Les animaux non humains, esclaves des temps modernes

Lors du documentaire « l’amour bête » sur France 3, on a pu également voir une personne s’appelant Alexandra, qui court les concours félins d’Europe. Son discours était incroyable: il fallait sélectionner les chats, afin qu’ils attendent que le maître rentre à la maison pour les câlins.

Jamais le chat ne doit pas faire ses griffes sur le « maître », il doit être obéissant, etc. etc.. Elle s’occupe des chatons, remplaçant la mère, la mettant de côté. Les chatons sont donc sélectionnés, ceux qui ne correspondent pas sont placés, car le but ultime de celle qui s’imagine être à la place d’un Dieu tout puissant et omnipotent, c’est trouver la « beauté parfaite. »

Un tel discours aurait parfaitement plu dans l’Allemagne des années 1930. Les chats sont ici vus comme du matériau modifiable à volonté, devant avoir une fonction d’esclave, de serviteur.

Ce que tout cela démontre, c’est qu’il est vain de s’imaginer que le veganisme puisse réussir et être une valeur commune à toute l’humanité, si l’on ne part pas du principe qu’il faille abolir toutes les oppressions.

Dans le documentaire, c’est l’esclavage qui était justifié. Un rapport maître-esclave que l’on retrouve en fait dans toute la société, à tous les niveaux. C’est là-dessus qu’une réflexion vegane doit se fonder.