Brigitte Bardot: pour le droit de fumer, de rouler trop vite et sans ceinture

Brigitte Bardot reste encore « intouchable » pour bon nombre de personnes prenant le parti des animaux. La raison en est que, du moment que quelqu’un soutient les animaux sous quelque forme que ce soit, cela serait forcément bien.

Un tel point de vue est forcément simpliste, voire ouvertement hypocrite. En effet, si l’on prend fait et cause pour les animaux, alors il faut assumer une certaine cohérence. Brigitte Bardot n’est pas cohérente, comme en témoignent ses propos dans sa dernière interview, publiée par Le Point.

Il ne s’agit même pas ici de la question du racisme, mais tout simplement de logique. Dans sa critique de la situation animale, elle ne parle ainsi même pas de la viande ou du cuir, ou encore du fromage, ce qui est un comble.

La chasse est critiquable évidemment, mais ne pas critiquer l’industrie de la viande, c’est tout de même gonflé.

Et cela ne peut pas relever du hasard quand on voit que pour le reste elle n’a pas sa langue dans sa poche, puisqu’elle défend le fait de fumer, de ne pas mettre la ceinture en voiture et de rouler trop vite !

Des remarques anti-sociales irresponsables, qui rejoignent ses propos anti-capotes.

Comment ne pas penser qu’est ainsi surtout un prétexte à être anti-social son « amour » de « tous les animaux » (mais pas des insectes, vu ce qu’elle dit, et notons l’emploi plus que malheureux du terme « saucisonnés »…)

Brigitte Bardot est une personne aigrie, négative, incapable d’aller au véganisme, incapable d’aider donc véritablement les animaux, et incapable d’arriver à la défense de la nature, de Gaïa !

Vous sentez-vous à l’aise dans cette époque ?

Je déteste l’époque actuelle. Il y a un manque total de liberté, on n’a le droit de rien faire, de rien dire, on est sous la dictature du « politiquement correct ». On n’a plus le droit de fumer, on doit conduire saucissonnés par des ceintures et surtout ne pas dépasser la vitesse autorisée.

À moto, on est loin d’avoir les cheveux dans le vent… On ressemble tous à des insectes caparaçonnés. Quant au romantisme de l’amour, il en prend un sacré coup avec « Attends une minute que je mette un préservatif ! » Quelle horreur ! Oui, j’ai la nostalgie de mes années bonheur, mais j’ai eu la chance de les vivre !

Vous sentez-vous proche d’une des jeunes actrices d’aujourd’hui. Y en a-t-il une qui vous rappelle votre parcours ou votre image ?

Je ne me sens proche de rien du tout, sauf des animaux !

Quels conseils pourriez-vous donner à une jeune femme ?

Aucun conseil, chacun fait ce qu’il veut.

Et aux jeunes hommes ?

Qu’ils arrêtent de se raser le crâne, c’est horrible, ils ressemblent à des malades. Vive les cheveux, c’est une parure magnifique.

(…)

Avez-vous un message à délivrer ?

Sans vouloir faire du racolage, je voudrais que tous ceux qui aiment sincèrement les animaux rejoignent ma fondation car l’union fait la force, et la force, à l’époque actuelle, on en a excessivement besoin.

Face aux lobbies de la chasse, de la fourrure, de l’expérimentation animale, de la tauromachie, des abattages sans étourdissement, face aux chasses inhumaines à la baleine, aux dauphins, aux éléphants, face à la disparition des grands fauves comme le tigre, à la viande de brousse qui sacrifie les grands singes en steaks, à la consommation de viande de cheval, une honte ! Oui, nous avons besoin d’être une force importante pour nous faire entendre et faire voter des lois qui protègent tous les animaux. Alors si votre coeur rejoint le mien, adhérez à ma fondation, et ensemble nous ferons des miracles, j’espère !