Les résultats des « primaires de l’écologie »

Les « primaires de l’écologie » – en réalité les primaires d’Europe écologie les Verts et ses alliés – sont terminées et on a maintenant les résultats. Voici les chiffres officiels :

A l’issue du dépouillement, voici les résultats du premier tour de la Primaire de l’écologie.

Eva Joly : 12571 votes, soit 49,75 %
Nicolas Hulot : 10163 votes, soit 40,22 %
Henri Stoll : 1269 votes, soit 5,02 %
Stéphane Lhomme : 1172 votes, soit 4,44 %
bulletins blancs : 94 votes, soit 0,37 %

Si nous parlions des écologistes version bobo, il y a quelques jours, c’est justement pour cela. Il existe une véritable culture écolo bobo, qui a été sous-estimée par Hulot, et qui a même réussi à le mettre dans les cordes.

Hulot considère en effet que l’écologie consiste en de l’accompagnement du gouvernement avec la réalisation de mesures ; pour EELV, il s’agit d’une vision du monde, celle de quartiers urbains pacifiés où l’on peut vivre agréablement quand on dispose de certains moyens…

Hulot est-il dupe de cela ? Pas si sûr. Il y avait déjà sa petite phrase sur Borloo, lors de la campagne des primaires. Et, dans un même registre, il y a sa fondation qui a pris hier une décision… pour le moins étrange.

En effet, la Fondation pour la Nature et l’Homme (auparavant la « Fondation Nicolas Hulot ») a décidé de revenir dans le comité de suivi du Grenelle de l’Environnement…

La Fondation l’avait quitté en mars 2010 en raison du report de la fameuse « taxe carbone », report sans date d’ailleurs.

Qu’est-ce qui a changé depuis ? En fait, la Fondation se justifie par la création par Sarkozy d’un « groupe de travail sur la constitutionnalité de la fiscalité écologique. »

Ce qui ne veut strictement rien dire, n’est même pas une mesure concrète, et montre bien qu’il s’agit d’un prétexte pour se replacer au cœur des institutions, comme « porte de sortie » pour Hulot qui, à défaut d’EELV, pourra donc avoir toute légitimité pour devenir ministre de l’écologie d’un Sarkozy (éventuellement) réélu !

Notons au passage que Sarkozy vient d’annoncer un programme de 35 milliards d’euros d’investissements pour l’énergie du futur, un mélange de nucléaire et de développement durable…

Et faut-il rappeler que le Grenelle de l’environnement ne parle pas de nucléaire ? Hulot n’en a parlé que très récemment lui-même, et encore pour dire que Fukushima l’avait fait changer d’avis…

Pas difficile de voir quelles alliances peuvent se profiler ici ! Il y a là un jeu politique très subtil, une belle preuve d’ailleurs de la bataille d’appareils que constituent tous ces gens se goinfrant sur l’écologie.

Pas difficile de voir non plus les conséquences.

Car au sein du « milieu » (au sens le plus large possible) pour les animaux, nombreux étaient les structures rêvant d’un triomphe de Hulot, afin de faire passer en contrebande leur proposition « apolitique » des « droits pour les animaux. »

L’échec de Hulot coule totalement cette option ridicule et ne reposant sur strictement rien à part un désir de reconnaissance médiatique, une volonté d’effectuer des bénéfices commerciaux et la perspective d’une intégration des Universités comme professeurs et autres chercheurs !

On peut être certain que tout ce petit monde soutiendra Jean-Marc Governatori, qui se présentera également à la présidentielle, au nom de l’Alliance écologiste indépendante dont la secrétaire est désormais l’ancienne « star du porno » Zara Whites (qui troque donc PeTA contre Governatori). Vegmag joue bien entendu déjà son rôle de « soutien indirect »…

Governatori, évidemment soutenu par Bardot, « se paie » sa candidature, comme il explique dans une interview:

C’est vrai que je suis l’un des principaux contribuables de France, mais une campagne présidentielle ne coûte pas cher. Je suis outré par les budgets des partis classiques de plusieurs millions d’euros, payés par les contribuables. Une campagne présidentielle coûte au maximum 300 000 euros, essentiellement des frais de déplacement. Le budget est raisonnable, donc on n’aura pas de problèmes à ce niveau-là.

Le cynisme complet de ses propos n’est même pas à expliquer, et choquera comme il se doit toutes les personnes bataillant au quotidien pour conquérir une vie digne tant pour eux et elles-mêmes que pour les animaux… Mais finalement, pourquoi être choqué? Ces propos sont typiques des « appareils » et de ceux qui veulent faire carrière dans les institutions.

Mais l’échec de Hulot est également le triomphe d’Eva Joly, et cela ne va pas aider les « décroissants » qui justement sont censés rejeter les institutions. La candidature de Stéphane Lhomme était symbolique, mais elle se fondait sur le succès triomphal de Hulot…

Elle devait permettre une recomposition grâce à cette résistance symbolique. Maintenant, Stéphane Lhomme apparaît comme celui qui a aidé Eva Joly, celui qui est comme Eva Joly mais en plus dur, en plus idéaliste, etc.

Avec une victoire de Hulot, Stéphane Lhomme aurait pu se laver les mains d’EELV, maintenant il est coincé, et avec lui tous les « décroissants »… On pourra longtemps lui reprocher cette photographie, qui le montre à côté d’Eva Joly (tout à gauche), et prouve qu’il considère au moins avoir des choses en commun avec elle !

Quant à l’écologie, on en n’entendra pas parler. Eva Joly ne vient même pas des Verts, elle hésitait à aller au MODEM avant de rejoindre EELV pour être directement élue. Elle est là car elle représente l’idéal d’un capitalisme écolo et sans corruption, social et sans préjugés.

C’est cela, l’écologie d’EELV, une sorte de grand nettoyage, de réfection… Nullement l’annonce d’un grand retour à la nature, pourtant tant nécessaire !

Jean-Marc Governatori

4000 poulets meurent asphyxiés dans un élevage intensif

Les très fortes chaleurs de ces derniers jours sont très difficilement supportables. Pour y faire face il faut s’hydrater et tenter de se rafraîchir avec ventilateur, se mettre à l’ombre etc. Mais quand on est cloîtré malgré soi dans un espace confiné, on doit supporter, voire succomber….

Succomber, c’est le triste sort qu’ont vécut 4000 poulets, morts d’asphyxie, dans un élevage intensif de Cressensac, dans le Lot, où la température était montée à 40°C dans le poulailler. Pour réguler leur température corporelle les poulets, qui n’ont pas de glandes sudoripares (et ne transpirent donc pas), utilisent leur appareil respiratoire.

Dès de fortes températures (25°C), les poulets ouvrent ainsi grand le bec et écartent au maximum leurs ailes.

A partir de 30°C, l’animal lutte pour sa survie et son rythme respiratoire s’accélèr très dangereusement, sa température corporelle augmente, occasionnant la mort par arrêt cardiaque ou respiratoire.

Mais ce genre de situation a très peu de chance d’arriver chez des volatiles vivant en liberté car les possibilités de se mettre à l’ombre ou d’écarter au maximum les ailes sont possibles. Cependant, les espaces extrêmement restreints ne permettent absolument pas aux « volailles » de bouger un tant soit peu les ailes !

L’élevage où se trouvait les poulets décédés en comptait 22 000, entassés dans un hangar. On comprend bien que les poulets sont morts des conséquences de cet élevage industriel. Espace ultra confiné, absence totale de place, air saturé, maladies, mort prématurée sont le lot quotidien des animaux issus de l’élevage intensif. Ici les poulets n’avaient que 35 jours et étaient sur le point d’être conduits à l’abattoir, alors que l’espérance de vie d’un poulet est d’environ 5 ans !

La marchandisation des animaux est sans aucune pitié car le profit a largement le dessus sur le respect de la vie, comme en témoigne les propos de l’agricultrice :

« Déjà qu’on ne va rien gagner sur ces 4.000 poulets, si en plus il faut payer l’équarissage, on ne s’en sort pas. »

On l’aura bien compris, des propos dénués de toute sensibilité envers les poulets, le respect du vivant est inexistant, alors le respect des animaux morts…..

Car en effet, les poulets sont morts dimanche et lundi leurs cadavres étaient toujours entassés dehors car personne ne veut payer l’équarrissage, ni les éleveurs, ni la société qui fournit les animaux-marchandises.

Les éleveurs de poulets se font « livrer » les poussins par la société « Les volailles du Périgord » et n’ont pour rôle que les « engraisser » jusqu’à leurs 35 jours, date où la société vient les reprendre afin de les emmener vers leur mort bien prématurée et surtout pas naturelle.

Alors quand on lit ce genre de triste histoire, n’importe quel consommateur lambda se dira que c’est dégueulasse d’infliger de telles conditions de vie (ou de survie forcée plutôt…) aux animaux et qu’au moins avec la « viande » bio il n’y a pas de genre de problèmes, étant qu’en élevage bio, les animaux sont en « liberté. »

Mais ce raisonnement classique et très courant est totalement hypocrite et n’est que de la poudre aux yeux qui donne bonne conscience aux consommateurs et consommatrices voulant de la « bonne viande » de qualité.

Car en effet si les conditions de vie des animaux dits « à viande » sont plus correctes que celles dans les élevages intensifs, la fin de vie des animaux est la même : abattoir. Et les poulets bios sont exploités jusqu’à leur 81ème jour, ce qui écourte tout de même considérablement leur espérance de vie. Mourir abattu à un peu moins de 3 mois au lieu de mourir à 5 ans d’une mort naturelle…. Effectivement l’agriculture bio respecte la vie !

Alors quand on respecte vraiment la vie, de manière désintéressée et non opportuniste, il faut se tourner vers le véganisme, seule alternative sincère et concrète aux exploitations et massacres des animaux, seule démarche permettant de s’ouvrir à une vie non-dénaturée, au sein de Gaïa! La libération animale signifie le bonheur pour tous et toutes, dans l’harmonie!

24 juin 2011, réveil sous escorte policière dans la zone concernée par l’aéroport de Notre-Dame

La répression s’abat sur la résistance à l’aéroport…

24 juin 2011, réveil sous escorte policière dans la zone concernée par l’aéroport de Notre-Dame.

Trois convois de 5-6 voitures de flics accompagnent huissiers et serruriers et sillonnent la ZAD, ordonnance sur requête du tribunal d’instance sous le bras. Le dispositif est complété par 6 camions de gendarmes mobiles stationnés dans le bourg de Notre-Dame, au cas où…

Dès 8 heures du matin et jusqu’en milieu de journée, les huissiers pénètrent dans les lieux « aux fins d’interpeller les occupant-e-s sur leur identité » et/ou constater des occupations. Tout cela bien sur, pour engager les procédures juridiques en vue des expulsions.

Bien renseignés sur la géographie des lieux occupés, certaines maisons d’habitant-e-s locataires ont également été visité ! Au total, ce sont environs 13 lieux occupés qui ont recu la visite matinale d’un huissier.

Cette petite visite était orchestrée par la société Aéroport du Grand Ouest (AGO-Vinci) – une tentacule du groupe Vinci – qui vient tout juste d’être mandatée par le Conseil Général de Loire-Atlantique pour la gestion et l’administration des biens immobiliers et fonciers sur la ZAD.

Comme la dite convention n’indique pas que les biens concédés le soit « libre d’occupants », c’est donc AGO-Vinci qui aura la joie de faire le ménage. Sans pour autant spéculer sur les délais de potentielles expulsions, il semble logique que AGO-Vinci enclenche les processus administratifs pour se doter des moyens légaux et se donner la possibilité d’expulser la ZAD quand bon lui semblera. Plus facile à dire qu’à faire…

Des occupant-e-s de la ZAD

Les bobos d’EELV

Sur le net, on peut trouver un intéressant article intitulé « Joly, Hulot et les « écolo-geeks » à Paris : ils sont « free », ils ont tout compris. »

Un article intéressant parce qu’il montre un aspect essentiel d’Europe Écologie – les Verts : son identité bobo. Bien entendu, il tente d’expliquer que ces bobos ne sont pas « bourgeois », mais c’est évidemment pourtant le cas. Bourgeois « branché », mais bourgeois quand même. La « Bellevillloise » dont il est parlé est le même endroit où a lieu la « Paris Vegan Day », initiative également totalement dans l’esprit bobo.

Voici un extrait.

En Allemagne, les Verts ont conquis une région, en France ils ont toujours eu des hauts et des bas. « Ils avaient obtenu un bon score en 1989 et 1992, dépassant le Front national », se souvient le sociologue Erwan Lecoeur, auteur du livre Des écologistes en politique.

« L’électorat écologiste parisien n’est pas bourgeois, il est bohème, habite dans les quartiers nord et est de la capitale, a fait de hautes études et gagne plutôt bien sa vie ». Historiquement, oui, mais les choses ont changé.

« Depuis 2009, lorsque Europe Ecologie-Les Verts (EELV) s’est présenté avec une équipe crédible (Eva Joly, Daniel Cohn-Bendit, José Bové, ndr), de nombreux abstentionnistes, mais aussi des électeurs de la gauche radicale et des chômeurs, l’ont rejoint. »

C’est à La Bellevilloise, un établissement chic du 20ème arrondissement, que se sont déroulés en mai les Etats Généraux du nucléaire : une vitrine idéale pour les candidats du noyau dur des Verts français.

« Le pilier, ici, c’est Guy Philippon, un militant de 84 ans qui prépare actuellement le dîner biologique pour Eva Joly », m’explique Patrick Farbiaz, secrétaire du 20ème, après une remarque malicieuse sur le shampoing autrefois sponsorisé par Nicolas Hulot. « Ici, les Verts obtiennent 30% des voix et il y a environ 200 adhérents ; historiquement, ils sont de la petite bourgeoisie ».

Pourquoi l’écologisme a-t-il autant de succès à Paris ? « C’est simple, personne ne s’oppose à l’écologie parce qu’ici il y a peu de voitures, c’est même difficile de trouver une pompe à essence. De plus, nous manquons d’espaces verts, d’où la création des AMAP, de potagers urbains, de cultures biologiques. Toutes ces choses-là sont une nécessité à Paris, pas une mode ! »

Le projet de route en Tanzanie

En octobre dernier, nous parlions du projet terrifiant de construire une route en plein parc national du Serengeti, en Afrique de l’est. La situation a plus ou moins changé, même si les informations récentes ne sont pas très claires.

En effet, le projet ne serait pas annulé mais repoussé, le gouvernement tanzanien ayant fait une annonce avant-hier au comité du Patrimoine mondial de l’Unesco (pour rappel le parc national du Serengeti est classé au patrimoine mondial de l’Unesco).

Il a expliqué qu’il maintenait son projet de construire une route (rappelons que cette route d’une longueur de 480km, traverserait sur environ 50 km le parc du Serengeti), traversant le nord du pays… mais que cette route ne serait pas bitumée entre Mugumu, à 12km à l’ouest du Serengeti, et Loliondo, à 57,6 km à l’est du parc national, ni sur les 53 km traversant le parc.

Sauf qu’à la base, cette route ne devait de toutes façons pas être bitumée, elle devait être formée de graviers! On l’a compris, il s’agit ici de poudre aux yeux… En effet, devant la pression, personne n’était prêt à prêter de l’argent pour ce lourd investissement décrié mondialement. L’idée est de procéder à petits pas, par conséquent…

Si ce projet de route voit le jour, d’ici 2015 la route sera empruntée par 800 véhicules par jour et en 2035, 3000 par jour, soit un véhicule toutes les 30 secondes pour environ plus d’un million par an. Cette route est à visée commerciale, ce seront donc principalement des camions qui l’emprunteront, on peut facilement imaginer le nombre d’accidents que subiront les animaux sur place…

Mais à côté de cela, grâce à une très forte mobilisation (un site contre le projet a bien évidemment vu le jour), le gouvernement tanzanien affirme qu’il serait en train d’étudier la construction d’une route contournant le parc par le sud, de Mugumu à Arusha. S’en tiendra-t-il là, c’est la question.

Il y a une carte de ce tracé alternatif via le sud, sur notre article cité plus haut. Plusieurs tronçons de cette route seraient déjà construits. Ce projet de contournement avait été proposé par 27 experts en biodiversité, car la route traversant le parc national de Serengeti est en plein dans le passage des migrations de plusieurs millions animaux, dont des gnous, des zèbres, des gazelles. Mais sur cette route migratoire se trouvent aussi les félins, les hyènes, et les crocodiles qui attendent dans la rivière Mara…

Cette énorme migration de 500 km, où les animaux traversent par milliers la rivière Mara, est un événement exceptionnel et très impressionnant ! Lors de la traversée de la rivière, les jeunes gnous tout juste nés suivent la troupe, les animaux épuisés par ces kilomètres parcourus se jettent par milliers dans les eaux parfois agitées de la rivière Mara, afin de rejoindre une terre plus riche et verdoyante au Masaï Mara.

Par ailleurs, la rivière Mara est le seul point d’eau constant pour une très large diversité d’animaux : oiseaux, mammifères, reptiles…

Voici une petite vidéo présentant ce très émouvant événement. Mais les reportages télévisés sur ce sujet sont très fréquents, c’est vraiment un spectacle à connaître et à voir. Un grand « classique » des documentaires animaliers !

L’auteur de cette vidéo a mis en ligne plusieurs petits reportages sur la Tanzanie; être vegan est une nouvelle culture, celle qui consiste à s’ouvrir au monde animal, à la vie sauvage, à sa beauté et à sa diversité, il faut donc regarder ces vidéos pour ouvrir son esprit aux beautés du monde sauvage.

La faune et la flore africaines subissent déjà d’énormes pertes, à cause du braconnage, du changement climatique (sécheresse pour l’Afrique), mais principalement de la destruction de la savane au profit de terres cultivables pour le « bétail », ce projet ne doit pas avoir lieu, le profit ne pas prendre le dessus sur des vies, sur la destruction de notre mère la Terre.

« Save the Serengeti » a mis en place une pétition avec l’aide d’experts scientifiques afin de stopper ce projet destructeur. A nous de faire passer le message!

« Le complexe de Médor »

Voici ci-dessous un petit texte bien méprisant envers les animaux, une fois de plus !

En effet, le texte se moque des difficultés psychologiques rencontrées par certains de nos amis animaux.

Ce n’est pas une découverte de savoir que n’importe quelle personne ayant eu un passé difficile aura une vie psychologiquement difficile. Or, l’article se moque honteusement des soins psychologiques que certains animaux reçoivent.

Afin de vivre en harmonie avec l’animal recueilli, ce genre de soins peut s’avérer être nécessaire car vivre correctement avec un compagnon poilu n’est ni inné ni spontané. Il faut écouter, apprendre, respecter et prendre patience.

Avec un titre aussi caricatural qui parle d’un « médor », on ne pouvait pas s’attendre à un texte merveilleux allant dans le sens de la compassion envers les animaux.

Quant à la conclusion, qui sous entend que les croquettes pour animaux sont dégueulasses – ce qui est bien le cas ceci dit – et qu’il ne faut pas se rabaisser à les goûter, l’auteur, dans son grand élan de critique inutile et condescendante, semble ignorer les aliments bio pour chiens et chats (dont il est ici question) et la bataille pour que nos amiEs disposent du meilleur pour eux et elles!

Répression en Espagne

Le 22 juin a eu lieu une série de perquisitions et d’arrestations en Espagne (Madrid, Asturias, Vizcaya, Galicia), contre des activistes d’Igualdad Animal (Egalité animale) et Equanimal. 12 personnes ont été arrêtées.

Le motif est une libération de 20 000 visons ayant eu lieu il y a quatre ans, en novembre 2007 à Santiago de Compostela.

Les deux associations sont non-violentes mais ne condamnent pas les actions de libération. On l’a compris : l’Etat espagnol veut évidemment faire la même chose avec Egalité animale que l’Etat autrichien avec l’association VGT.

Paralyser les activités, torpiller financièrement, criminaliser dans l’opinion publique…

De très nombreuses actions de soutien ont eu lieu dans différents pays (pas en France bien entendu, culture « Brigitte Bardot » oblige).

Pour les personnes nous lisant en Belgique, un rassemblement a lieu à Bruxelles le 29 juin à 14 heures devant l’ambassade espagnole (etenschapsstraat 19 / 19, rue de la Science, 1040).

Parmi les pays où ont eu lieu des rassemblements (dont voici quelques photos), on a l’Allemagne, l’Autriche, l’Argentine, le Canada, les îles Canaries, le Chili, la Croatie, la Colombie, la Grèce, la Hollande, Israël, l’Italie, le Mexique, la Nouvelle Zélande, le Pérou, la Pologne, la Grande-Bretagne, les USA, le Vénézuela…

Triste constat : en même pas 48 heures il y a des initiatives dans de nombreux pays (ce qui est bien), mais pas en France alors que l’Espagne est un pays voisin !

Les 20 ans de Sonic

« Sonic the Hedgehog », c’est Sonic le hérisson, le héros d’une série de jeux de type plate-forme pour consoles de jeux. Hier, on fêtait les 20 ans de ce jeu, décliné en plein de versions différentes depuis. Surtout que son super scénario vaut carrément le coup d’oeil!

Sonic le jeune hérisson peut se rouler en boule et courir à une vitesse « supersonique » (d’où le nom). Il doit combattre le professeur Eggman (le Dr. Ivo Robotnik en anglais), un scientifique fou qui… capture des animaux et en fait des robots !

Sonic va donc détruire les robots sur sa route qui l’empêchent de libérer les animaux. Dans Sonic 2, le scénario est le même. Le professeur Eggman / Robotnik enlève de nouveau les animaux, tout en dirigeant d’une main de fer les usines, les raffineries et les villes…

Sonic est cette fois aidé d’un autre animal, un renard (appelé Miles « Tails » Prower et qui, bizarrement, a deux queues).

De manière vraiment intéressante, certains niveaux du jeu se déroulent dans des endroits très symboliques. On a ainsi la « zone de l’usine chimique » avec un liquide toxique qui submerge certains endroits, ou bien encore la « zone de l’océan de pétrole » car les raffineries du professeur Robotnik versent leur pétrole dans la mer qui devient noire !

La nature est omniprésente dans les jeux Sonic, et dans la 11ème version du jeu (sortie en 2008) on a même un Sonic et un Sonic-Garou, Gaïa contre la Gaïa sombre !

On reconnaît ici l’esprit de la culture japonaise (avec toutes ses limites mystiques comme nous l’avions constaté pour les films de Miyazaki par exemple). En tout cas, la série télévisée franco-américaine présentant le dessin animé « Sonic le rebelle », a elle zappé les animaux…

Tout cela pour dire que Sonic est un symbole bien sympathique : quelqu’un qui libère des animaux qu’un savant humain fou veut transformer en robots, c’est très parlant ! Surtout quand ce savant est dans une logique industrielle de pollution et de combat contre la nature !

25 dauphins sauvages capturés pour un hôtel de luxe

Nous avions déjà parlé d’un hôtel-casino à Las Vegas qui avait créé un ranch avec des lions, au nom de la préservation de l’espèce !

Maintenant c’est l’hôtel de luxe, et casino, Resorts World Sentosa à Singapour, qui s’octroie le droit de capturer des dauphins sauvages afin de les cloîtrer dans leur hôtel.

Encore une fois au nom de la préservation des océans et des dauphins…

On peut lire leur démarche honteusement mensongère sur la page d’accueil de leur site :

Research, public education and conservation efforts for marine life are the cornerstones of the Marine Life Park. Resorts World aims to educate and enrich the understanding and protection of the oceans, and the Marine Life Park will serve as a showcase for ocean science education, research and stewardship.

Ce qui signifie:

Recherche, éducation du public et les efforts de conservation de la vie marine sont les pierres angulaires du Parc de la Vie Marine. World Resorts vise à éduquer et à enrichir la compréhension et la protection des océans, et le Parc de la Vie Marine servira de vitrine pour les sciences de la mer d’éducation, de recherche et d’intendance.

Le monde du luxe n’échappe pas du tout à l’exploitation animale, comme en témoigne par exemple l’alimentation : foie gras, caviar d’escargots, homard. Là, le prétexte est la « science »…

Et donc, 25 dauphins ont été retiré de leur milieu naturel dans l’archipel des Salomon afin de compléter la « collection » d’animaux marins qui vont s’y entasser pour le petit plaisir de touristes fortunés.

En effet, cet aquarium sera d’une taille énorme à son ouverture en 2012, regroupant pas moins de 700 000 animaux marins prisonniers dans 55 millions de litres d’eau.

Il y a 2 ans, cet hôtel avait fait parler de lui à cause d’un projet de capture d’un requin-baleine (qui est le plus grand poisson du monde avec ses 18 mètres de long), qui a heureusement échoué grâce au diverses protestations émanant d’une pétition internationale et de groupes écologistes dont le Sea Shepherd.

Voici un site internet (en anglais) d’un groupe de militantEs de Singapour qui se bat pour ces dauphins et une pétition a été mise en place par « avaaz » qui est un « mouvement mondial en ligne qui donne aux citoyens les moyens de peser sur les décisions politiques mondiales » afin de libérer ces dauphins sauvages (la présentation de la pétition est lisible ci-dessous en citation).

Même si le principe peut être bien, il est regrettable qu’il ne soit question que de libérer uniquement les dauphins sauvages. L’aquarium comporte des raies, des poissons (100 000!!), des coraux qui eux aussi ont droit à la liberté. Et qui eux aussi ne supportent pas l’enfermement et se meurent d’ennui.

Chers amis,

Un banc de dauphins nageaient paisiblement à Samoa lorsque le filet s’est refermé sur eux par derrière — emprisonnant 25 dauphins sauvages destinés à la toute dernière attraction d’un hôtel de luxe. Ils sont en ce moment enfermés dans de petits bassins, affamés — mais nous pouvons les libérer.

Pour les dauphins sauvages, la captivité est une torture, leur puissant sonar rebondissant sur les murs et revenant sur eux — comme s’ils étaient enfermés dans une maison aux mirroirs infinis. La plupart meurt jeune de maladie provoquée par le stress, et certains vont même jusqu’à se laisser mourir.

Si le puissant complexe Resorts World Sentosa parvient à les maintenir en captivité, alors la moitié de ces dauphins décèdera durant les deux premières années — et cela légitimera la pratique, largement interdite, consistant à capturer des dauphins à l’état sauvage. Nous ne pouvons pas laisser cela se produire — utilisons nos voix pour les libérer.

Resorts World a été contraint d’abandonner son projet d’exposition de requin-baleine il y a deux ans à cause du gigantesque tollé qui menaçait sa réputation. Envoyons dès maintenant un appel massif pour libérer ces créatures magnifiques et intelligentes — et pour en faire un tournant dans le combat pour la fin du commerce mondial des dauphins sauvages. Lorsque nous atteindrons 500 000 signatures, notre pétition sera remise à Resorts World et aux médias. Signez maintenant et faites suivre ce message à tous:
http://www.avaaz.org/fr/saddest_dolphins_fr/?vl

Le commerce effroyablement cruel de dauphins sauvages a été interdit dans de nombreux pays, du Royaume-Uni au Costa Rica. Le terrifiant processus de capture comprend un transfert en eaux peu profondes où jusque la moitié des dauphins se noient ou meurrent de leurs blessures avant même d’avoir été pris.

Si nous forçons Resorts World à libérer ces dauphins sauvages dès maintenant, un message fort sera ainsi envoyé aux autres complexes hôteliers, ce qui contribuera à remettre en cause toute l’industrie de la capture. Nous pouvons aussi donner une seconde vie à ces dauphins — Ric O’Barry, expert réputé des dauphins, a proposé de les réhabiliter dans leur milieu naturel.

Resorts World prétend que leur « programme de spa interactif » participera à la guérison d’enfants malades ou handicapés — mais il n’y a aucune preuve scientifique démontrant l’effet de cette technique, pour laquelle des parents désespérés payent des milliers, en quête d’un traitement imaginaire.

Ils affirment également que leurs programmes favorisent la protection des espèces — mais les campagnes de capture de dauphins sont aussi des expéditions de chasse. Les dauphins « dignes d’être exposés » sont épargnés tandis que les autres sont abattus. En commandant des dauphins capturés à l’état sauvage, Resorts World fait grimper la demande pour ces chasses barbares.

Le commerce de dauphins capturés doit prendre fin. Le monde avance doucement mais sûrement dans cette direction, et notre intervention pourrait créer un précédent important.

Resorts World a déjà cédé à la pression par le passé, et il ne pourra pas laisser son image prendre un nouveau coup. Unissons nos voix au plus vite pour libérer les dauphins les plus tristes au monde et pour remporter une bataille déterminante dans la lutte pour la libération des dauphins menacés de connaître une vie courte et malheureuse en captivité.

Signez maintenant et faites suivre ce message à vos amis et à vos proches :  http://www.avaaz.org/fr/saddest_dolphins_fr/?cl=1110826301&v=9362

Les dauphins sauvages sont incroyablement joueurs, amicaux et attentionnés, mais aussi extrêmement intelligents — des créatures absolument fascinantes.

Dans le monde que nous voulons tous, les dauphins ne sont pas chassés, enfermés ni abattus — ils sont traités avec le respect que mérite chaque vie. Aujourd’hui, en agissant pour leur liberté, nous faisons un pas, certes petit mais important, vers la réalisation de ce monde.

Avec espoir,
Ricken, Ben, Morgan, Alice, Shibayan et toute l’équipe d’Avaaz – jeudi 9 juin 2011

 

LTD: écologie radicale et libération animale

LTD change de « look » à l’occasion de cet été 2011 ! Nous avons ouvert en octobre 2008 et très vite nous avons tenu le rythme d’au moins un article par jour. C’est quelque chose que nous trouvons très bien, parce qu’il y a plein de choses à dire sur les animaux, les végétaux et la Nature !

Mais justement nous désirons améliorer deux aspects : d’abord, nous avons voulu produire du matériel militant (au format PDF par exemple, afin d’être disponible à l’impression). Ensuite, nous ne voulions renforcer la dimension culturelle positive et constructive.

Or, le problème de poster un article par jour est qu’on ne peut pas se concentrer sur cela. LTD risque de se transformer en blog d’informations… Alors que LTD, c’est bien plus que cela : ce sont des personnes vegan straight edge, avec une culture, une réflexion, un engagement pour les animaux et la planète.

Nous avons donc voulu que LTD reflète davantage cette existence et cette démarche. C’est le sens du nouveau « look. » Bien entendu, nous allons continuer tout autant régulièrement, avec parfois un intervalle d’un, deux ou trois jours. Ceci afin de produire encore plus de choses pour contribuer à la culture vegan straight edge !

Il n’y aura donc pas moins de choses sur LTD, mais bien plus !

Nous n’avons pas besoin de drogues, Gaïa nous suffit ! Pas de compromis dans la défense de notre mère la Terre !

Comment désactiver le wifi chez soi?

Un petit rappel technique de l’association Robin des Toits!
Par défaut, la plupart des « box » ADSL ont l’option wifi activée, source permanente (*) d’émission « type téléphonie mobile » dont la toxicité a été prouvée scientifiquement. (**) 

Voici comment désactiver le Wifi pour s’en protéger et ne plus en faire « profiter » ses voisins !

(*) Un Wifi non-désactivé émet en permanence, que l’ordinateur soit allumé/connecté ou pas.

(**) Les ondes du wifi sont des hyperfréquences (micro-ondes) pulsées en extrêmement basses fréquences (ELF) du type téléphonie mobile dont la nocivité a été démontrée notamment par le rapport scientifique Bioinitiative.

En préliminaire, quelques rappels 

La structure physique de l’émission « type téléphonie mobile » (dont le Wifi) est composite. Elle est triple :

– une hyperfréquence, ou micro-onde,
– une gamme de très basses fréquences,
– une multipulsation chaotique, c’est-à-dire sans résonance de rythmes.

Bien qu’à faible puissance électrique (0,1W env.), la fréquence particulière des émissions Wifi (~2450Mhz : fréquence d’agitation des molécules d’eau utilisée dans les fours micro-ondes) la rendent particulièrement toxique car émise en permanence et accompagnée d’ondes pulsées en extrêmement basses fréquence, qui perturbent l’activité électrique du cerveau.

Voir : le syndrome des micro-ondes – dossier scientifique

Sachez également que vous pouvez incommoder des voisins « électrosensibles », même en ne l’utilisant que la journée et en l’éteignant la nuit. L’idéal étant l’utilisation du câble Ethernet ou USB et la désactivation du Wifi expliquée ci-dessous.

Voir : la rubrique électrosensibilité

[u]Même si vous ne le ressentez pas physiquement[u], sachez que le Wifi (au bureau comme à domicile) en raison de sa structure particulière d’ondes (pulsées en extrêmement basses fréquences), vous expose à ces principaux effets biologiques :

– la perte d’étanchéité de la barrière sang-cerveau (barrière hémato-encéphalique ou BHE),
– la perturbation de production de la mélatonine,
– la déstabilisation des régulations membranaires,
– les dommages génétiques.

NB : Le gouvernement allemand lui-même, recommande l’utilisation des connexions filaires pour raison sanitaire (Fibre optique ou cuivre pour le déploiement industriel, USB ou Ethernet / RJ45 en intérieur), qui procurent une plus grande fiabilité technique (meilleure stabilité, meilleur débit, meilleure confidentialité) tout en préservant la santé. Et de désactiver l’option Wifi, qui est activée par défaut sur la plupart des modem fournis pour l’accès à Internet par ADSL.

En maintenant, désactivons le wifi
(Merci aux visiteurs ayant contribué à enrichir cette rubrique)

Voici le cas général le plus simple (voir les « autres cas » plus bas) pour désactiver le wifi de sa box ADSL :

– Tapez 192.168.1.1 dans la barre d’adresse (tout en haut) d’un navigateur Internet
– si nécessaire s’identifier (par défaut sur Livebox le login et le mot de passe est « admin » – consultez la documentation fournie, visitez les forum ou appelez votre service client pour connaître ce couple identifiant/mot de passe défini par défaut)

– Trouvez l’option (la case à cocher généralement) wifi à cocher ou à décocher selon les cas puis validez.

> Sur Livebox Orange Inventel v1, il faut choisir sécurité dans le menu à gauche puis 802.11g et décocher le cas échéant la case « activer le wifi » puis valider.

> Sur Livebox Orange Inventel v12, il y a un bouton on/off pour désactiver le Wi-fi.

> Sur Livebox Orange Sagem, sélectionnez la rubrique : Réseau sans fil puis voir dans la rubrique ‘Service Réseau sans fil’ , s’il est activé cliquez sur Désactiver
Ensuite Sauvegarder la configuration comme proposé.
Eteindre puis rallumer la livebox et attendre que l’initialisation soit terminée. Vérifier le Voyant correspondant au WiFi qui doit etre éteint : la Box a cessé d’émettre.

> Sur les Neuf Box, un onglet « Wifi » permet d’en désactiver facilement l’option. Si vous avez un menu Hotspot (Neufbox, version 4) permettant de faire de votre modem un point d’accès Wifi communautaire, veillez à en désactiver l’option également.

> SFR Box (dernière génération de NeufBox) : le ‘Hotspot’ (Wifi communautaire) est activé par défaut, en plus du Wifi domestique ! Il faut donc veiller à les désactiver tous les deux, en s’identifiant sur le 192.168.1.1
Puis aller sur l’onglet Wi-fi et cliquer sur Configuration et « désactiver ».
Pour le communautaire, cliquez dans l’onglet Hotspot. Cliquer sur Configuration et « désactiver ».

Vérifiez, selon les types de modem, que le voyant correspondant au Wifi est bien éteint après cette opération.

Attention !! en cas de réinitialisation sur la plupart des box (non pas l’interruption électrique du modem mais via une opération de maintenance volontaire – parfois effectuée par un technicien venu à domicile), l’option Wifi est alors réactivée – par défaut.

Autres cas de Box ADSL :
(Merci aux contributeurs)

> Pour les Bbox (box Bouygues Telecom) récentes, un bouton de désactivation se trouve sur le devant de la box. En restant appuyé, le bouton s’allume (marche) ou s’éteint (arrêt).

> Pour les Freebox (non HD), il faut s’identifier sur le site de Free en allant sur ‘Mon Compte’ (lien en haut).
Saisissez l’identifiant qui est votre numéro de téléphone (en 01, 02, 03, 04 ou 05) et le mot de passe qui est celui qui vous a été communiqué dans votre courrier de confirmation d’abonnement (par défaut, sinon celui que vous aurez volontairement défini).
Une fois identifié(e), vous obtenez un menu à gauche comprenant : téléphonie, internet, etc…
Cliquez ‘Internet’. Vous obtenez alors un menu qui vous permet de choisir la « configuration du réseau Wifi » (un des premiers liens du menu).
Vous obtenez alors une page de configuration du Wifi dont la première case ‘Activer’ en face de ‘Souhaitez-vous activer ce service’ est à décocher pour désactiver le Wifi de la Freebox.
Un message vous indique de redémarrer le modem. (débranchez puis rebranchez l’appareil).

> Freebox HD :
L’option wifi n’est pas activée par défaut sur les Freebox HD (V5).
Mais la FREEPHONIE, le Wifi communautaire, est activée par défaut.

Pour désactiver le wifi , rendez-vous sur votre interface de gestion à http://subscribe.free.fr/login/ et allez dans la rubrique INTERNET, puis cliquez sur Configurer mon réseau WiFi Freebox et cochez la case Eteindre le module (tout en haut) et décochez la case Activer le réseau wifi personnel (juste en bas) puis débranchez votre Freebox et rebranchez-la.

Pour désactiver la Freephonie (wifi communautaire), allez sur votre interface de gestion à http://subscribe.free.fr/login/ et allez dans la rubrique INTERNET, puis cliquez sur Mes autres fonctions : IPv6, Freephonie, SMTP sortant, diodes et décochez la case Réseau Freephonie. Puis débranchez votre Freebox et rebranchez-la.

NOUVEAU : vous pouvez désormais profiter des appels illimités vers les mobiles depuis la Freebox v5 : http://www.01net.com/editorial/532522/les-appels-vers-les-mobiles-en-option-sur-les-freebox-v5-maj/

> Freebox Révolution (v6) :
Pour désactiver la Freephonie et le Wi-fi personnel sur la Freebox Révolution, désactivez la carte wifi depuis l’interface de gestion : rubrique internet puis configuration réseau wifi, cochez l’option « Eteindre le module Wifi »

Pour résilier le Freewifi de la Freebox Révolution, veuillez accéder à l’interface de configuration web Freebox Server : http://mafreebox.freebox.fr : à la rubrique wifi, veuillez choisir l’onglet Freewifi.

Les techniciens nous ont dit que l’on pouvait désactiver l’option DECT sur la Freebox Révolution depuis le menu digital Freebox Server, en choisissant « téléphonie » puis « enregistrements DECT » et choisir ‘fermer’ MAIS CETTE OPTION NE MARCHE PAS, le DECT continue d’émettre !
Nous avons écris à Free, qui ne nous a pas fourni de réponse valable. La seule solution en attendant est de recouvrir la box d’aluminium mais cette solution est loin d’être parfaite car ce DECT est très fort.
De plus, les télécommandes marchent en Wi-fi !

> Neuf / Club Internet ADSL :
Démarche du ‘cas général’ sauf qu’il faudra saisir « root » (sans les guillemets) comme login et « clubadmin » (sans les guillemets) comme mot de passe.

> Télé 2 Box :
Accéder au modem tele2 (par le logiciel fourni – voir dans liste des programmes à Tele2)
Cliquer Réseau privé (sur la liste à gauche)
Cliquer Interfaces
Point d’accès sans fil apparaît (avec la configuration en dessous)
Cliquer sur configuration (en haut à droite souligné et en rouge)
Décocher la case interface activée (première ligne cela enlève V dans la case)
Valider
(Vérifier que le voyant Wlan est éteint sur la Box)

> Alice Box :
2 méthodes :
1- Lancer CD installation
Menu : « Accéder au menu d’options avancées »
Menu : « Réseau sans fil »
Décocher la case « wifi activé » puis cliquer sur le bouton Sauver/Appliquer
Attendre la mise à jour de la page web (se fait automatiquement)
Redémarrer l’Alice Box
OU
2- Taper dans la bare d’adresse d’un navigateur web : 192.168.1.1 et saisir les login et password permettant d’accéder à l’interface dite de niveau 2
Login : support
Password : dvguhbti

ou

Login : alice
Password : alice

Menu de gauche : réseau sans fil : décocher la case « wifi activé »
Menu de gauche : Gestion:Sauver/redémarrer -> confirmer par le bouton au milieu de la page (reboot du modem)
La diode correspondant au wifi est alors éteinte

> Darty Box :
Tapez 192.168.1.254 via le navigateur Internet
Si nécessaire s’identifier (le login est « DartyBox » par défaut et le mot de passe « 1234 »)
Choisissez le menu ‘Réseau Wifi’ à gauche puis trouvez l’option Wifi à désactiver.
NB : vous authentifier en mode expert au besoin :
Nom de l’utilisateur : DBAdmin
Mot de passe : dbox1234

> Pour Numéricable, il est écrit sous le modem comment le configurer :
tapez 192.168.1.0 dans la barre d’adresse de votre navigateur puis saisissez l’identifiant « admin » et le mot de passe « password ».
Un onglet « connexion sans fil » vous permettra de désactiver l’option Wifi.

NB : Vérifiez, selon les types de modem, que le voyant correspondant au Wifi est éteint.

Voilà, c’est fait , votre wifi est désactivé. Reste « plus qu’à » convaincre vos voisins d’en faire autant !… Ces quelques articles pourront vous y aider :

Informer vos voisins pour qu’ils coupent leur Wifi – affichettes à coller dans votre hall d’immeuble

Informations essentielles sur la téléphonie mobile par Robin des Toits ;

LIVRE Gratuit du Dr Jean Pilette : ‘Antennes relais de téléphonie mobile, technologies sans fil et santé’ ;

Téléphonie mobile, Wifi, Wimax : un scandale sanitaire ;

Téléphone portable, WiFi et CEM : baisse de la fertilité masculine ;

«Wifi : surfer sans fil mais pas sans risque !» – Article d’Alternative Santé sur les dangers du wifi – Oct. 2007 ;

« Insu-PORTABLES ? » : émission ‘Objecteur de croissance’ sur les pollutions électromagnétiques (Wifi, GSM…) – 01/03/2007 ;

Interview de Marc Cendrier, chargé de l’information scientifique à Robin des Toits – Radio ‘Ici et Maintenant’ – 22/02/2007 ;

‘Lettre ouverte aux parents, enseignants et conseillers scolaires en ce qui concerne les réseaux WiFi dans les écoles’ – Dr Magda HAVAS – 05/05/2009 ;

Résolution du Parlement européen – Textes adoptés au 04/09/2008 ;

Le Danger WIFI : Enquête de la revue ‘Choc’ – janvier 2009 ;

Eléctrosensibilité : témoignages et débat avec le Pr Belpomme – le ‘Grand Direct’ d’Europe 1 – 04/11/2008 ;

Appels de médecins ou d’experts ;

Dangers des champs électromagnétiques de la téléphonie mobile : O²Zone TV – interview du Dr Souvet – 28/06/2008 ;

‘Confirmation des risques de cancers causés par les micro-ondes’ – ISIS – 24/05/2007 ;

‘Comment allons-nous lutter contre les radiations ambiantes en augmentation constante ?’ – Pr Olle Johansson ;

Avis du CSIF-CEM sur les effets des radiofréquences sur la BARRIÈRE HÉMATO-ENCÉPHALIQUE – 11/04/2003 ;

Mécanismes : LES CEM ET LA MEMBRANE CELLULAIRE – CSIF CEM – 2003 ;

Téléphones cellulaires, radars et santé : ‘les normes d’exposition aux rayonnement électromagnétiques ne sont pas réalistes’ – août 2002 ;

ETUDE : surmortalité des rats soumis aux ondes GSM / Wifi à faibles doses sur le long terme : RTBF et RTL-TV du 24/06/2008 ;

Rapport BIOINITIATIVE (Août 2007) : le résumé des conclusions scientifiques sur les effets sanitaires de la téléphonie mobile ;

‘Evaluation du risque de radiation par les appareils de tous les jours’ – Communiqué de l’Agence Européenne de l’Environnement – 17/09/2007 ;

Rapport du CSIF-CEM (2003) sur les antennes relais de la téléphonie mobile ;

Résumé des mécanismes des champs électromagnétiques – CSIF CEM ;

Le gouvernement allemand déconseille l’exposition aux rayonnements des réseaux sans-fil – Août 2007 ;

Les assureurs n’assurent plus ‘les dommages de toute nature causés par les champs et ondes électromagnétiques’ ;

‘Les dangers du WiFi minimisés par l’Afsset’ – Mondeinformatique.fr : 09/10/2007 ;

‘Le calvaire des électro-sensibles’ : France Info – 17/11/2008 ;

La Bibliothèque Nationale de France renonce au WiFi ;

‘Les dangers du Wifi’ – JT de France 2 (20h) du 11/04/2008 ;

‘Portables, Wifi : ondes dangereuses ?’ – Emission ’66 Minutes’ sur M6 – 20/05/2008 ;

‘Wifi, un danger pour la santé ?’ – Documentaire de la BBC diffusé sur Planète le 27/02/2008 ;

‘Ondes : protégez vos enfants’ – M6 : 100 % mag / 24/04/2008 ;

‘Angleterre, Allemagne, Autriche… le wi-fi interdit dans les écoles’ – Le Parisien 09/02/2008 ;

‘Le Wifi est-il dangereux pour l’homme ?’ : Santé Magazine – 15/12/2007

2/ Pour désactiver le Wifi de l’ordinateur
Les ordinateurs portables équipés en Wifi ont parfois un interrupteur sur le devant permettant de couper l’émission/réception de l’ordinateur. Sinon, il peut s’agir d’un logiciel pré-installé qui permet d’en activer et de désactiver le Wifi.
Pour les ordinateurs domestiques et les stations de travail professionnels non portatifs et qui sont équipés d’une carte Wifi, il faudra veiller soit à désactiver le « réseau sans fil » des propriétés du réseau (*), soit, à défaut , à démonter physiquement la carte wifi.

(*) Sous Windows, cela se passe sous Panneau de Configuration > Connexions réseau > clic droit sur l’icône Sans fil > Désactiver.

Enfin, il est important de savoir et de diffuser le fait que le téléphone sans fil domestique appelé DECT émet le même type d’ondes et aux même fréquences que le Wifi (~2450Mhz, fréquence d’agitation des molécules d’eau) et que ces appareils ont une base émettant en permanence et dans un rayon de plusieurs mètres des ondes « pulsées en extrêmement basses fréquences » de type téléphone mobile. Or, la particularité de ces bases est d’émettre en permanence même quand le téléphone n’est pas en communication (NB : idem pour le Wifi, qui émet même lorsqu’il n’y a pas d’activité, Internet par exemple). Il est donc conseillé d’utiliser des téléphones fixes qui soient filaires.

Pour le Wifi, il est indiqué de le désactiver une fois pour toute et d’utiliser des câbles réseaux ou dans le pire des cas la technologie CPL (Courant Porteur en Ligne) qui utilise le réseau électrique pour faire transiter l’information mais augmente considérablement le champ électromagnétique de la maison si, comme dans la majorité des cas, les câbles électriques ne sont pas blindés. Il faudra alors utiliser cette solution CPL en dernier recours et sur des périodes courtes à défaut de câbler votre habitation convenablement (réseau Ethernet par câbles RJ45) ou de pouvoir blinder votre réseau électrique.


Conclusion : Une fois le Wifi désactivé, à la fois sur votre modem et sur votre ordinateur (portable) le cas échéant, passez le message à vos voisins.
Si vous avez besoin d’utiliser votre ordinateur à longue distance de votre modem, pensez qu’il est toujours possible de passer les câbles le long des plinthes (ou dans les plinthes lorsqu’on rénove). Cela vous assurera un meilleur débit, une meilleure stabilité de connexion et une plus grande confidentialité dans votre activité Internet.

NB : Concernant le CPL (Courant Porteur en Ligne), ce dernier augmente considérablement le champ électromagnétique de votre maison et n’est pas conseillé. Il faut quoiqu’il arrive le débrancher autant que possible.
Le CPL n’est sécurisé que si vous utilisez un réseau électrique blindé (Ce qui est très rarement le cas, même dans les constructions neuves).

Concrètement, Prenez un câble de même couleur que le mur. Faites le passer le long des plinthes et percez murs et boiseries pour le passer entre deux pièces.
Peignez ce câble au besoin.
Pour le fixer, achetez des cavaliers, ce sont ces petits clous doubles et arrondis pour fixer des câbles le long des plinthes ou sur les murs.
Et le tour est joué !


NB : l’association Robin des Toits, qui a développé ce site, est absolument favorable à Internet dans des conditions de sécurité sanitaire. Ce qui implique :
– un réseau cuivré ou par fibre optique pour les infrastructures
– un réseau câblé (RJ45 ou USB) pour l’Internet, au travail comme à domicile et la désactivation du Wifi, qui est à la fois nocif sur le plan sanitaire et techniquement moins fiable.

Rivière, en toi terre est frisson, soleil anxiété

Voici un poème de René Char, intitulé La Sorgue. Il est très intéressant de voir que le chant lyrique sur cette rivière du Vaucluse n’arrive pas à dépasser la vue passive d’un panorama et surtout d’un paysage. On a, en effet, dans le « pays », un « équarrisseur », la personne qui assassine les « bêtes de trait ou de somme. »

Résumer la nature à un paysage est une grosse erreur!

Rivière trop tôt partie, d’une traite, sans compagnon,
Donne aux enfants de mon pays le visage de ta passion.

Rivière où l’éclair finit et où commence ma maison,
Qui roule aux marches d’oubli la rocaille de ma raison.

Rivière, en toi terre est frisson, soleil anxiété.
Que chaque pauvre dans sa nuit fasse son pain de ta moisson.

Rivière souvent punie, rivière à l’abandon.

Rivière des apprentis à la calleuse condition,
Il n’est vent qui ne fléchisse à la crête de tes sillons.

Rivière de l’âme vide, de la guenille et du soupçon,
Du vieux malheur qui se dévide, de l’ormeau, de la compassion.

Rivière des farfelus, des fiévreux, des équarrisseurs,
Du soleil lâchant sa charrue pour s’acoquiner au menteur.

Rivière des meilleurs que soi, rivière des brouillards éclos,
De la lampe qui désaltère l’angoisse autour de son chapeau.

Rivière des égards au songe, rivière qui rouille le fer,
Où les étoiles ont cette ombre qu’elles refusent à la mer.

Rivière des pouvoirs transmis et du cri embouquant les eaux,
De l’ouragan qui mord la vigne et annonce le vin nouveau.

Rivière au coeur jamais détruit dans ce monde fou de prison,
Garde-nous violent et ami des abeilles de l’horizon.

Lauvergeon part, les problèmes de la filière nucléaire restent

La présidente d’AREVA a été poussé dehors; l’occasion d’un petit bilan par le réseau Sortir du Nucléaire.

Le départ de la présidente d’Areva illustre la crise morale dans laquelle la filière nucléaire s’enferre. Cuisant échec de l’industriel français à Abou Dhabi, naufrage financier des chantiers EPR en Finlande et à Flamanville, effets d’annonce opportunistes depuis la catastrophe de Fukushima : les casseroles s’accumulent et l’éviction d’Anne Lauvergeon consacre ce délitement.

En place depuis 1999, Anne Lauvergeon laisse derrière elle un bilan désastreux. La technologie EPR, dont elle s’est faite le chantre obstiné, est aujourd’hui une faillite technologique, industrielle et commerciale manifeste.

Le chantier de Flamanville accusait, en juillet dernier, déjà deux ans de retards et s’accompagnait d’un surcoût d’au moins 2 milliards d’euros ; tandis que celui d’Olkiluoto, en Finlande, aurait du être achevé en avril 2009, et génère d’ores et déjà des indemnités de retard qui se chiffrent à plus de 3 milliards d’euros, payées par le contribuable français.

Si Anne Lauvergeon a été l’un des artisans d’une politique énergétique et de choix industriels consternants, elle n’en a pas été le seul cerveau. Son éviction est un constat d’échec qui n’efface pas la responsabilité partagée de nos décideurs. Elle n’éludera pas davantage la nécessité de mettre un terme aux dommages environnementaux graves provoqués par le nucléaire et de se tourner vers les solutions énergétiques d’avenir.

Pour le Réseau « Sortir du nucléaire », l’éviction d’Anne Lauvergeon ne saurait marquer un nouveau départ pour l’industrie nucléaire française. Ce « remaniement » n’est que l’épisode d’un jeu de chaises musicales qui consiste à “changer quelque chose pour que rien ne change”.

En tant que successeur d’Anne Lauvergeon, Luc Oursel, numéro deux d’Areva et proche de la sortante, aura pour mission de “mettre en œuvre un plan d’amélioration de la performance de l’entreprise afin de renforcer sa compétitivité et de poursuivre son développement » (1). Cette feuille de route présage une politique d’exportation agressive, et plus que jamais des concessions sur la sécurité des centrales au détriment de leur sûreté, en France comme à l’étranger.

Quels que soient les changements de style qu’imposera le futur président d’Areva, aucune nomination, aucune alternance ne pourra changer la réalité des faits : la construction d’un réacteur nucléaire est un gouffre financier ; les déchets radioactifs sont dangereux pendant plusieurs dizaines de générations et ne sont pas recyclables ; la survenue d’autres catastrophes nucléaires est une évidence statistique ; enfin, la France s’égare dans une posture énergétique dépassée et contre-performante en termes économiques et environnementaux à l’heure où, résolument tournés vers l’avenir, ses voisins européens choisissent la sortie du nucléaire.

Alors qu’à cette époque de l’année les “perles” du bac fleurissent, le Réseau « Sortir du nucléaire » présente une anthologie des fausses-vérités de la VRP du nucléaire français. Parmi les pépites d’ « Atomic Anne » : « l’EPR peut résister au crash d’un avion de ligne », « Les déchets sont recyclés à 96 % » (2), « Le nucléaire, ça ne fait pas de CO2 » (3),« Le nucléaire ne produit que de toutes petites quantités de déchets » (4),« La transparence, j’y crois » (5), « Si les femmes sont plus antinucléaires que les hommes, c’est parce que l’hémisphère droit de leur cerveau, siège de l’irrationnel, est plus développé» (6), « le Japon ne traverse pas une crise nucléaire » (7), « Fukushima est un rappel à l’ordre » (8), « S’il y avait des EPR à Fukushima, il n’y aurait pas de fuites possibles dans l’environnement, quelle que soit la situation » (9)…

Notes :

(1) : http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRWEA640020110616

(2) : http://www.radiobfm.com/edito/info/60635/anne-lauvergeon-le-nucleaire-est-une-partie-de-la-solution-aux-problemes-des-rejets-de-co2-et-de-lindependance-energetique-/

Le reportage « Déchets, le cauchemar du nucléaire » (ARTE France, Laure Noualhat et Eric Guéret, 2009) nous apprend pourtant que la grande majorité des déchets destinés au « recyclage » finissent stockés à l’air libre en en Russie, dans des conditions de sécurité à proprement parler inexistantes.

(3) France Info, le 7 décembre 2009. Pourtant, tout au long du cycle du nucléaire (extraction de l’uranium, enrichissement…) et de la construction des centrales, des quantités très importantes de gaz à effet de serre sont émises. Pour en savoir plus : www.dont-nuke-the-climate.org

(4) France Info, le 7 décembre 2009. Elegante façon d’éluder la question de la dangerosité de ces déchets…

(5) 13 octobre 2008 sur le plateau du Grand Journal de Canal +

(6) Entendu lors d’une conférence à Marcq en Baroeul (Nord), le 8 décembre 2008

(7) http://www.lepoint.fr/monde/selon-lauvergeon-le-japon-ne-traverse-pas-une-catastrophe-nucleaire-15-03-2011-1306516_24.php

(8) http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRLDE7530BC20110604

(9) http://www.lexpress.fr/actualites/1/economie/lauvergeon-avec-l-epr-il-n-y-aurait-pas-eu-de-fuites-a-fukushima_973104.html

Pollution en Orissa à cause de l’exploitation de bauxite

En Inde, dans l’état de l’Orissa, la montagne est exploitée et meurtrit à cause de l’exploitation de bauxite par une filiale de la société Vedanta. Voici ici un résumé de la situation.

Mais, « heureusement » en octobre 2010 le gouvernement indien a décidé de rejeter le projet d’agrandissement (capacité 6 fois plus grande) d’une raffinerie d’alumine qui appartient à une filiale de Vedanta Resources. Comme nous l’avions mentionné dans l’article, le projet de Vedanta ne respecte pas les lois indiennes relatives à l’environnement.

Par ailleurs, le ministère de l’Environnement et des Forêts avait déjà rejeté en août un projet d’exploitation minière de bauxite dans les collines de Niyamgiri, projet proposé par une autre filiale de la société Vedanta Resources, Sterlite India. La raison est toujours la même, ce projet bafouerait les lois relatives à l’environnement et aux forêts, ainsi que les droits humains des adivasis, dont les Dongrias Kondhs dont nous faisions déjà référence.

Mais les problèmes existent et persistent à cause de ces bombes à retardement. En effet, en Inde va arriver la période de la mousson – où la pluie très abondante charrie les terres – et il y a déjà un problème de fuite sur le bassin contenant les toxiques boues rouges, menaçant ainsi les 12 villages alentours ainsi que la faune et la flore !

Le bassin posant des problèmes de fuite contient 92 milliards de résidus toxiques et radioactifs issus du raffinage de la bauxite.

Une campane urgente d’envois de mails de protestation a été mise en place par Amnesty International, dont l’appel est reproduit ci-dessous.

Afin de constater l’ampleur de la situation, et les mensonges donnés à la population locale, on peut lire ici (soit en HTML soit en PDF) un rapport témoignant de l’indifférence totale et de la négligence de la population, qu’elle soit humaine, végétale et animale…

Action urgente: Inde. Menace de fuites de déchets toxiques

AU 155/2011, ASA 20/021/2011, 26 mai 2011

ENVOYEZ VOS APPELS AVANT LE 7 JUILLET 2011.
Vérifiez auprès de votre section s’il faut encore intervenir après la date indiquée ci-dessus. Merci.

En Inde, plus de 4 000 familles risquent fortement d’être touchées par des fuites du bassin à boue rouge de Vedanta au moment de la saison des pluies, qui commencera en juin. Des informations ont déjà fait état de deux fuites au cours des deux derniers mois ; le niveau de boue dans le bassin a déjà augmenté, menaçant la sécurité, la santé et les moyens de subsistance de la population.

Le 5 avril et le 16 mai 2011, à la suite de fortes averses, la population locale de l’État d’Orissa a signalé des fuites à travers la paroi du bassin à boue rouge de 28 hectares, qui appartient à Vedanta Aluminium et est géré par la même société, polluant ainsi les cours d’eau environnants et suscitant de vives inquiétudes chez les habitants des villages de Lanjigarh, de Bundel et de Basantpada, situés en aval.

À chaque fois, les employés de l’entreprise auraient réparé les brèches et nettoyé l’origine des fuites, mais à la connaissance de la population environnante, l’entreprise n’a jamais essayé d’évaluer et de nettoyer les dégâts éventuels causés par ces fuites, ni d’estimer le niveau de pollution des terres et de l’eau que cela aurait pu engendrer.

Vedanta Aluminium aurait nié tout débordement du bassin et affirmé que la pluie aurait entraîné de la terre de la paroi de 30 mètres de haut, que l’entreprise cherche à surélever. Le 11 mai, le Comité de contrôle de la pollution de l’État d’Orissa s’est rendu à Lanjigarh pour examiner le bassin mais il n’a pas rendu ses conclusions publiques.

Des témoins affirment que le niveau de résidus du bassin a augmenté de façon notable. De 2007 à 2009, le Comité de contrôle de la pollution de l’État d’Orissa a souligné les inquiétudes concernant la conception et l’entretien du bassin, notamment les questions portant sur la construction, ainsi que les preuves de fuite d’eaux usées alcalines (ph 11,06) du bassin. On ignore comment ces risques sont actuellement gérés. Amnesty International a consulté un expert international de l’environnement qui estime que ce bassin devrait être considéré comme une installation à haut risque étant donné les questions portant sur sa conception et sa construction, ainsi que les épisodes de pluie.

La population locale proteste contre le fait qu’elle n’ait pas été informée ni des mesures prises par l’entreprise et le gouvernement pour empêcher de nouvelles fissures, ni des implications que comporte l’augmentation de la capacité du bassin à boue rouge ou la surélévation de la paroi. Elle craint de devoir faire face à une grave situation en cas de fissure pendant les pluies de mousson, qui commence en juin.

La Haute cour d’Orissa examine actuellement la proposition de Vedanta de multiplier la capacité de la raffinerie par cinq, après que le ministère indien de l’Environnement et des Forêts l’a rejetée en octobre 2010 après avoir conclu que ce projet bafoue les lois relatives à l’environnement du pays.

DANS LES APPELS QUE VOUS FEREZ PARVENIR LE PLUS VITE POSSIBLE AUX DESTINATAIRES MENTIONNÉS CI-APRÈS, en anglais ou dans votre propre langue :

– appelez les autorités à prendre des mesures immédiates pour protéger la population locale de toute contamination de l’eau, des terres ou de l’air ayant déjà eu lieu, notamment en ordonnant que la zone soit nettoyée et en permettant à ces gens d’avoir accès à des solutions efficaces ;

– exhortez-les à cesser de déverser davantage de boue rouge dans le bassin et à veiller à ce que l’expansion de la raffinerie ne soit pas autorisée tant que des mesures n’auront pas été prises pour faire face aux problèmes actuels d’une manière respectueuse des droits humains ;

– priez-les instamment de diligenter immédiatement une enquête indépendante sur les risques de débordement ou de fuites du bassin à boue rouge ainsi que sur les informations faisant état d’une fuite le 16 mai 2011, de rendre les conclusions facilement accessibles pour la population locale et de communiquer toute autre information et rapport concernant ce sujet ;

– demandez-leur d’informer le public des mesures prises par l’entreprise et les autorités locales pour empêcher toute fuite ou débordement du bassin pendant la mousson, ainsi que des mesures de sécurité adoptées pour protéger la population locale et l’environnement en cas de fuite ou de débordement.

ENVOYEZ VOS APPELS AVANT LE 7 JUILLET 2011 À :
Vérifiez auprès de votre section s’il faut encore intervenir après la date indiquée ci-dessus. Merci.

Ministre de l’Environnement et des Forêts
Jairam Ramesh
Paryavaran Bhavan, Lodhi Road,
New Delhi 110003,
Inde
Courriel : jairam54@gmail.com
Formule d’appel : Dear Minister, / Monsieur le Ministre,

Chef du gouvernement de l’État d’Orissa
Naveen Patnaik
Naveen Nivas, Aerodrome Road
Bhubaneswar 751001,
Inde
Courriel : cmo@ori.nic.in
Formule d’appel : Dear Minister, / Monsieur le Chef du gouvernement,

Veuillez également envoyer des copies à : Ambassade de la République de l’Inde
Chaussée de Vleurgat 217, 1050 Bruxelles
eMail: admin@indembassy.be
eMail: info@indembassy.be
Fax 02.648.96.38

INFORMATIONS GÉNÉRALES

« Les autorités ne se soucient pas de la situation désespérée à laquelle sont confrontées les habitants locaux touchés par ces fuites engendrées par de brèves averses. Que nous arrivera-t-il lorsque ce sera la mousson et qui pourrons-nous croire ? »
Habitants du village de Lanjigarh

La boue rouge est un déchet toxique très alcalin produit lors du raffinage de bauxite pour fabriquer de l’aluminium et constitue un véritable danger pour la santé humaine et l’environnement. Une gestion prudente et une surveillance réglementaire rigoureuse sont nécessaires pour gérer efficacement les risques liées à la boue rouge.

En octobre 2010, plusieurs personnes sont mortes et des dizaines ont été blessées à la suite d’une fuite du bassin à boue rouge d’une raffinerie d’alumine à Kolontar, en Hongrie, provoquant une coulée de boue rouge dans les villages alentour et contaminant l’environnement dans un large périmètre.

Vedanta Aluminium Limited, une filiale de Vedanta Resources plc, basée au Royaume-Uni, possède et gère la raffinerie et le bassin à boue rouge en Inde. Ces derniers sont installés dans un endroit risqué, à seulement un kilomètre du Vamsadhara, fleuve constituant la principale source d’eau de la région. Quatre villages se trouvent très près de la raffinerie et huit autres sont situés en aval.

La population locale, majoritairement composée d’indigènes Majhi Kondh et de Dalit, qui vivent de l’agriculture, fait régulièrement part de ses inquiétudes concernant les risques que posent le bassin à boue rouge de 28 hectares, actuellement opérationnel, et la construction d’un futur bassin du même type de 60 hectares. Elle lutte également contre la proposition de Vedanta de multiplier par cinq la capacité de la raffinerie, en avançant que cela polluerait davantage ses terres et son eau.

En septembre 2005, le Comité central de la Cour suprême indienne a souligné que « […] l’emplacement du bassin à boue rouge, mélange de produits chimiques alcalins très toxiques, qui contient plusieurs métaux lourds dont des éléments radioactifs, et du bassin de décantation des cendres sur le fleuve Vamsadhara pourraient provoquer une forte pollution de l’eau. La fissure de ces deux bassins pourrait engendrer d’importants dégâts en aval. La probabilité d’un tel événement n’est pas véritablement évaluée […] ».

Dans son rapport Ne détruisez pas nos vies pour produire du minerai. En Inde, des vies dévastées par une mine de bauxite et une raffinerie d’alumine, publié en février 2010, Amnesty International soulignait le fait que les témoignages d’habitants locaux ainsi que les informations rassemblées par le Comité de contrôle de la pollution de l’État d’Orissa soulèvent de vives inquiétudes concernant les conséquences négatives de la raffinerie sur les droits à l’eau, à la santé et à des moyens de subsistance de la population vivant à proximité de cette installation, auxquelles ni l’entreprise ni les autorités n’ont réagi de manière appropriée.

Amnesty International a appelé les autorités à prendre des mesures immédiates pour empêcher toute nouvelle contamination du fleuve et pour faire face aux problèmes existants.

L’organisation a également recommandé que Vedanta s’attaque aux conséquences négatives actuelles de la raffinerie de Lanjigarh sur l’environnement, la santé et les droits sociaux et humains, en précisant que cela devrait être fait en consultant véritablement et ouvertement la population concernée.

AU 155/2011, ASA 20/021/2011, 26 mai 2011

« Un oiseau s’envole »

Voici un poème de Paul Eluard, un artiste tourné vers la paix et la nature!

Un oiseau s’envole,
Il rejette les nues comme un voile inutile,
Il n’a jamais craint la lumière,
Enfermé dans son vol
Il n’a jamais eu d’ombre.

Coquilles des moissons brisées par le soleil.
Toutes les feuilles dans les bois disent oui,
Elles ne savent dire que oui,
Toute question, toute réponse
Et la rosée coule au fond de ce oui.

Un homme aux yeux légers décrit le ciel d’amour.
Il en rassemble les merveilles
Comme des feuilles dans un bois,
Comme des oiseaux dans leurs ailes
Et des hommes dans le sommeil.

Grenelle des ondes: Robin des Toits réagit à la tentative de dé-tricotage des objectifs par les opérateurs

Voici un communiqué de l’association Robin des Toits, alors qu’évidemment le « Grenelle des ondes » n’a été que de la poudre aux yeux…

Paris, le 15 Juin 2011

Grenelle des Ondes, Grenelle de l’Environnement, même constat : de l’affichage; aucune volonté politique.

La Fédération Française des Télécoms (F.F.T) est en passe de réaliser une OPA sur l’expérimentation de la diminution de l’exposition aux antennes-relais.

Chacun peut en juger à la lecture des objectifs initiaux de cette expérimentation et la proposition avancée par la F.F.T.

Présentation initiale des objectifs en Janvier 2010 :
…/…
« Le comité opérationnel a sélectionné le 26 novembre 2009 seize communes pilotes volontaires pour réaliser les expérimentations sur l’exposition après une phase d’appel à candidatures auprès des communes. Elles sont représentatives de six environnements : rural relief faible, rural montagneux, péri-urbain, urbain moderne dense, urbain ancien dense, quartier d’affaire / haute densité. Sous réserve de vérification technique, des modélisations et des expérimentations seront conduites pour chaque quartier.

4.1.3 Simulation de l’exposition et de la couverture avec une modification de la configuration du réseau
La diminution de la puissance des antennes devrait avoir un effet direct sur la couverture. Il convient donc d’envisager la modélisation d’une modification de la configuration des réseaux visant à diminuer l’exposition tout en préservant une couverture et une qualité de service équivalentes ou à traiter d’éventuels points atypiques (densification macrocellulaire, déploiement de microcellules, modification des caractéristiques d’antennes…).
4.2 Expérimentation terrain
…/…
Les mesures sur le terrain sont réalisées sur la zone d’expérimentation mais lors de l’expérimentation d’une diminution de la puissance des antennes, l’ensemble des antennes relais situés à l’intérieur de la zone d’impact pour la couverture est pris en compte. »

Cette expérimentation, initiée par Robin des Toits et acceptée par le Gouvernement, avait suscité la candidature de 238 communes. C’est dire l’intérêt et l’attente de la population et des élus.
16 communes seront retenues par le Comité Opérationnel (COMOP).

Mais, après deux années de discussions et de mises au point, les opérateurs oeuvrent pour que l’expérimentation
n’ait plus lieu qu’à un seul endroit et sur une antenne-relais par opérateur.

L’expérimentation ne porterait plus que sur une seule Ville ; ce n’est plus l’exposition du public qui est réduite, mais l’expérimentation au point de perdre toute valeur ; on passe ainsi d’une expérimentation « ouverte » à une expérimentation « orientée » dont le résultat est fixé à l’avance : montrer la dégradation du service !!

Proposition de la Fédération Française des Télécoms (F.F.T.) en date du 09 Juin 2011:
../…
« Le principe de l’expérimentation vise à montrer la dégradation de la couverture 2G sur le terrain après un
abaissement effectif de la puissance d’une antenne sur le réseau en exploitation (configuration actuelle du réseau).
…/… Afin de limiter l’impact client lors de cette expérimentation, l’étude portera sur une seule cellule du réseau
par opérateur…/… » (en gras : souligné par RdT)

La « proposition des opérateurs » survient alors que l’OMS vient de classer les radiofréquences de la téléphonie mobile dans la catégorie « cancérogène possible » ; que le Conseil de l’Europe vient de demander un abaissement de l’exposition aux antennes-relais à 0,6 V/m ; et que France 3 a diffusé un documentaire accablant sur le dossier de la téléphonie mobile « Mauvaises Ondes » http://www.robindestoits.org/VIDEO-documentaire-Mauvaisesondes-France-3-18-05-2011_a1238.html://
Il est donc urgent d’appliquer le Principe de Précaution.

Et dans ce contexte, le Président du COMOP n’a pas rejeté cette « proposition » qui constitue pourtant un camouflet pour les institutions et les élus engagés envers les citoyens dans le souci de la Santé Publique.

Va-t-on voir à nouveau un politique trahir promesses et engagements pour ne pas froisser des industriels ?

Robin des Toits ne cautionnera pas un COMOP qui romprait ses engagements envers population et élus locaux.

Robin des Toits attend la réaction de l’Association des Maires de France (AMF) à ce coup de force.

Le rond et le carré (Lame Deer)

La tentative de faire des cigarettes bios en prétextant une dimension « naturelle » et en faisant référence aux amérindiens, dont nous parlons hier, mérite vraiment qu’on s’y attarde parce qu’il s’agit vraiment d’un détournement… Et nombreux sont les détournements dès qu’on parle de la nature.

Il est ainsi un sacré comble que la société qui produit ces cigarettes mette un amérindien sur les paquets, et soutient financièrement notamment les tentatives de monter des entreprises dans la communauté amérindienne ! Comme si le business était une question les intéressant !

Voici donc ce que dit Tȟáȟča Hušté, un Lakota, connu également sous le nom de Lame Deer (« cerf boiteux » en français). Il est une figure de la culture amérindienne de la seconde moitié du 20ème siècle, de par son mouvement contre l’aliénation et pour la réappropriation de leur propre culture par les personnes amérindiennes. On peut trouver en français des textes de lui, chez différents éditeurs.

Lame Deer vient d’une réserve du Dakota du Sud. Les personnes qui apprécient la culture amérindienne et ses combats connaissent peut-être déjà cette réserve notamment avec le film très bien et très militant qu’est « Cœur de tonnerre » (Thunderheart) de Michael Apted (nous en reparlerons), de 1991.

Le site Vivre dans une réserve indienne propose un compte-rendu de la situation dans deux réserves, dont une justement dans le Dakota du Sud; un ouvrage, rêveurs de tonnerre, est justement consacré aux Sioux Lakotas du sud du Dakota.

Naturellement, malgré la beauté et la force des propos reproduits plus bas, il y a une dimension mystique qui ne fait pas avancer les choses. Ce sont les limites de la critique à la destruction de la planète lorsqu’elle se fonde sur la « spiritualité. »

Il y a ici un « trip » qui n’est pas le nôtre, parce qu’il n’est pas conforme à la réalité, gommant d’ailleurs la vie des animaux pour prôner le « primitivisme » et la fuite dans la quête des esprits. Le fils de Lame Deer, John Fire Lame Deer, était d’ailleurs il y a seulement quelques jours dans les Cévennes (il existe toute une « scène » mystique).

L’expérience amérindienne est très intéressante dans son rapport avec Gaïa, mais aujourd’hui nous pouvons avoir un rapport bien plus développé que celle faite dans le passé. Encore faut-il pour cela que l’humanité assume cette vision du monde, et cela passe par la valorisation des « ronds » et non des « carrés » !

« Mais je suis indien. J’observe les choses simples, comme cette marmite. Cette eau qui bout vient des nuages de pluie. Elle symbolise le ciel.

Le feu du soleil nous réchauffe tous, humains, animaux, arbres.

La viande représente les créatures à quatre pattes, nos frères animaux qui se sont offerts pour que nous puissions vivre.

La vapeur est le souffle de vie. C’était de l’eau, et maintenant elle s’élève vers le ciel pour devenir à nouveau nuage… Ces choses sont sacrées. En regardant cette marmite pleine de bonne soupe, je n’oublie pas que Wakan Tanka prend simplement soin de moi.

Nous les Sioux, nous passons beaucoup de temps à méditer sur ces réalités ordinaires qui, dans notre esprit, se mêlent au spirituel. Nous percevons dans le monde alentour bien des symboles qui nous enseignent le sens de la vie.

Un de nos dictons dit que l’homme blanc voit si peu qu’il ne doit regarder que d’un seul oeil ! Nous sommes sensibles à des choses que vous ne remarquez pas. Vous pourriez, si vous le vouliez, mais en général vous êtes trop occupés pour cela… (…)

Cela me fait toujours marrer quand j’entends des jeunes Blancs traiter certaines personnes de « carrées », ou « rigides », en parlant des Anciens figés dans leurs positions. Ce n’est pas une question d’âge, on peut déjà avoir l’esprit et le coeur racornis à dix-huit ans.

Un Indien aurait très bien pu inventer ce qualificatif de « carré » ! Mais, selon notre façon de penser, ce qui symbolise l’Indien, c’est le cercle.

La nature veut la rondeur. Les corps des êtres humains et des animaux n’ont pas d’angles. Pour nous, le cercle représente le peuple uni, parents et amis assemblés en paix autour du feu, tandis que la pipe passe de main en main.

Le campement, dans lequel chaque tipi avait sa place, était aussi un cercle. Le tipi était un cercle dans lequel les gens s’asseyaient en rond, et toutes les familles du camp formaient ainsi des cercles à l’intérieur d’un cercle plus large, lui-même partie du grand cercle formé par les sept feux de camp de la nation sioux.

La Nation n’était qu’une fraction de l’Univers, qui est de nature circulaire et composé de la Terre qui est ronde, du Soleil qui est rond, des étoiles qui sont rondes aussi. La Lune, l’horizon, l’arc-en-ciel, des cercles dans des cercles dans des cercles, sans commencement ni fin…

C’est pour nous à la fois beau et juste, symbolique et réel, exprimant l’harmonie de la nature, de la vie.

Notre cercle est éternel et s’étend à l’infini ; c’est la vie nouvelle émergeant de la mort, c’est la victoire de la vie sur la mort.

Ce qui symbolise l’homme blanc, c’est le carré.

Sa maison est carrée, comme le sont aussi ses bureaux dans des immeubles aux multiples cloisons, séparant les gens les uns des autres.

La porte qui tient les étrangers dehors est carrée, comme le dollar, et la prison.

Carrés sont ses gadgets : des boîtes, des boîtes dans des boîtes et encore des boîtes, téléviseurs, radios, machines à laver, ordinateurs, automobiles… Tout cela est bourré d’angles et d’arêtes tranchantes.

De même le temps de l’homme blanc est plein d’aspérités, avec des rendez-vous, des pendules et des heures de pointage. Voilà ce que signifie l’angle pour moi. On devient prisonnier de toutes ces boîtes !

De plus en plus de jeunes Blancs refusent de devenir rigides et carrés et ils bougent pour s’arrondir un peu, ils rejoignent notre cercle. C’est une bonne chose! »

Des cigarettes bios? Du cannabis bio?

L’un des problèmes du bio, c’est que sa démarche ne signifie pas que le contenu soit forcément bon pour une attitude positive avec la planète.

Outre le fait que l’agriculture biologique préserve l’environnement de par son absence d’utilisation de produits toxiques comme les pesticides, le bio reste un business, destiné avant tout à ceux qui le peuvent.

Il n’y a pas de morale particulière, juste un esprit très « bobo. »

La dernière idée farfelue de cette industrie est d’ailleurs… la cigarette bio. Ou encore le cannabis bio, comme l’a proposé hier en France l’ex-ministre de l’Intérieur Daniel Vaillant!

Il y a évidemment peu de chance qu’il y ait à court terme une filière d’État du haschisch bio. Mais le principe de la cigarette bio est relativement proche et prenons le comme exemple.

Si l’on peut se dire qu’après tout cultiver du tabac bio est bon pour la planète (au lieu de la pollution par les pesticides), l’idée de faire une cigarette bio est totalement insensée de par ce que représente le tabac (drogue, pollution) et surréaliste de par le contenu hautement nocif des cigarettes !

On pense souvent ici aux filtres. Sachant qu’il y a près de 800 composants toxiques dans une cigarette, dont une cinquantaine au moins provoquent le cancer, l’évolution vers une cigarette bio était malheureusement logique. A défaut de changer le monde, les bobos veulent juste en profiter au maximum et jusqu’au bout.

Mais l’idée de base est pourrie. Ainsi, la marque la plus connue, les cigarettes américaines « Natural American Spirit », contient une forte proportion de nicotine « free base » bien plus nocive que la nicotine traditionnelle. La nicotine « free-base » est de la nicotine à laquelle on a ajouté de l’ammoniac, afin de faciliter son absorption par l’organisme. Les cigarettes deviennent alors de vraies « seringues à nicotine. »

Ces cigarettes bio « Natural American Spirit » contiennent 36% de nicotine « free-base », contre 9,6% pour Marlboro, 6,2% pour Winston et 2,7% pour Camel. C’est évidemment une manière de provoquer l’accoutumance…

D’un côté donc, les cigarettes bios c’est bien dans la mesure où les mégots polluent les trottoirs, la campagne, la mer, la montagne… et contiennent bien évidemment des substances toxiques.

Les mégots mettent douze ans avant de se dissoudre, un seul peut polluer jusqu’à 500 litres d’eau… Alors que dire quand on sait que chaque année il y a 5457 milliards cigarettes de fumées !

Pour donner un exemple, pour la Suisse en une année les mégots mis ensemble, cela donne… 954 millions de kilos ! On imagine pour la France.

Mais de l’autre côté, les cigarettes bios ne changent rien au problème de la dépendance, même si cela est maquillé en « bio » voire en « positif. » Car la marque « Natural American Spirit » affirme se fonder sur le tabac tel qu’il a été fumé par les Amérindiens.

Voici l’explication, très démagogique :

La tradition indienne :

Un modèle pour Natural American Spirit®.

Depuis des siècles déjà, la culture indienne et le tabac sont indissociables. L’emploi du tabac fait partie de nombreuses cérémonies traditionnelles de ces premiers habitants, mais il s’agit toujours de tabac dans sa forme pure. Depuis l’introduction de Natural American Spirit®, nous nous sentons tenus de respecter cette tradition authentique.

Depuis le tout premier jour, Natural American Spirit® se fabrique de manière traditionnelle : à partir de feuilles entières de tabac. Cette qualité confère à Natural American Spirit® son goût. Notre concept tient dans la formule « retour aux sources ». La Santa Fe Natural Tobacco Company a tenu dès le début à produire uniquement des cigarettes de haute qualité.

La tête du chef de tribu indien qui orne chaque paquet symbolise notre respect de l’utilisation traditionnelle indienne de tabac et notre philosophie.

Avec Natural American Spirit®, nous voulons faire revivre et se développer cette tradition de fumer presque disparue. Voilà pourquoi nous offrons aux fumeurs adultes un vrai choix – un produit offrant un goût supérieur, confectionné à partir de tabac ne contenant aucun additif.

L’entreprise fait des dons à des initiatives éducatives et entrepreneuriales amérindiennes, se veut responsable et engagée en cherchant à être au maximum neutre dans la production de CO2, il n’y a aucun test sur les animaux etc.

C’est très bien… et très hypocrite et très conforme à l’idée de former un nouveau business « à la marge »… Car chaque année le marché de la cigarette bio double, grosso modo !

Pas encore en France, où le bio est lui-même relativement faible. Sur 1800 planteurs de tabac en France, 5 font du tabac bio.

Pas difficile de voir qu’une entreprise comme Santa Fe Natural Tobacco Company, qui produit les Natural American Spirit a comme fonction d’ouvrir un marché, sans rien changer à l’état d’esprit dominant. Tout comme les marques de fringues de skate, il y a de la créativité et du positif, tout cela pour revendre la boîte après.

Ce qui est même déjà fait : elle est « indépendante » mais appartient à Reynolds American, à l’origine du tiers des cigarettes aux États-Unis…

La direction d’EELV censure la profession de foi de Stéphane Lhomme

Aujourd’hui se termine le dépôt des candidatures à la primaire d’Europe Ecologie – les Verts. Les résultats des primaires seront connus le 24 juin, et un éventuel second tour aura ses résultats connus le 9 juillet.

Nous avons déjà parlé de l’initiative de Stéphane Lhomme, candidat « anti-Hulot » débarquant à EELV pour torpiller la candidature de Hulot.

Nous ne l’apprécions pas du tout : Lhomme fait le tour de force de s’imaginer très « radical » tout en se moquant des animaux, tout comme d’ailleurs de la nature en général.

On remarquera d’ailleurs que la campagne anti-corrida fait passer ces gens pour des progressistes qu’ils ne sont pas, puisque les propos anti-corrida sont désormais traditionnels de la part des personnes candidates à la primaire d’EELV.

Cela leur sert pour masquer leur nature…

Citons Nicolas Hulot :

« Ceux qui vivent à la campagne et partent avec leur chien pour améliorer le repas dominical, ça ne me pose pas de problème. »

Citons Eva Joly :

« La chasse populaire est un héritage de la Révolution. »

Quant à Lhomme donc, il n’a aucune position à ce sujet, bien entendu. Mais voici donc son appel, alors que sa profession de foi s’est vue mettre des bâtons dans les roues.

Alerte : la direction d’EELV censure la profession de foi de Stéphane Lhomme

– Motif : il est interdit d’égratigner Nicolas Hulot, candidat de la direction
– Voir le doc interdit : ICI

La direction d’Europe écologie – Les Verts (EELV) vient de décider de censurer la profession de foi de Stéphane Lhomme dans le cadre de la primaire préalable à l’élection présidentielle 2012. Motif : le texte égratigne l’icone Nicolas Hulot… dont chacun a pu constater qu’il était le candidat officieusement mais ouvertement soutenu par le direction d’EELV.

Résultat : les 25 000 votants vont recevoir les professions de foi des candidats Hulot, Joly et Stoll, mais pas celle de Stéphane Lhomme. Ce dernier dénonce une censure indigne d’une organisation démocratique.

Stéphane Lhomme ne porte contre Nicolas Hulot aucune attaque personnelle mais bien une contestation 100% politique :

– oui, l’image de Nicolas Hulot est indissociable de celle des multinationales polluantes qui l’ont sponsorisé de longue date : de Rhône-Poulenc (la chimie) à EDF (le nucléaire !) en passant par l’Oréal (Madame Béttencourt, son ami Eric Woerth et ses évasions fiscales).
– oui, comme il l’a reconnu lui-même en envisageant un partenariat avec Jean-Louis Borloo, Nicolas Hulot est un candidat de centre-droit, ce qui ne convient absolument pas pour représenter les écologistes, clairement ancrés à gauche.

– oui, les candidats des autres partis auront un boulevard pour laminer les arguments écologistes et de gauche, s’ils sont portés par M Hulot, compagnon de route des multinationale et homme de centre-droit.

Après la mise en scène lors du Congrès de La Rochelle (cf Petit journal de Canal +) pour favoriser les candidats Hulot et Joly, il apparait clairement que la direction d’EELV tente de contrecarrer la candidature de Stéphane Lhomme, lequel est fortement soutenu par la base et pourrait créer la surprise lors du scrutin.

Voici quelques positions, tirées de la « profession de foi » de Lhomme.

Stéphane Lhomme participe aux combats

CONTRE :

les gaz de schiste,

les OGM,

les nanotechnologies,

les incinérateurs,

l’aéroport de Notre-Dames-des-Landes,

les autoroutes comme l’A65 (Langon-Pau), dite « compatible Grenelle de l’environnement » :

le Grenelle, une véritable tromperie qui a permis de « verdir » M. Sarkozy et de continuer tous les programmes polluants…

Mais Stéphane est aussi POUR :

les énergies renouvelables,

les économies d’énergie,

l’agriculture bio, à taille humaine et économe en ressources,

la réhabilitation des services publics,

la taxation massive des profits des multinationales

en général et en particulier des banques et des pétroliers…

…et il n’y a pas que l’environnement

Stéphane Lhomme s’est aussi prononcé

CONTRE :

la marchandisation de la société (éducation, santé, culture, etc.),

la vidéosurveillance,

la corrida,

les Jeux olympiques (qui n’ont plus rien à voir avec l’idée originelle),

l’occupation de la Palestine,

la guerre en Afghanistan,

la présence des troupes françaises en Afrique,

les ventes d’armes,

l’arme atomique, etc.

Mais aussi POUR :

la réduction de la consommation d’énergie,

l’abandon du PIB et de la croissance comme indicateurs économiques,

l’aide massive aux pays pauvres,

la reconnaissance de la responsabilité des dirigeants français dans le génocide au Rwanda,

la réhabilitation officielle des « mutins de la guerre 14-18 »,

la réhabilitation des droits sociaux et civiques,

la lutte contre la souffrance au travail et la précarité,

la fin de l’agression publicitaire,

l’enseignement des langues régionales, etc.

Pour cette élection, plus que jamais, le candidat écologiste doit absolument être un expert de la question du nucléaire

Après la catastrophe de Fukushima et la décision allemande de sortir du nucléaire, la question de l’atome va être un enjeu majeur de la prochaine présidentielle. Il est donc absolument nécessaire d’avoir un candidat qui soit réellement un expert de cette question.

Eva Joly reconnaît elle-même qu’elle découvre ce sujet. Quant à Nicolas Hulot, il en avait parfois parlé jusqu’alors… mais en se positionnant POUR le nucléaire !

La candidature de Stéphane Lhomme est au contraire une chance pour les écologistes, de par son expertise incontestable du sujet. Porte-parole du Réseau Sortir du nucléaire pendant 10 ans, c’est aujourd’hui en tant que Président de l’Observatoire du nucléaire qu’il continue de suivre activement cette question. C’est par exemple lui qui, dès le début mai, a lancé l’alerte sur le dossier sécheresse/nucléaire…

Lhomme pour l’écologie et les droits sociaux

Stéphane est né à Bordeaux il y a 45 ans. Il a deux enfants (4 ans et 1 an), ce qui démultiplie sa motivation pour « changer le monde ». Titulaire d’un DEA de sociologie, il a été instituteur pendant 13 ans, responsable en particulier de classes d’enfants Gitans, et militant syndicaliste au SNU-ipp. Il a finalement claqué la porte de l’Éducation nationale lorsque l’Inspection d’académie a tenté (vainement) de l’empêcher d’agir pour sortir ses élèves d’un ghetto contaminé par le plomb.

Inouï : la mairie de Bordeaux percevait des loyers exorbitants pour chaque bicoque ! Après deux années de lutte, toutes les familles concernées ont finalement pu être correctement relogées…

Porte-parole de Sortir du nucléaire pendant 8 ans, Stéphane préside aujourd’hui l’Observatoire du nucléaire (http://www.observatoire-du-nucleaire.org).

Bon footballeur (il a joué en troisième division nationale entre 1982 et 1993), il n’a pas hésité à payer de sa personne de façon sportive pour lutter contre le nucléaire, en particulier en stoppant un train de déchets nucléaires au coeur de la gare de Bordeaux.

Il a aussi tenu tête une nuit durant aux interrogatoires serrés de la DST, section antiterroriste (!). Il a en effet été arrêté pour avoir rendu public un document confidentiel défense qui reconnaît que le réacteur nucléaire EPR n’est pas conçu pour résister au crash d’un avion de ligne. (Cf par exemple sur Rue89 : http://bit.ly/kXBQg0).

Stéphane a aussi mené un combat mémorable contre l’arrêté anti‐SDF pris par le maire de Bordeaux Alain Juppé. Après deux ans de manifestations incessantes, militants et SDF ensemble, Stéphane a

fini par obtenir l’abrogation de cet arrêté par la Cour administrative d’appel. (voir ce jugement historique : http://bit.ly/jSBwCI).

Stéphane Lhomme est l’auteur de deux ouvrages : « L’insécurité nucléaire » (Editions Yves Michel, cf http://bit.ly/jTP5N0) et « Alain Juppé saute sur Bordeaux » (Editions Syllepse, cf http://bit.ly/jhjLE7).

Occupation d’un chantier de Vinci

Voici le communiqué d’une action contre Vinci, dans le cadre d’une mobilisation contre cette entreprise!

C’était vendredi dernier, le 10 je crois, et on s’est retrouvéEs à une soixantaine pour aller occuper un chantier de Vinci.

D’abord on s’est occupéEs des vilaines caméras autour du chantier, on les a coiffées de jolis sacs poubelles et on a trouvé qu’elles étaient plus à leur place. Pour une qui se trouvait haut, on a eu recours à un sac muni de ballons gonflés à l’hélium.

On a un peu galeré à le guider dans la bonne direction, mais avec une perche et en le retenant avec un fil, il est arrivé à destination. Un peu grâce à la copine qui est montée au poteau parce qu’en fait ça marchait pas super bien.

Ensuite, le chantier. On est entré dans le chantier du centre ville, vous savez, celui qui est en face de la place du Bouffay. La porte était grande ouverte. L’autre porte aussi était grande ouverte.

Le chef de la sécurité a voulu parler au responsable, on lui a dit que c’était lui le responsable, et puis on lui a serré la main. Nous, on était pas venu pour l’embêter lui. On était venu pour embêter Vinci. Pourquoi ? Bah, on trouve que quand il s’agit d’embêter les grandes entreprises capitalistes on a toujours raison.

Et puis un chantier qui s’arrête, c’est beau. Mais là, c’était pas seulement pour ça. C’est aussi parce que Vinci construit l’aéroport de Notre-Dame des Landes et puis parce qu’ils ne sont pas trop correct avec nos amiEs qui luttent à Khimki et puis parce que quand il y a un mauvais coup, et que des gens veulent bétonner des trucs pour la gloire du capital, du contrôle social et de la rentabilité économique, on a remarqué que Vinci n’était jamais très loin. Et puis aussi, c’est parce qu’on a vu que plusieurs campagnes se lançaient contre Vinci et qu’on avait envie de participer.

Donc on arrive dans le chantier et on voit un responsable et puis quelques personnes qui maniaient un tractopelle, mais à part ça, il n’y avait pas trop de monde. En fait c’était déja la fin du vendredi après-midi et beaucoup d’ouvrières et d’ouvriers étaient déjà parties.

On a quand même discuté avec une ou deux personnes. Des flics municipaux commençaient à rappliquer, mais nous on s’en fichait, parce qu’on a pas peur et qu’on sait qu’on a raison. En fait, on s’en fichait surtout parce qu’illes étaient pas vraiment nombreuxes parce que sinon on a quand même un peu peur.

On a encore discuté un peu (pas avec les flics, hein, c’est pas nos amiEs) et puis on est parti tranquilement. En tout on a dû rester une demi-heure. On a distribué un petit tract aux ouvriers et aux passantEs mais je l’ai pas sur moi. Si je le retrouve, je vous le montrerai dans les commentaires.

Si vous voulez, vous pouvez aller voir le site d’une campagne contre Vinci, c’est à l’adresse http://stopvinci.noblogs.org. Et puis si vous voulez aussi, vous pouvez faire pareil que nous parce qu’on s’est bien amuséEs.

Center parcs et justice et maintenant….

Dans 15 jours cesseront les recours juridiques contre la destruction d’un bois en raison de la construction d’un Center Parcs. Pourtant, l’opposition est massive… Quelle perspective alors pour la lutte? Voici le communiqué du comité de lutte…

Center parcs et justice et maintenant….

Le projet de destruction du bois des Avenières à Roybon par la société Pierre et Vacances pour y édifier un Center Parcs a au fil du temps généré un rejet massif.

Ce rejet multiforme fédère de fait riverains,, ramasseurs de champignons et promeneurs traditionnels des Chambaran, amis de la nature, amoureux des forêts, association locales, opposants à la privatisation des territoires, opposants à la marchandisation de la nature, opposants à la mono activité imposée de l’industrie du tourisme, opposants à l’aliénation des territoires au dieu tourisme, opposants aux financements publics à des entreprises privées, opposants à la paupérisation des nouveaux esclaves de l’industrie des services, opposants à la destruction de l’identité des villages et à leur transformation en zoos ……

Le collectif « Quelques Opposants à Center » Parcs, le blog « Chambarans.unblog.fr » puis l’association locale « Pour les Chambaran sans center parcs » soutenus au fil du temps par toutes les associations de protection de la nature (hors Frapna qui s’entête malgré toutes les critiques à accompagner ce projet) ont pu depuis trois ans le mettre sur la place publique, le sortant ainsi de la clandestinité volontaire dans laquelle les élus souhaitaient le maintenir le plus longtemps possible.

Les nombreux recours en justice ont permis de retarder d’une façon très importante le projet. Ce temps, arraché à la société Pierre et Vacances et à ses complices et financeurs du conseil général, du conseil régional et des communes concernées a permis de populariser les réflexions et arguments des opposants.

La procédure juridique est une chose et a eu son intérêt, malgré tout elle ne remplacera jamais la mobilisation « citoyenne ». Le rejet du projet est massif, les opposants sont très nombreux, les partisans très minoritaires.

Qu’allons nous faire de ce rejet massif, une fois les tentatives juridiques terminées et leur échec probable ? Le projet est porté par la région et le département, qui veulent l’imposer et le financer sur nos impôts et le présentent comme un projet régional.

Tous les opposants de la région ont donc vocation à se manifester, se faire entendre, s’organiser et faire pression afin de le faire échouer d’une façon définitive. Les opposants locaux doivent être soutenus et aidés par un collectif régional qui aurait comme objectif de représenter l’opposition isèroise et rhonalpine et se donnerait les moyens de la faire entendre.

Un projet si massivement rejeté ne doit pas pouvoir se faire et le risque de sa mise en route autoritaire est aujourd’hui à son maximum. Une fois les tentatives juridiques terminées, dans 15 jours, il y aura de toute évidence une accélération des tenants du projet et la période estivale sera favorable à un démarrage brutal du chantier. La mobilisation est urgente.

Nous appelons donc à la création rapide d’un collectif rhonalpin contre la destruction du bois des Avenières et la destruction programmée collatérale de l’ensemble de la forêt de Chambaran et de son aliénation à la spéculation marchande touristique et immobilière.

Merci de laisser à la suite de cet article vos propositions, ou bien de laisser un message sur la rubrique contact de :  http://chambarans.unblog.fr/ afin que nous puissions rapidement programmer une première réunion de prise de contact et de définition de nos actions.