Soutien aux inculpé-e-s anti-aéroport ! Soyons présents au procès du 13 février 2012!

Nous avions parlé des arrestations qui ont eu lieu tout début décembre 2011, dans le cadre d’une initiative de résistance à la construction de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes.

Voici un appel à la solidarité qui circule, et qui doit bien sûr circuler le plus possible !

On notera que le communiqué donne des détails sur la garde à vue, et notamment le fait que

 Au cours des interrogatoires, 2 jeunes femmes ont dû se déshabiller pour être photographiées en sous vêtements sous prétexte d’identification de tatouages.

L’arbitraire est ici évident puisque ce n’est pas cela qui est censé ici permettre d’aider la police à reconnaître les « criminels » ayant commis un prétendu « délit. » Il s’agit bien d’intimider et de ficher « pour plus tard », « au cas où. »

Cela en dit long sur la nature de la répression. Et cela en dit long aussi sur ceux qui font confiance à cette même répression pour appliquer d’éventuelles lois favorables aux animaux. Même si dans un pays démocratique imaginaire, il y avait des lois pour les « droits » des animaux qui passeraient, qui les feraient appliquer ? Cette police ?

Il va de soi que non, et cela montre les changements en profondeur qui doivent exister. L’écologie, la libération animale, c’est une question de sensibilité, de vision du monde… de société !  On ne peut pas faire confiance à n’importe qui, n’importe comment!

Soutien aux inculpé-e-s anti-aéroport ! Soyons présents au procès du 13 février 2012!

Le 20 octobre en Loire-Atlantique, une cinquantaine d’opposant-e-s à l’aéroport de Notre-Dame –des-Landes manifestaient devant les locaux de Vinci à Couëron.

Après avoir distribué des tracts et tenté de discuter avec les employé-e-s, du fumier a été déversé sur le perron et des œufs remplis de peinture lancés contre la façade.

Ils-elles voulaient dénoncer la destruction des terres agricoles et des habitations, au détriment de l’intérêt collectif, et interpeller Vinci, principal bénéficiaire de ce projet insensé.

A le suite d’une plainte de Vinci, 7 personnes ont été arrêtées à Couëron et Chauvé (Loire-Atlantique).

Alors qu’une simple convocation aurait suffi pour les interroger, ce sont plus de 15 véhicules de gendarmerie et de police qui débarquent sur les lieux, prêts à défoncer portes et fenêtres

Au cours des interrogatoires, 2 jeunes femmes ont dû se déshabiller pour être photographiées en sous vêtements sous prétexte d’identification de tatouages.

Sur les terres occupées par les opposant-e-s à l’aéroport de Notre-dame-des –Landes, 27 véhicules et un hélicoptère sont venus en force pour rechercher d’autres participants à l’action.

En fin de journée, 5 paysan-ne-s sont inculpé-e-s de « dégradations commises en réunion » et de « refus de prélèvements d’ADN ». La date du procès est fixée au 13 février 2012.

On constate qu’il y a une volonté de saper la mobilisation paysanne et d’intimider les militant-e-s qui se sont engagé-e-s dans cette lutte.

Cette rafle du 1er décembre n’est que la poursuite d’un acharnement policier contre les opposant-e-s à l’aéroport. D’autres procès sont à venir : pour l’occupation du square Mercoeur à Nantes, le départ de la tracto-vélo et l’action contre la caravane du PS, etc.

La lutte contre l’aéroport n’est qu’un exemple, la répression frappe partout dans l’hexagone : les Conti à Clairoix, les anti-nucléaires à Valognes, les sans-papiers à Calais et à Paris, les faucheurs d’OGM à Colmar.

Alors que les multinationales ne cessent d’accumuler les profits, avec l’aide des politiciens qui imposent l’austérité et leur désastreuse politique d’aménagement du territoire ; la police et la justice intimident et cherchent à casser toute tentative de protestation, de refus ou de résistance.

Soutien aux inculpé-e-s anti-aéroport !

Soyons présents au procès du 13 février !