Le porte-conteneur Rena s’échoue sur un récif au large de la Nouvelle-Zélande

Le 5 octobre, le porte-conteneur libérien « Rena » de 47 000 tonnes et de 236 mètres de long s’est échoué sur un récif au large de Tauranga, sur l’île du Nord de la Nouvelle-Zélande, sanctuaire marin pour les dauphins, les baleines et les phoques.

Ce sont 1 700 tonnes de fioul lourd qui risquent de se déverser dans la baie de Plenty. Il y a déjà une nappe de 5 km et des boulettes de pétrole sur les plages.

Évidemment on utilise encore les fameux « dissolvants » toxiques, en l’occurrence le Corexit 9500. Nous sommes mardi 11, et depuis le 5 ce sont… 10 tonnes seulement qui ont été retirées du porte-conteneur. Il faudra 48 heures de pompage, mais le mauvais temps empêche celui-ci.

L’Etat néo-zélandais a demandé de ne pas aller au bord de la mer, en raison du degré élevé de toxicité de l’eau. Le Premier ministre John Key, qui a survolé le navire échoué dimanche, a posé une question, de manière candide :

« Chaque année, dans le monde, des bateaux s’échouent. Mais il est rare que ce soit à pleine vitesse, par temps calme, et sur un récif parfaitement cartographié. Il y a quelque chose chose qui  a terriblement mal fonctionné à bord du Rena. Nous devons savoir quoi. »

La réponse est pourtant toute trouvée. Course au profit et mépris le plus complet pour Gaïa, voilà la simple réalité.