Conférence de Durban sur le réchauffement climatique: la honte!

Jamais le slogan « La Terre d’abord ! » n’aura eu autant de signification. S’il y avait des gens qui avaient encore des illusions sur les possibilités de l’humanité à « continuer comme avant » tout en gérant le réchauffement climatique, cette fois c’est bien terminé !

La conférence de Durban a été un scandale. Et à l’heure où nous écrivons, elle est encore un scandale.

Elle n’est en effet pas terminée. Vendredi il devait y avoir le document de prêt, mais c’est l’échec complet.

La désorganisation a été énorme, des documents non imprimés, un faux texte circulant, les réunions mal ficelées, au point qu’il a fallu en catastrophe rajouter une journée au programme.

Hier samedi a donc été une journée de discussion « en plus », avec comme seule exigence celle de ne pas perdre la face face aux médias et surtout aux populations.

A midi des documents sont arrivés, présentés comme officiels, puis ils ont été enlevé de nouveau ; des petits groupes tenaient des mini-conférences à l’écart, alors que les représentants des pays pauvres stressaient pour leur billet d’avion, se demandant si le report permettrait de les garder valables tout de même.

Le gouvernement sud-africain a tenté d’ouvrir une porte de sortie, en proposant que les négociations continuent pour… une année de plus !

Car pour l’instant ce qui se profile, c’est un document plus ou moins bidon, avec une véritable conférence en 2015, rendant des objectifs contraignants à partir de… 2020.

« La Terre doit redevenir bleue et verte » : notre slogan n’a pas qu’une valeur sentimentale, c’est une nécessité pratique et absolue ! C’est une bataille pour Gaïa qui s’annonce!

Nous attendons donc les résultats du sommet, qui doit se terminer aujourd’hui sans doute, pour analyser les décisions prises… si décisions il y a.