Après CM Punk straight edge, Daniel Bryan le catcheur végétalien

Nous avions parlé de « CM punk », le champion de catch aux États-Unis, qui se revendique Straight Edge et a longtemps utilisé cela dans la mise en avant de son image.

Eh bien toujours au catch aux États-Unis, on a désormais Daniel Bryan, qui est végétalien et champion dans la catégorie poids lourds depuis un peu plus d’un mois.

Évidemment, cela fait se reposer la question : qu’est-ce qu’être vegan ? En effet, rappelons qu’en anglais « vegan » désigne à la fois les personnes vegans et les personnes végétaliennes, donc là-bas les personnes intéressées se demande s’il est végétalien ou vegan.

L’association PeTA, qui l’a mis en avant, le sait certainement mais elle ne le dira pas, et sans doute d’ailleurs qu’il n’est pas vegan : sa motivation a été des graves problèmes au foie. En devenant végétalien en 2009, il a été guéri.

Maintenant il tient un discours en faveur des animaux (et de la santé), mais cela peut être très bien pour se faire un « personnage » dans le cadre du catch américain, qui consiste en de véritables show et en se disant « vegan », Daniel Bryan polarise énormément (pour, contre, choqué, pas choqué, etc.).

Cela d’autant plus qu’il a fait partie d’une « team » ennemie de celle de CM Punk, qu’il s’est fait exclure définitivement du principal tournoi pour « actes de violence », naturellement il revient après sous un autre nom et triomphe ; le tout consistant en de gigantesques scénarios et mises en scène !

Naturellement, on peut avancer l’argument comme quoi cela fait un athlète végétalien de plus. On peut même arguer qu’il faisait 83 kilos avant de l’être, contre 96 kilos aujourd’hui (pour 1m78).

Mais que va-t-on vanter ? On se voit tout de même mettre en avant un « artiste » dont le végétalisme est aussi un outil commercial. Et dont la principale prise de soumission s’appelle… « cattle mutilation » (mutilation du troupeau, les bras de l’adversaire étant repliés en « ailes de poulet »!).

Cela montre bien les limites culturelles de ce genre de démarche qui naissent à l’intérieur d’un système pouvant très bien accepter son petit quota de vegans (sauf en France il est vrai, pour de multiples raisons).

De manière anecdotique, c’est à noter, et cela montre aussi comment la France est pays foncièrement anti-vegan de manière jusqu’au boutiste, ce qu’il faut savoir dès le départ sans quoi on tombe dans un militantisme vain et on déprime rapidement !

Voici la vidéo de PeTA avec Daniel Bryan.