Quand trop d’hormones nuisent à la santé: la pilule Diane 35

La grande actualité depuis lundi, c’est la pilule Diane 35, qui doit être retirée du marché, ainsi que ses génériques. C’est une actualité qui a directement à voir avec la question de la Nature.

La contraception est en effet une grande avancée, quelque chose d’une grande utilité. Mais elle existe parce que des entreprises font des bénéfices, et partant de là il y a une perspective scientifique qui est largement influencée par une vision anti-naturelle du corps humain.

En l’occurrence, c’est encore le corps des femmes qui est la cible de produits réalisés très vite et de manière « rentable. »

La pilule Diane 35 défraie ainsi la chronique à cause des risques de thromboses et d’embolies pulmonaires qu’elle entraîne. La liste des effets indésirables de cette pilule énumère une liste de 30 effets indésirables dont « migraine », « humeur dépressive », « douleur des seins », « modification de la libido », « maux de tête importants ou inhabituels », « rareté des règles voire arrêt des règles pendant ou à l’arrêt du traitement » etc etc….

Et l’aspect terrible de cette histoire est que cette pilule n’en est pas une : c’est un médicament contre l’acné, qui a été détourné par les gynécologues… avec en arrière-plan, bien entendu, beaucoup de bénéfices pharmaceutiques.

D’ailleurs, cette pilule n’est censée qu’être prise que quelques années au maximum, or les gynécologues n’ont pas hésité à la prescrire pendant 10 ans…

De plus, et évidemment, une pilule n’est pas anodine, elle a des effets complexes. En l’occurrence, sur 10 femmes qui prennent Diane 35, aucune ne réagira de la même manière en prenant ce cachet : certaines prendront du poids, d’autres feront de la rétention d’eau, d’autres auront des règles douloureuses, d’autres supporteront très bien ce traitement etc.

Au vu d’ailleurs des messages sur les forums de discussions autour de la santé, cela fait de très nombreuses années que ce médicament est sujet à controverse, et de nombreuses femmes racontent qu’elles s’empoisonnent avec depuis plus de 5 ans, ce qui est honteux au vu de sa dangerosité.

Hier l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a donc décidé de retirer Diane 35 et ses génériques du marché… mais cela sera effectif dans 3 mois !

Et si on veut se faire son propre jugement et réfléchir sur ce médicament, une femme qui décidera d’arrêter la pilule ne sera pas sans conséquences sur son corps.

Prendre des hormones n’a rien de naturel et dès que l’on veut stopper cette machinerie infernale, le corps aura besoin de plusieurs mois afin de se réadapter à une vie normale et naturelle, afin d’évacuer toutes ses hormones étrangères. Prendre la pilule n’est certainement pas sans conséquences et n’est certainement pas un acte anodin comme les jeunes femmes le pensent actuellement, en voyant leurs corps de manière « mécanique », séparant l’esprit du corps, comme la religion et comme Descartes.

Il existe même des pilules qui stoppent carrément ce cycle naturel chez les femmes, les femmes qui prennent ces pilules en continu n’ont plus de règles. Une aberration totalement anti-naturelle dans une démarche complètement dénaturée, bien trop souvent valorisée par les industriels comme quoi les menstruations féminines seraient « sales », « honteuses » et qu’il faudrait absolument les « cacher » avec leurs tampons !

Sur ce point, on a pas progressé en quelques milliers d’années…

La pilule Diane 35 est donc un symbole vraiment parlant. Au vu de la liste des effets indésirables de ce poison, il n’est pas difficile de comprendre qu’elle a été une bombe à retardement, et que ce n’est pas la seule.

Toute la société consummériste produit des biens de consommation qui sont trop souvent des bombes à retardement. L’humanité s’imagine pouvoir passer en force et se débarrasser de la Nature… c’est impossible !

Les vidéos et enregistrements sonores de la Macaulay library

C’est une véritable mine d’or que propose la bibliothèque en ligne Macaulay, pleine de vidéos et d’enregistrements sonores consacrés à 9000 espèces animales.

Cette bibliothèque est située de manière non virtuelle dans la Cornell University d’Ithaca dans l’Etat de New York, et sur le net sont proposés 175 000 enregistrements audios, de sans doute au moins 75 % des espèces d’oiseaux sur la planète.

Sont également ajoutés des vidéos et des enregistrements d’insectes, de poissons, de grenouilles, de mammifères… rien que le dernier ajout consiste en 50 000 vidéos, concernant 3500 espèces !

C’est merveilleux, car on peut admirer les animaux et cela montre les infinies possibilités, encore une fois, de ce que l’humanité pourrait faire dans la culture du respect de Gaïa ! Impossible de ne pas céder à la curiosité, de ne pas toujours vouloir davantage découvrir des beautés au naturel…

Le fait de pouvoir entendre les animaux, en plus de les voir, est vraiment formidable, parce que si on a que le son, on peut tendre son oreille, focaliser son attention et ainsi élargir son horizon. Les humains ont perdu cette habitude d’écouter, ce qu’ils entendent étant le plus souvent écrasé par des sons urbains loin d’être agréables !

D’ailleurs, le véritable privilège des personnes très riches vivant dans les villes n’est pas tant peut-être de disposer d’énormément de place dans leur logement, mais d’être en mesure d’avoir le silence, de par la configuration de là où elles habitent.

A la conquête des sons naturels, voilà également le sens de la redécouverte de Gaïa, dans le plus grand respect. Et les personnes anti-technologie se trompent ici fondamentalement, car c’est aussi en étant en mesure d’écouter le chant des baleines qu’on comprend davantage Gaïa.

La transformation de l’humanité passe inévitablement par cette redécouverte dans le respect le plus total de la multiplicité de la vie, de sa complexité, de son invincibilité.

« Pour la libération de l’humain et de la nature »

Voici une affiche grecque, qui est très intéressante, car elle exprime un point de vue bien évidemment similaire à celui de l’insurrectionnalisme dans sa version sud-américaine (mêlant anarchisme anti-organisation, insurrectionnalisme, libération animale, libération de la Terre, primitivisme).

Aussi longtemps qu’il y aura des gens
Qui choisissent de donner leur chair et sang
A leurs désirs de vie et liberté
Et de se battre collectivement contre la machine sociale,
Pour la libération de l’humain et de la nature
De tous types d’oppression,
La réaction du côté de la domination était prédit.
Dans ce contexte de guerre il est inévitable
Que quelques compagnons se retrouveront dans une condition d’otage du régime.

Malgré tout, aussi longtemps que la lutte pour la dignité continue et reprend feu,
À l’intérieur et en-dehors des murs des prisons,
Avec chaque mais aussi tout moyen révolutionnaire,
Les grilles visibles et invisibles sont abolies dans la pratique.

AUSSI LONGTEMPS QUE LA DOMINATION ÉTEND SON EMPIRE
Aujourd’hui avec l’oppression qui s’accentue et les nouvelles méthodes de poursuites
Demain avec tous les moyens possibles
NOUS ATTAQUERONS COLLECTIVEMENT ET CELA EXISTE DÉJÀ

NOUS NOUS BATTRONS
POUR LA DESTRUCTION DE L’ESCLAVAGE SALARIAL
POUR LA DESTRUCTION DE L’ÉCONOMIE
JUSQU’À LA DESTRUCTION FINALE DE LA STRUCTURE URBAINE

POUR LA LIBERTÉ ET L’ANARCHIE

NOUS NOUS TENONS EN SOLIDARITÉ AVEC L’ANARCHISTE B.TSILIANIDIS
QUI LE 22/01/13 EST JUGÉ À THESSALONIQUE POUR UN VOL
AU DÉPARTEMENT ÉCONOMIQUE DE L’HÔPITAL D’AHEPA

[La condamnation a été de 10 ans et 4 mois ferme.]

Le danger d’électrocution avec les plaques d’égout

La fin d’une civilisation se lit également à travers des détails. Un laisser-aller, des faux-semblants, des problèmes techniques auparavant impensables…

Bien évidemment, si la question de Gaïa n’est pas une belle idée ou du « mysticisme » pur et simple, alors la réalité regorge de faits et de phénomènes qui témoignent de la fin d’une époque, d’une contradiction s’exprimant de manière toujours plus forte.

Le « fait divers » tiré du Parisien – c’est dire si c’est censé être « anecdotique » – dénomtre ici énormément de choses. Il dit des choses sur la ville, son absurdité, sa dimension anti-naturelle, sur le fait qu’elle est invivable, toujours plus invivable.

Au point qu’elle s’effondre sur elle-même, non seulement dans les mégalopoles toujours plus grandes des pays du tiers-monde, mais même dans une ville « historique » comme Paris.

Précisons d’ailleurs que ce « fait divers » n’est pas du tout « unique » comme c’est prétendu à la fin. Il y a plusieurs exemples de cela ces dernières années, et encore sans nul doute beaucoup n’ont pas été comptabilisés ou pris en compte, car le phénomène a été incompris.

Paris : un chien meurt électrocuté sur une plaque d’égout

Un chien est mort après avoir été électrocuté en marchant sur une plaque d’égout en pleine rue. Les faits remontent à dimanche soir, place du Guignier à Paris XXe. Une femme a reçu une décharge électrique en tentant de lui prodiguer des secours.

Les pompiers ont été appelés peu avant 21H00 dimanche pour prendre en charge une femme de 40 ans blessée légèrement.

Elle a été «amenée aux urgences» après un court-circuit au niveau «d’un coffret électrique sur la voie publique», ont  précisé les pompiers de Paris.

Une décharge de 180 volts

Selon une source policière, le chien, de petite taille, est mort après avoir reçu une décharge électrique «de l’ordre de 180 volts» au moment où il a marché sur une plaque d’égout. La femme, qui a aperçu la scène et qui a tenté de secourir l’animal, a «reçu également une décharge», explique la même source précisant que, d’après les premiers éléments, des fils électriques dénudés dans le réseau souterrain auraient électrisé cette plaque «par capillarité».

Un danger pour les habitants ?

Le président du groupe PCF/PG au Conseil de Paris, Ian Brossat, s’est alarmé du «grave danger pour les habitants et les salariés» qu’engendre, selon lui, le «manque d’entretien manifeste de ces boîtes de réseau électrique».

«C’est un événement important pour ERDF», répond Christian Vives, directeur d’électricité du Réseau distribution de France (ERDF) à Paris. Selon lui,  «c’est la première fois qu’il y a ce type d’incidents sur un ouvrage dont nous avons la responsabilité». Paris compte «moins de 3.000» coffrets électriques de ce type selon ERDF.

Ce qui est dit à la fin est un mensonge pur et simple, de tels événements sont déjà arrivés. Seulement, la phrase est vraie, peut-être, si… on ne prend en compte que les humains !

En effet, les chiens étant plus petits subissent plus fortement la décharge, en proportion, et il est déjà arrivé que des chiens meurent. Mais dans l’esprit du responsable d’ERDF, tout comme d’ailleurs du président du groupe PCF/PG au Conseil de Paris, seul l’être humain compte dans ce « fait divers. »

Mais quand on est vraiment progressiste, on voit très bien que ce qui n’apparaît comme un fait divers pour l’idéologie dominante, est tout sauf un fait divers. C’est un symptôme, un symptôme du caractère invivable dans des villes au service du profit seulement et rentrant en contradiction complète avec la Nature. Gaïa ne peut pas tolérer ces villes.

Le documentaire « Chasing ice »

Chasing Ice est un documentaire qui est sorti en novembre 2012 et qui a été très remarqué au Festival du film indépendant de Sundance, aux Etats-Unis, qui vient de se terminer.

Le film fait partie des tentatives d’aider à la compréhension de ce que subit notre planète. Son principe est simple : 25 caméras pointées sur 18 grands glaciers, en Alaska, dans le Montana, au Brésil, au Groenland, en Islande, dans l’Himalaya… ont filmé leur évolution pendant 356 jours, avec une image prise chaque demi-heure.

Le film a été réalisé par Jeff Orlowski qui suit James Balog, photographe du National Geographic, pendant 74 minutes où les prises de vue à intervalles montrent l’impact du réchauffement climatique. James Balog a créé une organisation dédiée à cette cause des glaciers : earthvisiontrust.org.

Pour comprendre le ton du film, il y a une scène où Balog tient dans sa main une carte mémoire et explique : « Dessus il y a le souvenir d’un paysage. Un paysage, qui a désormais disparu et qui ne reviendra jamais dans l’histoire de la civilisation. »

L’allusion bien entendu est que le « paysage » en question peut revenir, si la civilisation s’effondre. Le rythme du réchauffement est impressionnant.

Balog n’a pas hésité à attendre plusieurs semaines pour être en mesure de filmer le détachement d’un bloc de glace titanesque de 7,4 kilomètres cube sur le glacier Ilulissat. Il raconte : « C’est comme si Manhattan s’était brisé sous nos yeux. Cette agonie s’est éternisée 75 longues minutes dans un gémissement plaintif. Elle ne fait pas que montrer la réalité du changement climatique : elle fournit la preuve en image de son accélération. »

La preuve, malheureusement il en faut encore, surtout en France, où le « climato-scepticisme » est très fort.

Rappelons également qu’avec la fonte de la banquise en été, l’énergie solaire pénètre dans l’océan et renforce le réchauffement, notamment des parties continentales, faisant fondre le permafrost, qui abrite des milliards de tonnes de gaz carbonique et de méthane…

D’ici 2100, 436 milliards de tonnes de carbone vont sans doute être libérées, soit le double de l’émission annuelle actuelle de dioxyde de carbone sur notre planète…

Pendant ce temps-là, les capitalistes se frottent les mains à l’idée de pouvoir profiter de 13 % des réserves mondiales de pétrole et de 30 % de celles de gaz, alors qu’il est déjà prévu que 20 % du trafic maritime international passera par l’arctique !

Nous ne savons pas si Chasing ice sortira en France. De manière anecdotique, le film est en compétition pour… l’Oscar de la meilleure chanson originale en 2013, avec Before My Time, interprétée par Scarlett Johansson.

Tout cela ne peut rappeler qu’une chose : le changement est inéluctable. Aucune vie humaine n’est possible sans une vie harmonieuse en Gaïa.

Un honteux éditorial de 30 millions d’amis

L’éditorial du dernier 30 millions d’amis est un miracle d’équilibrisme. C’en est presque palpitant de découvrir ici la mauvaise foi, là l’hypocrisie, ailleurs un peu de sincérité, et surtout une soumission complète à l’exploitation animale. Toute la mystification de la « protection animale » se révèle ici dans ce qui est un savant mélange des discours de Brigitte Bardot, de L214, des discours « welfaristes », des publicités mensongères du bio, etc. etc.

On aimerait bien… Mais ce n’est pas possible: pour résumer, voilà ce à quoi cela ressemble. Cependant, ce qui en ressort, c’est l’absence totale de volonté et de culture, car parler des « dérives » de l’exploitation « intensive », c’est jeter de la poudre aux yeux et masquer que la moindre mise à mort est un meurtre. Il faut toute l’hypocrisie, bien catholique encore une fois, pour parler de mise à mort « digne », sans souffrance, etc., et d’ailleurs on a bien sûr le coup du halal et du casher distillé savamment, avec en arrière-plan plus qu’un clin d’oeil à l’extrême-droite et sa démagogie.

Car oser parler, en 2013, de la « France pastorale », en plus pour parler du salon de l’agriculture, qui en serait le « symbole », c’est du mensonge pur et simple dans une France qui est un pays agro-industriel depuis belle lurette!

Et oser expliquer qu’il faut aller à ce salon saluer les animaux, parce que « la défense de la vie sous toutes ses formes est un concept que nous devons faire accepter par tous », là on est dans la schizophrénie la plus totale.

Les gens aiment les animaux, mais ne savent pas s’y prendre, et n’ont pas conscience de la dimension de l’exploitation animale, alors qu’ils la voient très bien. Voilà la terrible contradiction, et profitant de ce décalage, on a des choses qui peuvent exister comme cet éditorial qui combine discours radical et pratique sans envergure ni dimension.

Edito – Avec tristesse et respect

Février 2012 – Traditionnellement au mois de février, veaux, vaches, cochons, moutons nous donnent rendez-vous au Salon de l’agriculture. Etrillés, pansés, brossés, nattés avec des rubans aux couleurs de leur région, ils sont accueillis à Paris avec les honneurs, sous les vivats d’un public enthousiaste.

Mais ne nous voilons pas la face : le destin de la plupart de ces magnifiques bêtes est de finir dans nos assiettes.

Il est vrai que l’homme est carnivore et on ne pourra pas changer de sitôt des pratiques ancestrales comme celle de manger de la viande.

Mais nous pouvons néanmoins agir pour que ces bêtes qui nous nourrissent puissent avoir une fin digne et que leurs dernières heures ne soient pas synonymes d’atroces souffrances. Nous pouvons, nous devons agir. Nous médias, en continuant à porter à la connaissance du public l’insoutenable martyre des animaux qu’on transporte vers l’abattoir.

Les associations de protection animale, en protestant auprès des pouvoirs publics et des instances européennes pour que les réglementations soient respectées et que la provenance de la viande soit clairement étiquetée.

Notamment lorsqu’elle provient d’animaux abattus sans étourdissement préalable sur l’autel de rituels religieux. Vous consommateurs, en acceptant de changer d’habitudes et en exigeant des labels garantissant que les animaux n’ont pas souffert et qu’ils ont été élevés dans des conditions respectant les besoins sociaux de leur espèce.

Il nous incombe à tous de refuser la généralisation de l’élevage intensif et ses dérives inquiétantes, voire monstrueuses, où les animaux ne sont plus considérés comme des êtres vivants à part entière, mais comme de la matière première utilisée sans états d’âme au nom du plus grand rendement !

Ces pratiques qui sont une torture pour les animaux mettent aussi en danger la santé humaine. Tous les nutritionnistes s’accordent à dire que la consommation en viande est trop importante dans les pays occidentaux et provoque de nombreux problèmes de santé. Malgré cela, la demande en protéines animales, assimilées à un confort indispensable, ne cesse d’augmenter.

Nous irons donc au Salon de l’agriculture, symbole de la France pastorale, pour admirer, caresser, applaudir ces animaux… avec tristesse et respect, tant il est vrai que la défense de la vie sous toutes ses formes est un concept que nous devons faire accepter par tous.

Reha Hutin

Nouveau documentaire de la BBC: « Africa »

Les documentaires animaliers forment une culture très importante pour les personnes aimant les animaux. Naturellement, ils ne sont pas tous de qualité, et il est bien connu que ceux du meilleur niveau sont notamment faits par la chaîne britannique BBC.

Cette chaîne met de nouveau le paquet avec « Africa », une nouvelle production qui sortira en février 2013. Il s’agit d’une production réalisée avec la chaîne américaine Discovery Channel, qui diffusera le documentaire avant sa diffusion en DVD et blu-ray.

Une équipe a traversé 27 pays africains, transportant 50 tonnes de matériels de prise de vue, avec 553 caméras haute définition pour 2000 heures de films HD, consommant au passage 6526 pilules contre la malaria, tout en étant divisé en 79 expéditions, pour 1598 jours.

Cela promet beaucoup, car on aura droit notamment aux images d’un rhinocéros filmé la nuit, une entreprise techniquement difficile. Comme il n’y a pas le rejet très français de la Nature, on aura droit également aux dunes : celles du désert tunisien ont été filmées pendant plus de 20 mois !

Un affrontement de girafes révélera toute sa subtilité avec une caméra de haut niveau, permettant de ralentir l’image de 40 fois. Pour la première fois a également été filmé le nid d’un Bec-en-sabot du Nil. Il a fallu pour cela six mois de recherches, une surveillance aérienne, deux semaines de marche à l’équipe ainsi qu’évidemment des caméras filmant à distance pour ne pas déranger ce fameux oiseau.

On pourra également voir pour la première fois des grenouilles Afrixalus fornasini dans la jungle, et l’équipe est même allée filmer au sein du Dragon’s Breath Cave en Namibie, un lac souterrain à 100 mères de profondeur, faisant deux hectares et donc étant le plus grand du monde a priori, découvert seulement en 1986.

Évidemment, le choix effectué sur les 2000 heures filmées ne relèvera pas du véganisme ou d’une juste conception de ce qu’est Gaïa. Cependant, en plus d’être formidable à voir, c’est aussi une démonstration de la connaissance formidable que l’on pourrait avoir de la planète et de la vie qui y réside.

Il faut une culture adaptée et de la décision, et alors on peut y arriver. Il suffit de voir qu’en France les chaînes télévisées sont à des années-lumière de produire quelque chose comme cela. La culture végane doit absolument intégrer cette culture du documentaire, dans sa version respectueuse, afin de mettre en avant la reconnaissance de Gaïa!

Les scarabées bousiers et la voie lactée

Les scarabées se nourrissant d’excréments se retrouvent sur toute la planète, sauf en Antarctique, et une étude suédoise a permis de remarquer une capacité assez fascinante du Scarabaeus satyrus, qui vit en Afrique du Sud.

La manière de remarquer cela est cependant odieuse et bascule dans l’expérimentation animale. On est ici dans une fascination pseudo candide et sans respect. Et cela se révèle d’autant plus à ce qui a été remarqué.

La chercheuse Marie Dacke et Eric Warrant de l’université de Lund ont en effet muni les bousiers Scarabaeus satyrus de capuchons en carton pour les empêcher de pouvoir regarder vers le haut. Une idée bien étrange !

Car les chercheurs se doutaient déjà de ce qui allait se passer : les bousiers seraient désorientés. Leur étude prend directement en otage les animaux qu’elle prétend étudier ; il n’y a pas de respect.

La fascination est pourtant logique. Ce qui se passe en effet, ce n’est pas seulement que le bousier forme une petite boule avec les excréments, une boule qui fait cinquante fois son poids. Le bousier tourne en effet sur lui-même sur la bouse, à la fin de se refroidir en raison de la haute température…Ce qui est logique. Mais sur la photographie ci-dessous, les « chercheurs » ont mis sur les pattes d’un bousier de la silicone protectrice, afin de constater que celui-ci grimpe moins sur la bouse, car il a moins besoin de se refroidir…

Les « chercheurs » ont alors pu constater qu’ils sont bien peu de choses par rapport à la complexité des êtres vivants. Car les bousiers tournent sur eux-mêmes sur la bouse afin de se repérer par rapport aux étoiles lorsqu’il fait nuit.

Sur la photographie ci-dessous, on voit les différences de chaleur.

Ce que les chercheurs ont vérifié, avec leurs capuchons en carton, c’est qu’en fait les bousiers d’Afrique du Sud se repèrent au moyen de la voie lactée, visible depuis là-bas. Sans pouvoir se repérer à la lumière de la lune ou de la voie lactée, les bousiers sont perdus.

Les chercheurs ont même vérifié quelles étaient les étoiles utilisées pour se repérer. Pour cela, ils ont placé les pauvres scarabées dans le planétarium de Johannesburg, où un dôme de 18 mètres permet de projeter 4 000 étoiles.

Le chercheur Eric Warrant peut bien expliquer après que « C’est juste un autre exemple de la façon dont est merveilleux le règne animal, comment les choses les plus étonnantes ont évolué. » S’il a étudié pendant 30 ans la vision animale, il n’a pas compris le respect exigé par des animaux regroupés en 5000 espèces, présents sur tous les continents où il y a des excréments.

D’ailleurs, son but véritable est de faire tourner sa petite entreprise utilisant des algorithmes pour améliorer la qualité des images prises avec peu de lumière présente !

On voit là le décalage : des scientifiques vraiment fascinés par la Nature basculent dans un utilitarisme mesquin. Connaître la Nature peut nous permettre d’avancer, mais science sans conscience n’est que ruine de l’âme, et que faire d’une science qui ne salue pas bien bas les scarabées bousiers, jouant un rôle si important dans Gaïa ?

« Point de vue d’un vétérinaire sur l’élevage industriel »

Voici un très intéressant article de l’Association des Médecins Vétérinaires Praticiens du Québec, un article qui montre, si on ne le savait pas déjà, à quel point l’exploitation animale est une idéologie développée, d’un très haut niveau. Il s’agit là d’arguments visant à convaincre et à troubler, à empêcher l’émergence d’une conscience végane, qui ne serait ni « logique » ni « écologiste ».

Et on voit aisément que la question de la Nature est centrale. Quand il est dit par exemple:

Nous avons domestiqués 10% des animaux sur la planète. Les autres c’est impossible. Ceux qui ont accepté de se laisser domestiquer, c’est parce qu’ils étaient enclin à le faire.

Cela a l’air idiot, et ça l’est. Pour autant le contre-argument vegan se doit d’être intelligent, et comment ne peut-il pas passer par la défense de la Nature qui est échange, collaboration, symbiose?

La complexité du texte suivant montre que sans compréhension de Gaïa, on en reste à une vision anthropocentrée, et là l’exploitation animale gagne toujours, par nature.

Point de vue d’un vétérinaire sur l’élevage industriel

Québec, jeudi 17 janvier 2013 –

Jean-Pierre Vaillancourt, pro­fes­seur à la Faculté de mé­de­ci­ne vé­té­ri­nai­re de l’Université de Montréal et di­rec­teur du Groupe de re­cherc­he en épi­dé­mio­lo­gie des zoo­no­ses et san­té pu­bli­que, a ac­cor­dé une ent­re­vue des plus in­té­res­san­tes au Journal Forum de l’Université de Montréal sur l’éle­va­ge in­dust­riel. Il dé­fend ce mode d’éle­va­ge et re­met en ques­tion al­lè­gre­ment cer­tains cli­chés et ar­gu­ments des vé­gé­ta­riens et des ani­ma­lis­tes tout en res­pec­tant leur point de vue.

Pour Jean-Pierre Vaillancourt, une humanité végétarienne n’est pas envisageable. Si le végétarisme est possible dans les sociétés riches où une grande variété de protéines nécessaires à notre santé est disponible, ce n’est pas le cas partout. Ce qui amène les hommes à envisager une société végétarienne découle de considérations écologistes et animalistes. On ne veut surtout pas voir de cages d’élevage, d’abattoirs et nous mangeons de la viande. Pour certains le végétarisme permet d’être en accord avec leurs valeurs animalistes. Plusieurs d’entre nous envisagent le monde animal bien différemment qu’il y a un siècle, par exemple.

De là à accorder des droits fondamentaux aux animaux et imposer le végétarisme à l’humanité, il y a un pas à ne surtout pas franchir. Le discours animaliste n’est pas logique et n’est pas écologiste, il est émotif. Tout en le respectant, il ne doit pas être imposé à l’humanité selon Jean-Pierre Vaillancourt.

Certains documentaires récents sur l’industrie de l’élevage ont fait réagir le vétérinaire qui trouve que le bien-être animal, c’est bien, mais cela aura un coût et que cela sera nuisible sur le plan écologique. Sommes-nous prêts à entendre ce discours ? Certainement si le Québec se veut une société écologiste.

La protéine animale est nécessaire. Les défenseurs des animaux jouent un rôle important pour dénoncer les pratiques cruelles et inacceptable d’un point de vue éthique. Là où le vétérinaire ne suit plus, c’est sur le terrain des défenseurs des animaux qui souhaitent accorder aux animaux les mêmes droits qu’aux êtres humains. «Dans la nature, ce sont l’équilibre et la santé du troupeau qui comptent et non la santé de l’individu, déclare Jean-Pierre Vaillancourt au Journal Forum. La nature ne se préoccupe pas du droit de l’individu et personne ne critique, par exemple, le comportement du lion qui dévore la gazelle.»

Au Québec, nous vivons dans une société riche où nous pouvons, si nous le voulons, nous priver de viande et bénéficier d’une alimentation équilibrée quand même. On ne peut exiger ça de tout le monde sur notre planète. «Il n’existe pas de modèle nous permettant de répondre aux besoins de la population en protéines si nous cessons la production de viande parce que la protéine animale est de meilleure qualité que la protéine végétale. En 2050, la production de protéines devra être le double de ce qu’elle était en 2000 en raison de la croissance démographique.

Des pays comme la Chine et l’Inde sont incapables de satisfaire leurs besoins grandissants en protéines avec leurs seules productions. De plus, comment remplacer la viande dans des environnements comme le Grand Nord, où la population vit en symbiose avec les produits de la chasse et de la pêche?» Nous parvenons donc, de nos jours, à répondre aux besoins en protéines animales à l’aide de l’élevage industriel et l’amélioration de la santé animale. Quelques faits intéressants apportés par le vétérinaire dans l’article :

1-     Une vache d’aujourd’hui produit cinq fois plus de lait qu’une vache de 1920 en consommant la moitié moins de nourriture.

2-     Les bovins d’élevage industriel produisent moins de méthane grâce à une alimentation moins riche en fibres.

3-     De 75% à 80% de ce que mange un bovin est composé de résidus végétaux que l’homme ne peut pas manger. En mangeant la viande du bovin, l’humain bénéficie de 1,5 à 3 fois plus de protéines qu’en consommant les céréales avalées par ces bovins.

4-     Si les Américains devenaient végétariens demain, il faudrait sept millions de plus de kilomètres carrés consacrés aux cultures.

5-     Consommer trop de viande est nocif pour la santé. Consommer trop de salade peut être tout aussi néfaste. Une alimentation équilibrée est à la base d’une bonne santé.

6-     Nous avons domestiqués 10% des animaux sur la planète. Les autres c’est impossible. Ceux qui ont accepté de se laisser domestiquer, c’est parce qu’ils étaient enclin à le faire. Un cheval de trait, un bœuf aux labours, ce n’est pas de l’esclavage. L’animal peut être bien dans cette condition s’il est traité avec respect. La nature n’est pas brimée par cette domestication.

7-     Le Québec produit 165 millions de poulets par année et chacun dispose d’une cage de 27 cm de côté. Augmenter cette cage de 20% nécessiterait 402 000 mètres carrés de plus en besoin de surface sur 140 kilomètres carrés de terrains.

8-     Permettre à ces poulets de vivre huit jours de plus nécessiterait 14,7 millions de kilos de grains poussant sur 31 kilomètres carrés de terre. Il faudrait 38 000 litres d’essence pour les transporter et les poulets produiraient 377 600 kilos d’azote de plus en déjections animales.

Cesser l’élevage industriel ne représenterait pas d’intérêt écologique, seulement un intérêt de bien-être animal discutable. Discutable parce que certains animalistes oublient que l’espèce humaine fait partie de l’écologie de la planète et que nous n’avons pas à nous culpabiliser d’avoir de la viande dans notre régime alimentaire. «Il faut éviter les abus, mais il faut aussi s’assumer. Nous avons, dans nos sociétés d’abondance, la liberté de choisir d’être végétarien, mais la nature ne fonctionne pas selon le principe de la liberté» conclut-t-il son entrevue dans le Journal Forum sous la plume de Daniel Baril.

Cela fait du bien d’entendre  un autre son de cloche, surtout venant de la part d’un vétérinaire pour animaux d’élevage, un professionnel qu’on ne sollicite pas assez souvent à prendre la parole dans les médias sur les grands enjeux de société concernant le bien-être animal et l’écologie. Bravo au Journal Forum pour l’initiative.

Que faire quand son ami s’est perdu?

Perdre son animal « de compagnie » est un événement terrible. N’importe qui a déjà vécu cette situation sait à quel point ne pas savoir, attendre et espérer quant au retour de notre amiE est angoissant au possible.

Afin d’optimiser les chances de retrouver son animal, il y a plusieurs démarches très importantes à suivre.

Le plus important est de faite tatouer ou pucer son compagnon et de rajouter même un collier autour du cou. Ce n’est pas très agréable, mais le chien ou le chat s’habitue très vite au collier, et c’est un acte indispensable car si un animal est trouvé dans la rue, les personnes regarderont en priorité l’adresse qui figure sur le collier. Surtout si l’animal est trouvé la nuit, les cabinets vétérinaires étant fermés, trouver une adresse sur un collier accélérera le retour au foyer pour l’animal perdu.

Dès que l’animal a disparu il faut contacter au plus vite le Fichier National d’Identification des Carnivores Domestiques (pour les chiens, les chats et les furets) à l’adresse suivante contact @ i-cad.fr. C’est « l’identification des carnivores domestiques », nouvel organisme ayant été créé le 1er janvier 2013.

A côté de cela, il faut poster une annonce avec photos et descriptions claires sur les sites spécialisés tels que chat-perdu.org, chat-perdu.net, chien-perdu.org, chiens-perdus.net, soschienperdu.com, alerte-animaux-perdus.fr  ou sur tout autre forum spécialisé en rongeurs, en oiseaux etc. et bien sûr sur l’énorme plate forme Rescue, partie « perdus ».

Il y a même des annonces d’animaux perdus/trouvés sur des sites comme Ebay ou Le bon coin.

Ne pas hésiter à contacter et à avertir la fourrière (un animal trouvé et déposé en fourrière n’y reste que quelques jours avant euthanasie!), les refuges locaux, faire le tour des vétérinaires de la ville en signalant la disparition et la description de l’animal.

Quand c’est possible, mettre des affiches plastifiées (voir exemples en bas) avec photo de bonne qualité où l’animal est bien reconnaissable, dans le quartier (dans les boites aux lettres et dans la rue sur des poteaux, des panneaux, des grillages, des abris-bus etc) et dans les commerces de quartier. Le bouche à oreille à un rôle primordial dans ce genre de situation.

Indiquer le nom de l’animal peut s’avérer utile: si quelqu’un a un doute et pense que cela peut être le chat perdu en question, il peut essayer de l’appeler au moyen de son prénom et si l’animal reconnaît son prénom, cela peut faciliter les choses.

A côté de toutes démarches à suivre, il existe une méthode qui aurait fait ses preuves afin de retrouver son chat, qu’on peut retrouver sur la page spéciale à ce sujet de chat-perdu.org :

Méthode simple pour retrouver son chat perdu

Auteur : Mlle Patricia Franckhauser (Responsable bénévole de Protection Animale)

Je vous confie ici ma méthode très simple d’emploi pour retrouver votre compagnon chat disparu, s’il est vivant encore, grâce à cette méthode vous avez un maximum de chances de le retrouver et ce rapidement…

J’expérimente cette méthode depuis plus de vingt années, années d’expérience de terrain, étant actuellement responsable bénévole de protection animale, j’ai décidé de vous en faire part, j’espère que cette annonce restera en ligne le plus longtemps possible car elle sera d’une grande utilité pour les gens qui ont perdu leur chat ou chaton.

Que vous ayez perdu votre chat près de chez vous ou ailleurs, sa réaction sera de se cacher immédiatement, surtout s’il ne connaît pas l’environnement où il vient de s’égarer, s’il le connaît ce peut être pareil suite à choc, douleur, grosse frayeur, maladie débutante le perturbant, lui donnant de la fièvre, troublant son audition, sa vue, etc…

La méthode est simple : à la tombée de la nuit appelez le à très haute et intelligible voix, tous les quarts d’heure ou vingt minutes, durant 5 bonnes minutes pleines et ce chaque demie heure minimum, durant minima 3 heures au total, cela fait minima appeler votre chat 6 fois par soirée, plus si vous le désirez. Perso, j’appelle toutes les vingt minutes 5 bonnes minutes.

Faites le calmement, fortement (tans pis pour les voisins jusqu’à 22h il n’y pas de tapage nocturne), de la tombée du jour à quelques heures plus tard. Appelez le « sans relâche » toutes les demie heures minimum, chaque fois 5 minutes et vous recommencerez chaque soir pendant une dizaine de jours s’il le faut.

En général, votre chat va vous entendre dés la « première nuit », mais ne va pas bouger, vous repérer la « seconde nuit », et repérer d’où vient votre voix et va sensiblement alors tenter de se rapprocher dès qu’il comprendra qu’il peut s’appuyer sur votre voix pour se réorienter et revenir. Alors il va entamer sa plus longue marche, s’il est blessé, affaibli, cela lui sera difficile mais il reviendra même sur 3 pattes!!!!

Il va vous falloir insister qu’il prenne confiance, il peut avoir perdu plusieurs kilos, être aphone, en général, il est dans un rayon de 250 mètres ou 300 mètres autour de l’endroit ou il s’est sauvé, et il vous entendra encore plus loin, car la nuit, la voix résonne. Il ne faut pas avoir peur de le l’appeler fortement par son nom. Vous pouvez en plus siffler de temps à autre avec un sifflet à ultra sons.

Il ne faut pas s’éloigner du point de départ ou bien si vous le faites, il faut le héler de l’extérieur du cercle de recherche vers l’intérieur exclusivement, sinon, vous allez éloigner votre chat et ce n’est pas du tout le but.

Pourquoi est ce que cela fonctionne? Simplement parce qu’un chat vit dans un monde d’odeurs, et de sons connus, que s’il se perd ou s’il ne voit plus bien suite à un choc, ou autre raison, il ne retrouve plus ses odeurs, ses marques et se perd, parfois même à 50 mètres de chez lui ou plus près et peut paniquer et se terrer dans un coin, une cave, un tas de bois, un pare choc de voiture.

Cela marche après un mois d’absence, comme après plusieurs mois ou un an si le chat reconnaît votre voix, le tout est que cela soit répétitif, à heures fixes, la nuit, et dure assez longtemps que votre chat vous entende et comprenne que les sons seront répétés, chaque soir. Pourquoi le soir? Parce que la nuit porte les sons autrement plus loin vu le calme alentour, la voix porte à plusieurs centaines de mètres, le jour les autres bruits étoufferont le son de votre voix et ce sera peine perdue qu’il vous entende…

Un monsieur de mon village a retrouvé son chat après 5 mois de disparition, c’est actuellement notre record max, il est revenu très affaibli mais revenu. Je veux finir sur de l’espoir car il faut avoir du coeur au ventre, là bas dans la nuit, votre chat vous espère, vous attend, il n’est sans doute pas trop tard, même six mois après, un an après, il peut être nourri par une voisine, un voisin, qui ne sait pas que c’est le votre, et le chat voit mal et surtout assez flou au delà de 6 mètres, il ne distingue pas les mêmes couleurs que nous et se balade dans un univers de tons relativement gris, d’odeurs d’ou le fait qu’il se perd facilement et souvent pas loin de chez lui.

Si vous avez un peu de patience, beaucoup d’amour, une bonne voix qui porte un peu, pas peur d’appeler et de lancer votre voix dans la nuit, et un brin de chance, vous retrouverez votre chat…

Cette technique est très fiable et fonctionne très très bien, elle va vous coûter 5 minutes de votre vie chaque vingt minutes, quelques soirées dans votre vie, et vous retrouverez votre gentil compagnon perdu dans la nuit qui doit être terrorisé, si vous le faites, au moins vous aurez tenté, plein de gens en ont bénéficié dans mon village, cela fonctionne très bien. Ne l’attendez pas forcément le premier ou le deuxième soir, persévérez, minima une dizaine de jours.

Je souhaite également dire aux gens qui déménagent que le chat a besoin de « plusieurs mois » pour prendre ses nouvelles marques, et qu’on ne « sort pas un chat » dans son nouveau jardin dés son arrivée, on attend minima un mois et demi à 3 mois, plus si on peux avant de sortir le chat. N’oubliez pas au passage de le faire vacciner, stériliser et surtout tatouer avant de le sortir. Je n’y gagne rien qu’à vous aider à retrouver votre chat et ça c’est du bonheur!!!!…

Les affiches

Auteur : Le chat libre de cordes et environs

Si vous avez perdu votre chat, il est important de poser des affiches A4 avec photo couleur du chat, un grand « perdu NOM DU CHAT, chat COULEUR », numéro de tatouage, quartier de disparition… et votre téléphone, sous feuille classeur plastifiée, sur tous les abri-bus, poteaux et cabines téléphoniques, tabacs, presse, boulangeries, bars, supérettes, jusqu’à 800 mètres du lieu de disparition du minet, et ce tous les 20 à 30 mètres maximum (choisissez les carrefours, tous les endroits où les gens patientent, s’arrêtent, regardent), préveniez avec affiches toujours les vétos du coin, refuges, spa, associations de protection féline, gendarmerie, mettez de la nourriture autour de la maison, appeliez votre chat lorsque la nuit tombe et, le matin, très tôt, avant que la ville ne s’agite.

Renseignez-vous auprès des gens ayant plusieurs chats… les chats perdus cherchent la compagnie d’autres chats, même s’il leur arrive d’en être chassés.

Bon courage et bonne chance

Il ne faut pas se décourager ni perdre espoir, il arrive que des animaux soient retrouvés après plusieurs semaines ou plusieurs mois.

Nous espérons d’ailleurs que les animaux des photos ci-dessous ont retrouvé leur foyer, sains et saufs!

S’occuper des oiseaux des villes, nos invités

Le temps de ces derniers jours est très difficile, surtout pour toutes les personnes qui doivent rester dehors. Quelles soient humaines ou non, la période glaciale actuelle est très rude. Et la neige n’arrange rien, particulièrement pour les oiseaux.

Pour l’idéologie dominante, les oiseaux dans les villes (comme les pigeons ou les étourneaux) sont des sortes de « parasites », mais pour nous qui avons conscience de la réalité de la Nature, nous savons bien que c’est l’humanité qui a invité les oiseaux en construisant des bâtiments où ils peuvent nicher, sans parler de la nourriture qui se retrouve sur le trottoir.

C’est un fait historique que les oiseaux ont été invités par les humains, qui leur ont donné en quelque sorte le gîte et le couvert, sans en avoir conscience.

Les humains ont donc établi un rapport particulier avec les oiseaux des villes, ils doivent assumer.

Bien évidemment, l’idéologie dominante n’est pas d’accord. Aider des oiseaux mal-aimés, comme les pigeons bisets, est ainsi « problématique », car ils seraient « nuisibles » aux yeux de la loi. Leur donner à manger est donc interdit et passible d’une amende.

Pourtant, il est bien connu que des personnes passent outre cette interdiction et leur distribuent des morceaux de pain, au risque de passer au tribunal. Le fait de nier la réalité des oiseaux n’est tout simplement pas accepté par beaucoup.

Et les choses se compliquent encore plus avec les conditions météo : en effet, avec la neige et le froid, les bouts de pain, souvent beaucoup trop gros pour que les pigeons puissent les manger rapidement, ils deviennent très vite gelés et immangeables, car durs comme du béton.

Cela signifie que même si des esprits dotés de compassion agissent pour ainsi dire « spontanément », ils ne parviendront pas à aider les oiseaux. Cela montre encore plus que la compassion a besoin de connaissances, d’organisation… et de reconnaissance sociale !

Voici ce que dit la Ligue de Protection des Oiseaux en ce qui concerne le soutien possible. Mais rappelons que pour la LPO, les pigeons n’existent même pas, ce sont des nuisibles. La LPO est contre les pigeons, elle participe à l’idéologie dominante.

Vous pouvez installer des mangeoires hors d’atteinte des prédateurs. Vous y placerez des aliments riches en lipides qui leur permettront de reconstituer leurs réserves indispensables pour résister aux longues et froides nuits d’hiver.

La nourriture doit être maintenue à l’abri de l’humidité et des intempéries, et les mangeoires régulièrement nettoyées afin d’éviter la propagation des maladies. Ce soutien ne doit durer que pendant l’hiver (de fin novembre à mi-mars) et plus particulièrement durant la vague de froid.

Il ne devra pas se prolonger au-delà, sous peine de rendre les oiseaux dépendants. Il faut également fournir un abreuvoir. Vous veillerez à renouveler l’eau deux fois par jour et à la maintenir libre de glace en ajoutant simplement et uniquement de l’eau tiède.

Effectivement, il est possible d’aider les oiseaux en leur donnant des graines de tournesol, des noix et de la graisse sous forme de margarine entre autres. Jardin et balcon sont des endroits impossibles.

Mais c’est valable moralement pour tous les oiseaux. Qu’est-ce qui justifie moralement ce que dit la loi ? Surtout que cette loi contre les pigeons relève de tout un système organisé mais jamais expliqué ouvertement, de manière « posée », rationnelle, et pour cause c’est impossible.

Quand on sait tout ce qu’endure nos amis pigeons : pics anti-pigeons, captures, stérilisations à vifs, empoisonnements, méchanceté, maltraitance, écrasements sur la route, mutilations, manque de nourriture, manque de soins en cas de maladie, destructions des nids et meurtres des poussins etc… on voit bien qu’il y a tout un système de pensée qui se réalise contre les pigeons.

Voilà pourquoi toutes les personnes amies des animaux doivent comprendre la difficile situation de nos amis les oiseaux, et aussi de nos amis les pigeons !

« Ce qui se vit à Notre-Dame-des-Landes est historique »

La lutte à Notre-Dame-des-Landes, mais ses prétentions radicales disparaissent chaque jour davantage, et l’éloge du repli sur la petite propriété ne donne plus souffle qu’à une sorte de vague critique démocratique de type citoyenniste. L’écologie a purement et simplement disparu. C’est la fin, et au lieu de cela, il y a l’auto-intoxication sur une dimension historique.

C’est très inquiétant et très révélateur des illusions qui existent chez des gens voulant rompre avec le système sans rompre avec le système. Comment vouloir alors l’écologie, qui exige une conscience responsable et une pratique exigeante?

NDDL : les raisons de l’acharnement

Ce qui se vit à Notre-Dame-des-Landes est historique. Le combat cristallise des visions du monde incompatibles à une échelle que nous n’avions pas connue depuis longtemps. Cette lutte permet d’éclairer des aspects du politique qui n’apparaissent pas aussi distinctement en temps normal, à savoir la bataille de l’opinion et la confiscation du pouvoir.
A) La bataille de l’opinion

Si les élus socialistes et les promoteurs de l’aéroport s’acharnent à réduire les opposants aux « jeunes cagoulés violents », ce n’est pas tant parce qu’il y a des gens qui pensent que c’est là un moyen efficace de lutter contre ce projet, que parce qu’en admettant que l’opposition soit multiple, massive et transversale, ils perdent la seule chose qui fonde leur discours : la « légitimité démocratique ». Les élus ne peuvent s’opposer aux personnes qui les ont fait roi, alors ils tapent sur les plus radicaux tout en sachant que la menace réelle est faible au regard de la puissance étatique ; comme si frondes, cocktails ou pétards pouvaient menacer la sûreté de l’État.

En politique, il n’y a pas de vrai ou de faux, mais seulement des rapports de force. Dans la plupart des cas, les projets aussi aberrants que NDDL passent comme une lettre à la poste, les opposants étant méprisés et balayés avec les éternels maux de passe : « loi », « démocratie », « emploi », « développement », « terroristes », « violence », « modernité », puisque la seule chose qui importe réellement au pouvoir, c’est gagner la bataille de l’opinion pour avoir les mains libres.

Il se trouve qu’à Notre-Dame-des-Landes ces poncifs ne suffisent plus. Le pouvoir a donc dilapidé l’argent public pour intensifier la stigmatisation des opposants avec la mobilisation des gendarmes & des policiers. Ces derniers ont été mobilisés massivement non pas pour répondre à une menace réelle mais pour faire croire qu’il y en avait une. Sans quoi, comment expliquer qu’il y ait aussi peu de personnes arrêtées ?

La stigmatisation des opposants et la mobilisation des forces armées n’ayant pas suffi, le pouvoir a lancé un appel d’offre pour s’attaquer au cœur du problème : faire du lobbying sur internet et reconquérir l’opinion publique (tentative elle-même avortée).

La riposte des promoteurs du projet face à l’opposition s’est faite de manière graduée : stigmatiser par le verbe en usant et en abusant de la « légitimité démocratique », par le symbole en mobilisant l’armée puis par la propagande directe avec les agences de communication. Toutes ces méthodes ont échoué et conduisent à la même conclusion : le pouvoir ne représente que lui-même.

B) La confiscation du pouvoir par le pouvoir

Cette dernière assertion se vérifie à travers l’angle de la démocratie participative, la lutte de NDDL étant une véritable université populaire. Les citoyens épluchent les dossiers, questionnent, se réunissent, discutent, s’organisent, écrivent, partagent, pensent, rient, s’affichent, déchirent, grimpent, construisent, s’opposent, jouent, dansent, s’expriment… autour d’un dossier symbolique pour notre époque.

Tout cela, le pouvoir ne peut le supporter pour au moins deux raisons :

1° Les grands élus méprisent le peuple. Pour arriver aux postes à responsabilité, ils ont dû renoncer au combat des valeurs et faire le jeu des puissants, jouer des coudes pour décrocher le pompon. Car il en a fallu de la patience, de la compromission, des coups bas, des mensonges et des combats pour arriver en haut. Pourquoi dès lors se laisser emmerder par ceux qui n’ont pas abdiqué et dont seul le nombre fait la force ?

2° Plus les citoyens se penchent sur le dossier, plus celui-ci nous donne une triste image de ce qu’est réellement notre système politique : un préfet aux ordres, des flics provocateurs infiltrés, des lois piétinées, une parole politique abjecte et ridicule, des groupes privés qui se nourrissent sur la bête, le bruit des bottes républicaines, la stigmatisation des opposants et ses relents xénophobes (seule la marchandise doit circuler), le gaspillage de l’argent public, le bidouillage des données, la caricature de consultation, etc.

Voilà en substance deux raisons de l’acharnement socialiste, le mépris du peuple et la dissimulation du contenu réel dossiers. La lutte de NDDL est une percée dans le réel qui renverse l’ordre des choses puisque l’espace public redevient politique et qu’il empêche les grands élus de fonder leur pouvoir sur l’ignorance. Et c’est précisément parce que les citoyens se sont emparés du dossier que nous allons gagner.

Cuisine végane ou cuisine hipster?

Voici un très intéressant article tiré d’un des blogs du monde (big browser). Très intéressant, mais également et surtout très inquiétant, au point que nous allons produire une catégorie « cuisine. »

Car Paris, de par son statut de grande métropole « fashion », ou plus exactement « hype », est en train d’assimiler à vitesse rapide la culture « hipster » et par conséquent d’intégrer le végétalisme (en mode ultra flexible) dans ses « cantines. »

Cela commence à se généraliser, avec par exemple le Café Pinson qui vient d’ouvrir, dans la lignée de ces « cantines » qui proposent une nourriture bio, hype, dans une sorte d’appartement branché où le hipster se sent « chez lui » avec son Macbook.

La tendance est là pour rester et cela va continuer. A nous par conséquent de réussir à concevoir une cuisine intelligente, reste à savoir ce qu’elle peut et doit être !

TOFU ? – Comment devenir végétalien sans (trop) perdre sa volonté ?

Le style de vie végétalien, qui consiste à ne pas manger de viande ni tout autre produit provenant d’animaux, a de plus en plus d’adeptes aux Etats-Unis. Que ce soit par conviction ou par envie d’assainir son alimentation, de plus en plus de personnes adoptent ce régime, ou au moins tentent de le faire.

C’est le cas de la journaliste du New York Times Tara Parker-Pope. Elle raconte comment elle a tenté, avec sa fille, de virer « vegan » et comment « le lait à l’amande, la fausse viande et le faux fromage » l’ont découragée.

Après tout, s’était-elle dit, si Bill Clinton, « un adepte du fast-food et de la cuisine du Sud » a pu devenir végétalien, pourquoi pas elle ? Après avoir découvert que ce n’était pas si facile, elle s’est tournée vers des chefs spécialisés dans la cuisine végétalienne pour avoir quelques conseils afin de réussir la transition entre son alimentation actuelle et un régime exclusivement végétalien.

Il n’y pas de fromage comme le vrai fromage. « Plutôt que des produits préfabriqués, les chefs végétaliens préfèrent fabriquer leur propre fromage avec des noix de cajou, du tofu, du miso et de la levure alimentaire », écrit la journaliste, prenant l’exemple d’un restaurant new-yorkais qui « laisse tremper les noix de cajou pendant une nuit avant de les mélanger avec du jus de citron, de l’huile d’olive, de l’eau et du sel ».

Et pour la pizza ? Il suffit de remplacer le fromage par un mélange de haricots blancs et de purée d’ail, qui va parfaitement sur une pizza à la doubeurre [une variété de courge] et aux oignons caramélisés.

De l’importance de la levure alimentaire. C’est l’arme secrète de nombreux chefs végétaliens, qui adorent « cet aliment naturel avec un goût à la fois grillé et proche des noix et du fromage ». Selon Susan Voisin, auteure du site Fat Free Vegan Kitchen, il faut commencer doucement avec la levure alimentaire, mais au final elle deviendra un élément incontournable d’un véritable régime végétalien.

Faire des gâteaux sans œufs. Il suffit de remplacer les œufs, proscrits chez les végétaliens, par un mélange de vinaigre et de bicarbonate de soude. La fécule de maïs peut être utilisée dans les puddings et les sauces, alors que pour les omelettes il suffit de les remplacer par du tofu.

La viande perdue ? Un seul conseil en ce qui concerne la viande : « N’essayez pas de dupliquer vos recettes de viandes préférées tout de suite. Si vous aimez les hamburgers juteux ou les sandwichs au jambon, vous ne retrouverez jamais ces saveurs sans viande », écrit le NYT, qui conseille, en citant la chef Chloe Coscarelli, de se mettre au végétalisme progressivement : « Pour transformer une recette en recette végétalienne, commencez avec un plat qui l’est déjà presque – comme les pâtes – et utilisez des légumes ou un substitut de viande pour la sauce. »

Susan Voisin, qui est devenue végétalienne en vivant dans une petite ville de Caroline du Sud, estime que devenir végétalien progressivement est essentiel. Ceux qui s’y lancent à pieds joints s’en sortent rarement. « C’est un processus d’apprentissage », assure-t-elle.

Bénédiction des animaux et des éleveurs sur la Place Saint-Pierre

Voici un très intéressant article, encore une fois sur le catholicisme. Il est tiré du Point, et c’est aux dernières lignes qu’il faut bien entendu porter toute son attention, de par ce que cela révèle.

Bénédiction des animaux et des éleveurs sur la Place Saint-Pierre

Veaux, vaches, cochons: l’espace d’une matinée et le temps d’une bénédiction, les animaux de la ferme ont fait leur apparition jeudi sur la place Saint-Pierre au Vatican, comme chaque année à l’occasion de la Saint-Antoine, patron des éleveurs et protecteur des animaux.

Sous une pluie glaciale, lors d’une brève cérémonie auprès de la Colonnade du Bernin, les animaux, créatures de Dieu, ont reçu la bénédiction annuelle du cardinal Angelo Comastri, vicaire général du pape pour la Cité du Vatican.

Le prélat italien a ensuite parcouru la petite foire en saluant chaque éleveur et en remettant un petit souvenir du Vatican.

Auparavant un majestueux défilé de cavaliers avait remonté la via della Conciliazione: cavaliers de la police, des carabiniers et de la Garde des finances, agents à cheval de l’Office national des forêts, personnages en habit Renaissance à cheval ou en calèche.

Un check-up gratuit de santé avait été proposé par des vétérinaires aux rares Romains venus visiter « la ferme sous le ciel », comme était baptisée cette manifestation, et qui avaient apporté leurs chats et leurs chiens.

« Nous avons toujours eu des chiens. Et nous voulions les faire baptiser. C’est quelque chose, disons que l’esprit est beau! », a déclaré à l’AFP une Romaine de 50 ans.

« Il faut toujours considérer les êtres humains en premier, mais les animaux arrivent juste après », a témoigné un homme, ajoutant: « je ne sais pas quel sens religieux il faut trouver. Mais je sais que Jésus Christ a parlé aussi très souvent des animaux. Donc il doit y avoir, il y a un sens religieux à tout cela!

L’Association des éleveurs italiens (AIA) organisait cette exposition pour la sixième fois sur la grande place du plus petit Etat du monde. Une messe a été dite pour les éleveurs dans la basilique Saint-Pierre par le cardinal Comastri.

On comprend avec les dernières lignes que tout cela est une opération de communication tant des éleveurs que de l’Eglise catholique. En effet, à quoi cela sert de « bénir » si c’est pour massacrer après ?

Il est ainsi très hautement significatif que Saint-Antoine soit à la fois le saint patron des éleveurs et protecteur des animaux ! Et on remarque que l’amour de la Nature se voit dévié en célébration de Jésus-Christ et en mysticisme religieux.

Tout cela est très hypocrite, et cela n’a rien d’étonnant, puisque la question des animaux et de la Nature prend désormais tellement d’importance que nombreuses sont les tentatives faites pour tenter d’intégrer de manière fausse les valeurs exigées par la morale et une vie non dénaturée.

Le jeu des curés et des prêtres est ici véritablement pervers, car à chaque fois ils entretiennent le doute dans l’esprit des gens, alors que le catéchisme de l’Église catholique est on ne peut plus clair sur le statut des animaux.

Mais ce dont on peut être certain, c’est qu’inévitablement ces manipulations intellectuelles et culturelles exploseront à la figure de ceux qui trompent les gens, car la vague en faveur de la Nature ne peut pas échouer.

La vie dans des villes bétonnées et une réalité totalement dénaturée sont inacceptables, pas seulement parce que les gens ne veulent pas, même si en fait on leur impose et ils n’ont pas le choix, et ils sont corrompus par la société de consommation qui propose des pseudos améliorations, mais également et surtout parce que les gens ne peuvent pas.

Ou plus exactement, ils ne peuvent plus : la vie dénaturée aboutit à l’ultra-violence, l’individualisme, la barbarie. Il ne s’agit pas de faire ici du « rousseauisme », de toutes manières Rousseau pensait qu’on ne pouvait plus retourner en arrière. Il s’agit simplement de voir les choses en face : l’être humain appartient à la Nature, tout éloignement n’aboutit qu’à la folie !

Des fachos italiens et l’ALF

C’est une information très particulière, mais qui finalement ne surprendra pas grand monde, puisqu’elle rentre totalement dans le contexte que nous connaissons ces derniers temps.

L’histoire commence avec une action de l’ALF en Italie, dont voici le communiqué :

« Le 31 décembre 2012 nous avons célébré la Nouvelle Année à notre manière à la compagnie laitière Centro Latticini à Montelupo Fiorentino.

Une entreprise qui tire ses profits de milliers de vies innocentes chaque année, parce que produire du lait et des produits laitiers c’est privé les animaux de même le moindre droit à la vie.

LE LAIT ET LES PRODUITS LAITIERS DÉGORGENT DE SANG.

Contre toutes les formes d’exploitation animale.

AGISSEZ MAINTENANT.

A.L.F. »

Cette action a détruit sept camions et en a endommagé un huitième. « ALF » a été inscrit sur le mur d’un bâtiment.

Il s’agissait alors de la quatrième action en Toscane pour la période récente, puisque à Colle Val d’Elsa début octobre des activistes étaient rentrés dans un abattoir pour saboter des machines et le système électrique, alors que fin octobre un camion d’une boucherie était incendiée à Troghi et que fin novembre le camion d’un abattoir était incendié à San Giovanni Valdarno.

Juste après, une répression a eu lieu. Deux personnes ont été arrêtées, une est en fuite et c’est là que le problème commence.

Une personne arrêtée est un activiste d’extrême-droite, Filippo Serlupi d’Ongran, « nationaliste autonome » de 22 ans lié à un « centre social », une sorte de squatt social et militant, dans sa version d’extrême-droite, dans la ville de Florence.

C’est dans ce centre social qu’a eu lieu la « fête » pour la sortie d’un ouvrage écrit justement par celui qui est désormais l’un de ses avocats ; le second avocat défend entre autres également des gens d’extrême-droite.

Filippo Serlupi d’Ongran a en effet directement maille avec la justice car il a immédiatement assumé les quatre actions de l’ALF.

En fait, les actions avaient été filmées par ces gens au moyen… de leur téléphone portable, mis en ligne sur youtube, le lien étant diffusé sur leurs propres facebook !

Ce n’est que depuis septembre 2012 que ces gens se sont d’ailleurs intéressés à la cause animale, avec apparemment la perspective d’intégrer sa « radicalité » à la leur.

La réaction a été immédiate en Italie à l’annonce de ces informations, avec un boycott très clair de ces gens ; pareillement, le site Bite Back (qui publie les communiqués de l’ALF) s’est distancé, au nom de l’antifascisme.

Si d’ailleurs nous parlons aussi simplement de cette affaire, c’est que les gens en Italie ont appelé à informer de cette histoire afin qu’une réflexion s’engage à ce sujet.

A vrai dire, une telle problématique n’a rien de nouveau, nous en avons souvent parlé ici. Il faut noter ici que c’est tout de même la première fois que des gens d’extrême-droite assument ouvertement et en pratique l’ALF, bien que cela fasse quelques temps déjà qu’en Italie sur des blogs (notamment sur les Tumblr) il y a des imageries pro-ALF au milieu de toute une propagande ouvertement nazie.

Des photos de gens de l’ALF avec des cagoules, au milieu de soldats de la Wehrmacht ou des SS en train de poser en souriant, on est là au cœur d’un « romantisme » d’un sordide !

L’hiver des Alpes de Saint-Amand

Comprendre la signification de la Nature, c’est également avoir une relecture de la culture. Le poème de Ronsard contre les bucherons de la forest de Gastine est formidable, et ce poème de Saint-Amand, de 1643 et intitulé L’hiver des Alpes, célébrant la montagne, est indéniablement brillant.

Ces atomes de feu qui sur la Neige brillent,
Ces étincelles d’or, d’azur et de cristal
Dont l’Hiver, au Soleil, d’un lustre oriental
Pare ses cheveux blancs que les vents éparpillent ;

Ce beau Coton du Ciel, de quoi les monts s’habillent,
Ce Pavé transparent fait du second Métal,
Et cet air net et sain, propre à l’esprit vital,
Sont si doux à mes yeux que d’aise ils en pétillent.

Cette saison me plaît : j’en aime la froideur ;
Sa Robe d’Innocence et de pure candeur
Couvre en quelque façon les crimes de la Terre.

Aussi l’Olympien la voit d’un front humain ;
Sa colère l’épargne et jamais le tonnerre
Pour désoler ses jours ne partit de sa main.

9 mars 2013: chaîne humaine anti-nucléaire à Paris

Le 9 mars 2013 aura lieu à Paris une chaîne humaine pour l’arrêt du nucléaire civil et militaire. Voici l’explication du principe.

Lors d’une chaîne humaine, les participants font la jonction d’un point géographique à un autre en se donnant la main. Il s’agit d’un événement non violent, auquel vous pouvez tout-te-s participer, quels que soient votre âge et vos capacités physiques ainsi que la raison pour laquelle vous voulez la sortie du nucléaire.

Cette année à Paris, notre objectif est d’encercler par des chaînes humaines les différents lieux de pouvoir où se prennent les décisions concernant le nucléaire : Areva, EDF, les ministères, l’Autorité de Sûreté du Nucléaire, etc.

La chaîne suivra un axe principal entre la Défense et Bercy, relié à des grandes boucles rive droite et rive gauche, qui formeront des encerclements autour des différents lieux de pouvoir.

Certains tronçons auront une thématique particulière, pour comprendre le rôle de chacune de ces institutions dans la politique nucléaire.

Nous établissons la liste des lieux concernés, des thématiques abordées ainsi que l’itinéraire précis avec les collectifs qui souhaitent prendre en charge la logistique et l’animation de chacun des tronçons. Si vous voulez vous impliquer, inscrivez-vous ici.

Le rendez-vous à chaque point de rassemblement a lieu à 13h30. Des animations et prises de paroles seront prévues avant le déploiement de la chaîne. Les distances entre chaque point de rassemblement ne dépasseront pas 5 km, donc les plus courageux pourront marcher 2 km pour rejoindre l’autre bout de la chaîne, voire continuer à tourner autour des lieux de pouvoir une fois que la chaîne sera attachée. Les moins mobiles pourront ne marcher que quelques mètres et participer en restant sur place.

Après la chaîne, de 17h30 à 20h, nous vous donnons rendez-vous Place de la Bastille pour un concert de clôture avec entre autres HK & les Saltimbanks. Ce moment convivial et collectif permettra de se rassembler et de marquer à la fois la commémoration de la catastrophe de Fukushima et notre désir joyeux d’une société sans nucléaire !

Voici également le lien pour avoir du matériel à diffuser (affiches, tracts, autocollants):

En diffusant de l’information, en engageant le dialogue, vous pouvez donner envie de participer à des personnes qui n’ont jamais milité. Vos voisin-e-s, vos ami-e-s, vos collègues sont concerné-e-s par le nucléaire, dites-leur qu’ils peuvent agir en se mobilisant le 9 mars 2013, pour cet événement non-violent et convivial ! Il y a mille et une façons d’amener de nouvelles personnes à la chaîne humaine :

– Parlez-en autour de vous, expliquez pourquoi vous allez participer

– Laissez des tracts chez votre boulanger, dans la salle d’attente du médecin, distribuez-en à la sortie de l’école de vos enfants…

– Mettez des affiches sur les espaces d’affichage associatif, chez vos commerçants, dans les cafés…

– Collez des autocollants sur votre boîte aux lettres, votre agenda, partout où ils peuvent être visibles…

Ce matériel est disponible gratuitement, n’hésitez pas à le commander