentre d’une soirée entre amis, a vu, de loin, sur la place du village, un chien qui avait l’air brûlé, des jeunes, des journaux, des flammes. Il n’a pas bien compris ce qu’il se passait, mais en a parlé à sa mère dès qu’il est rentré. Il a été courageux. Il n’a pas eu peur de dénoncer. Elle m’a aussitôt téléphoné pour m’en faire part. »

Comment avez-vous réagi?
« Dans un premier temps, je n’y ai tout simplement pas cru. J’étais sous le choc. En tant que responsable des enquêtes de maltraitance à la SPA de Perpignan, j’ai quand même l’habitude de ce genre de choses. Mais là: ‘Brûlé’ elle m’a dit! Ni une ni deux, avec mon mari, on est partis illico à sa recherche. »

Qu’avez-vous vu en arrivant sur place?
« On a vu un groupe de jeunes qui se dirigeait de l’autre côté du village. Ce petit chien m’a frôlé la jambe, mais je ne l’ai pas bien vu et il a disparu. Il faisait nuit, on ne voyait pas bien. Après on ne l’a plus trouvé. Ma fille et mon beau-fils nous ont rejoints pour nous aider. On a cherché tous ensemble jusqu’à 3h30 du matin. En vain. »

Qu’avez-vous fait ensuite?
« Le lendemain matin, à la première heure, j’ai appelé le maire et lui ai demandé d’envoyer la police à la recherche de ce chien dès que possible. En fait, il avait dû se réfugier sous le porche de la mairie pendant la nuit, car, à l’ouverture, un employé l’a trouvé tout recroquevillé sous son bureau. Il a dû se faufiler à l’intérieur quand ils ont ouvert les portes. »

Il a été tout de suite soigné?
« Oui. La police nous l’a tout de suite emmené au dispensaire de la SPA. Il était dans un état! Mon Dieu! Il souffrait le martyr. Je n’avais jamais vu ça. Il était brûlé au 3ème degré sur la moitié du corps. Il avait des plaies partout. »

Et maintenant?
« Depuis qu’il est soigné, il y a eu un léger mieux. Les premiers jours, on a eu peur qu’il souffre d’un problème rénal. Ce qui n’est finalement pas le cas. Depuis, il doit être entièrement anesthésié à chaque fois qu’on lui change un pansement. C’est très lourd. Et là, ce matin, nouveau problème: le vétérinaire a peur que, quand les plaies se refermeront, ça lui serre trop au niveau de l’abdomen. Son pronostic vital est à nouveau engagé. On saura demain si Mambo va s’en sortir, ou si on devra l’euthanasier. J’espère tellement qu’il va s’en sortir. Je lui parle beaucoup. Je lui dis ‘Mambo, bats toi! Bats toi! T’es plus fort!’ S’il s’en sort, je l’adopte. »

Quand avez-vous décidé de l’adopter?
« Dès qu’on l’a retrouvé. J’ai déjà un petit chien, que j’ai recueilli il y a 3 ans, qui s’appelle Rocky. Celui-là, je l’ai appelé Mambo, j’ai trouvé ça rigolo. »

Grèce: les forêts et leurs habitants à la merci des assassins

Ici une interview de Constantinos Liarikos qui travaille à la section grecque du Fonds mondial pour la nature (WWF). Il révèle ce que toute personne en Grèce sait: les incendies sont causés par les promoteurs, qui sont de mèche avec un Etat corrompu et totalement au service des capitalistes mafieux.

Et il faut bien noter, mais nous en reparlerons, qu’absolument jamais les médias n’ont parlé des animaux habitant les forêts incendiés. Ce qui est quand même un comble, et montre bien que sans compréhension globale et générale de l’écosystème, on ne comprend rien à notre planète, ni aux animaux, ni donc à la vie.

Certains observateurs accusent les spéculateurs immobiliers de compliquer la lutte contre les incendies. Pourquoi?

La Grèce est l’un des rares pays d’Europe à ne pas disposer de cadastre. On ne peut pas construire n’importe quoi n’importe où, mais légalement, il n’existe aucune délimitation entre forêts, terres agricoles et zones résidentielles. Résultat : lorsqu’un pan de forêt part en fumée, le propriétaire de la zone incendiée peut facilement prétendre qu’il s’agissait de terrains constructibles. Certains propriétaires profitent d’un vide juridique et, compte tenu du prix de la terre, ces opérations de passe-passe sont très avantageuses.

Vous sous-entendez que certains feux sont allumés intentionnellement…

Absolument. La corruption aidant, de nombreuses banlieues se sont développées comme ça, portion par portion. Mais la spéculation immobilière n’est pas le seul problème. Dans le Péloponnèse, par exemple, les forêts sont brûlées pour planter des oliviers. Des zones boisées sont reconverties en terres agricoles, plus rentables.

Le gouvernement de Costas Caramanlis, réélu en septembre 2007 après la vague d’incendies qui avaient causé la mort de 77 personnes, s’était engagé à prendre des mesure pour lutter contre les feux de forêt. Qu’en est-il aujourd’hui ?

Le premier ministre avait promis de créer un registre des forêts pour combler le vide juridique que je viens d’évoquer. Le problème, c’est que rien n’a été fait. Tous les gouvernements négligent cette question depuis trente ans et rien ne bouge. L’immoblier est l’un des piliers de l’économie grecque.  Je me souviens même d’un ancien premier ministre, Constantinos Mitsotakis je crois, qui avait déclaré que la protection des forêts et l’archéologie étaient les ennemis du développement. Il faut dire que la société grecque en générale n’est pas très sensible aux problématiques environnementales.

x Nueva Etica x

Nueva Etica est un groupe de musique vegan straight edge d’Argentine, jouant une musique hardcore / metalcore. A découvrir sur leur site, ou bien encore sur cette vidéo. Le groupe sera en concert en France, le 16 septembre à Toulouse, le 17 septembre à Bordeaux, le 23 septembre à Marseille, le 14 septembre à Lyon.

Le film « edge »

Un film documentaire sur le mouvement Straight Edge vient d’être mis en boîte; une production Do It Yourself de Compassion Media, lié à Roots of Compassion, que l’on pourra voir lors d’une tournée en Europe (et aux USA) en novembre 2009, et qui sera également disponible en DVD.

On retrouvera dans le film notamment les deux figures historiques du mouvement, Ian MacKaye (du groupe Minor Threat) et Ray Cappo (du groupe Youth of Today), mais également le chanteur d’Earth Crisis, la chanteuse de Gather, la responsable du site consacré aux femmes dans la scène straight edge the sisterhood

On peut donc être sûr qu’une part importante sera consacrée au veganisme, en tant que constituante essentielle de la scène straight edge!

T-shirts et mugs anti-vegans

Rien ne va jamais en ligne droite. Plus le veganisme avance, plus il se confonte à l’anti-veganisme. Voilà pourquoi il y a toujours eu une partie des personnes veganes qui capitulent.

Et il est faux de penser: « elles ne l’étaient pas vraiment ». Non, en fait elles ont cédé devant la pression, dont voici un exemple pathétique mais représentatif: des t-shirts, des mugs, des cravates anti-vegans.

On ne devient pas vegan pour soi, mais pour les animaux. Perdre cela de vue est un pas vers la capitulation dans la bataille pour la libération animale.

L’écosystème est bouleversé et l’impact dans la mer

Ici un article très intéressant concernant la taille des poissons devenant plus petite en raison du réchauffement climatique. L’évolution ne s’est pas arrêtée, tout se transforme, mais cette fois l’évolution rime avec destruction, en raison des effets négatifs de l’activité humaine.

Les eaux chaudes, globalement, sont peuplées d’organismes plus petits que les eaux froides. Mais de là à penser que les poissons des eaux européennes, sous l’effet du changement climatique, avaient perdu la moitié de leur masse corporelle… il y a un pas que peu de scientifiques auraient osé franchir. C’est pourtant ce que tend à prouver un travail d’envergure, publié lundi 20 juillet dans les Comptes-rendus de l’Académie américaine des sciences (revue PNAS).

Menée depuis deux ans par une équipe du Centre français de recherche pour l’ingénierie de l’agriculture et de l’environnement (Cemagref), en collaboration avec l’Institut Leibniz pour les sciences marines de Kiel (Allemagne), cette étude concerne les populations de plusieurs rivières et fleuves français, auxquelles s’ajoutent celles de la Baltique et de la mer du Nord. Soit une trentaine d’espèces au total, sur lesquelles les chercheurs ont procédé à une analyse des données publiées au cours des trente dernières années. Leurs conclusions : qu’il s’agisse des barbeaux, des truites ou de toute autre espèce, les poissons ont perdu en moyenne 50 % de leur masse corporelle en un quart de siècle.

Déjà responsable d’avoir déplacé vers le nord les flux migratoires des poissons, et d’avoir rendu plus précoce la saison de leur reproduction, le réchauffement climatique est-il ici le seul incriminé ? « Dans chaque milieu pris isolément, on peut attribuer ces décroissances de taille à plusieurs paramètres, physiques, chimiques ou humains.

Mais le seul facteur de pression auquel sont soumis tous ces milieux, c’est l’élévation de température », précise Martin Daufresne, écologue au Cemagref et principal auteur de ces travaux. Une expérimentation menée sur du plancton animal et végétal a en effet permis de vérifier que le réchauffement climatique suffisait bien, à lui seul, à réduire la taille des organismes observés.

Quelles sont les causes biologiques de cette évolution ? « Un individu peut être petit pour trois raisons : parce qu’il appartient à une espèce de petite taille, parce qu’il est jeune, ou parce qu’il est petit pour son âge », résume M.Daufresne. Trois scénarios non exclusifs les uns des autres, mais dont l’importance relative n’a pas encore pu être déterminée.

Cette réduction de taille traduit-elle un changement adaptatif ? Une fragilisation de la faune marine ? Est-elle généralisable à d’autres espèces, aux oiseaux, aux mammifères ? « Se donner les moyens de répondre à toutes ces questions doit aujourd’hui être une priorité », insiste l’écologue. Rappelant que les grandes espèces sont aussi les plus prédatrices, et qu’elles risquent d’être les plus sensibles au réchauffement, il ajoute qu’on ne peut exclure de voir ces chaînes alimentaires se déstabiliser, et d’assister « à une explosion de petites espèces jusqu’alors contrôlées par leurs prédateurs ».

Découvrons les étonnantes vies des fonds marins

Les crinoïdes sont des animaux marins, malgré leur morphologie rappelant celle d’un végétal et leur nom commun de « Lis de mer ». Les crinoïdes (du grec krinon, lis, et eidos, forme) possédent une « racine » et une « tige » terminée par un calice muni de longs bras segmentés et flexibles, leur permettant de filtrer dans l’eau les particules nutritives dont ils se nourrissent. Leurs plus proches parents dans le monde vivant sont les oursins, les étoiles de mer. Les premiers crinoïdes apparurent il y a 490 millions d’années environ et vivent dans les mers tropicales.

Paroles de la chanson d’Earth Crisis « This is the new ethic »

Ceci est la nouvelle éthique.

La vie des animaux leur appartient et méritent le respect.

Rejetez le mensonge anthropocentrique maintenant la hiérarchie oppressante de l’humanité sur les animaux. Il est temps de leur donner la liberté. Leurs vies réduites en biomachines dans les usines, les fermes et les laboratoires.

Les produits laitiers, oeufs et viande, fourrure, suède, laine, cuir, sont les produits finis de la torture, du confinement et du meurtre.

Je renonce à leur utilisation par respect pour toute vie innocente.

La vie sauvage a le droit de vivre en paix dans son environnement naturel sans une interférence de la civilisation qui ne peut pas être plus longtemps niée.

Qui ne doit pas être plus longtemps nié.

Pour faire une civilisation digne de ce mot la cruauté doit cesser, en commençant par nos propres vies.

Rejetez le mensonge anthropocentrique maintenant la hiérarchie oppressante de l’humanité sur les animaux. Il est temps de leur donner la liberté.

Le véganisme est l’essence de la compassion et d’une vie pacifique.

Les animaux ne sont pas notres afin d’être abusé ou dominé. Je renonce à leur utilisation par respect… Je renonce à leur utilisation par respect…

Je renonce à leur utilisation par respect pour toute vie innocente.

Paroles de « Firestorm », chanson d’Earth Crisis

Rue par rue. Bloc par bloc. Reprenant le tout.
La jeunesse immergée dans le poison – contrer le courant, dans une contre-attaque
Violence contre violence, commençons les rassemblements.
Une tempête de feu pour purifier le drame où étouffe la société. Pas de pitié,
pas d’exceptions, une déclaration de guerre totale.
La défense de l’innocent est la raison pour laquelle la bataille est engagée.
Né dépendant, battu et négligé. Les familles divisées, détruites et abandonnées.
Les enfants vendent leurs corps, de leur hauteur ils tombent pour se noyer.
Les démons plein d’engouement par leur avidité abattent les spectateurs.
Une génération du bien-être corrompue chimiquement.
La dégénérescence morale absolue et complète.
La défense de l’innocent est la raison pour laquelle la bataille est engagée.
Né dépendant, battu et négligé. Les familles divisées, détruites et abandonnées.
Les démons plein d’engouement par leur avidité abattent les spectateurs.
Les politiciens corrompus, les représentants de la loi corrompus, les barons de la drogue et
les dealers, tous doivent être mis à bas. Les sans défense crient.
Nous prenons notre essor dans leur appel. Une tempête de feu pour purifier.

Outrage

Outrage est un groupe straight edge pratiquant un hardcore intelligent et tourmenté, assez orienté métal également. A découvrir sur leur site.

Les « twisty cats »

Il existe une variété de chats appelés en anglais « twisty cats« , ce sont des chats qui souffrent de malformations: leur pattes avant sont trop courtes. La tendance à se comporter comme des nazis étant dans l’air ambiant de nos sociétés, aux USA il y a eu apparemment une tentative d’en élever et d’en vendre, opération ayant tournée court devant les protestations.

Ici on peut voir un article d’éleveurs se dédouanant de toute responsabilité, présentant des photos expliquant que les « twisty cats » vivent très bien tout en assurant ne jamais avoir eu l’intention de les élever et de les vendre… On trouvera également des informations en français ici.

Comme quoi tout est une question de culture… et de pression, de rapport de force, pour que la culture positive l’emporte!

Impact des sports d’hiver sur l’abondance des espèces montagnardes

Un article très intéressant qui explique: « Le tourisme et les autres activités récréatives n’ont cessé d’augmenter au cours des dernières années. Ils constituent une nouvelle menace pour la biodiversité et notamment pour la faune. »

Les montagnes font en effet partie de la nature, et forment l’habitat de nombreuses espèces animales non humaines. Leur existence a dû faire face à la colonisation humaine, au béton, à l’industrie des « loisirs », qui a allégrement massacré la nature.

La magnificience des aurores boréales

Résultant d’un phénomène naturel, les aurores boréales se produisent surtout dans les régions proches des pôles.
En effet, c’est le soleil qui cause les aurores polaires. La surface turbulente du soleil rejette dans l’espace des atomes et des particules telles que protons, électrons.

Lors de violentes tempêtes solaires, une grande quantité d’électrons et de protons venant du soleil arrivent dans l’atmosphère terrestre et excitent les atomes d’oxygène et d’azote, lesquels deviennent subitement lumineux et produisent les magnifiques voiles de lumière colorée.

« Les produits bio ne sont pas plus sains »

Ben voyons, « Les produits bio ne sont pas plus sains » que ceux qui ne le sont pas. Il fallait quand même oser sortir un truc pareil. Mais quand on a les moyens de s’acheter des soi-disant « chercheurs », « scientifiques », etc., on peut se le permettre.

L’American Journal of Clinical Nutrition a donc publié une étude expliquant que les produits bios ne sont pas plus sains ni meilleurs sur le plan nutritionnel que les produits non bios. 162 études scientifiques publiées au cours des 50 dernières années n’auraient fait apparaître aucune différence significative. Ben voyons.

« Un petit nombre de différences dans le contenu nutritif a été relevé entre les produits alimentaires bio et ceux de l’agriculture ordinaire, mais il est improbable qu’elles soient d’une importance quelconque pour la santé publique » explique le document.

Ceci est la démonstration que sans changement global et complet, on ne peut rien changer. Cette prétendue étude a été commandée par l’Agence britannique des normes alimentaires (Food Standards Agency). C’est une institution, et les insitutions sont liées à l’industrie, à ceux qui se font du profit aux dépens des animaux et de la planète.

Il est évident que ce qui est affirmé dans cette étude est ridicule, faux, et sert l’industrie! Cela montre bien que tout est question de vie du monde, et que ce n’est pas la bonne vision du monde qui prédomine aujourd’hui !

Wait in vain

Wait in vain est un groupe straight edge de musique hardcore, mais un hardcore très recherché, dans la nouvelle veine de ces groupes tentant d’exprimer en quelque sorte de manière assez poétique les tourments qu’on peut vivre dans cette société. A découvrir sur leur site.