Retour sur le week-end de résistance au Chefresne et série d’actions anti-THT

Rien ne serait plus faux que de penser qu’il ne se passe rien en France. S’il ne se passe pas partout des choses, ni sur tous les plans, il y a toujours une résistance qui se développe ou tente de se développer. L’exemple ici est la lutte anti-THT.

Voici un compte-rendu du week-end de résistance au Chefresne, marqué par de nombreux blessés. Puis un document établissant le grand nombre d’initiatives qui ont eu lieu.

Tout cela ne va pas sans contradictions, bien sûr. Voir un communiqué se plaindre que les lignes THT font « souffrir » les « bêtes », c’est tout de même aberrant en 2012: ce n’est pas comme si la réalité de l’exploitation animale n’était pas connue, ce n’est pas comme si le véganisme n’était pas largement connu de tout le milieu alternatif!

La comparaison avec la résistance anti-nazie est elle-même décalée, tout comme le fait que les chômeurs seraient aujourd’hui des victimes du régime comme ont pu l’être les Juifs sous l’occupation…

Retour sur le week-end de résistance au Chefresne 22-24 juin 2012

Le 24 juin 2012 sur la commune de Montabot, Manche, nous avions donné rendez-vous aux forces de l’Ordre et notre invitation a bien fonctionné : elles étaient là. L’assemblée du Chefresne avait décidé en mars d’organiser un week-end de résistance au projet de ligne THT « Cotentin-Maine » actuellement en construction, avec pour ambition de créer des « interférences sur la ligne ».

La commune du Chefresne résiste depuis le début, depuis 2006 : elle ne veut pas de THT sur son territoire. Il y a parallèlement, à cette opposition officielle, une ribambelle d’actions qui ont été menées contre des pylônes, du matériel de RTE. Nous sommes venus soutenir ces « rebelles » car le problème est mondial. Oui mondial.

Les massmedias oubliant systématiquement le fond du problème, nous sommes obligés de rappeler systématiquement qu’ils font partie intégrante du régime totalitaire dans lequel nous vivons. La société du spectacle et la manipulation de masse des opinions a succédé aux dictatures directes et brutales du Xxè siècle. Il n’y a plus besoin de tuer des opposants politiques qui pensent autrement que le pouvoir central, il suffit de mentir partiellement sur eux dans les massmédias, de détourner le sens de leurs actions et de leur paroles.

Mentir partiellement est nettement plus efficace que mentir de manière éhontée. C’est encore ce qui s’est passé avec les articles de « Ouest-France » par exemple. Bien mal avisé celui qui ne lit que cette presse de propagande du Préfet.

Après tant d’années de résistance, le Maire du Chefresne a fini par démissionner de son mandat, et ses conseillers aussi. La pression venant du Préfet s’est accentuée au fur et à mesure que la ligne se construisait. L’histoire du camp Gaulois qui résiste avec une potion magique, c’est de la bande-dessinée.

Et là, on en est loin : l’avant-veille du camp, le 20 juin à six heures du matin, des gendarmes mobiles ont défoncé la porte d’entrée du château d’eau communal, ont violemment expulsé les gens qui y dormaient puis ont confisqué le matériel qui y était entreposé : banderoles, affiches, tracts, ficelles, scotch. Un camion bâché est arrivé, des militaires en sont descendus et ont investi le château d’eau.

Le Maire s’est alors rendu sur place avec son écharpe tricolore, a expliqué que le bâtiment communal avait été légalement prêté à une association « loi 1901 », mais les nouveaux squatters sont restés sur place. Il faut dire que d’en haut du château d’eau, les forces de l’Ordre avaient une excellente vue sur le camp de resistantes, mais aussi sur les pylônes 221, 222, et 223, situés sur la colline en face, à Montabot.

Au camp le samedi 23 juin après-midi, un adjoint du Maire du Chefresne est venu et s’est lancé dans un témoignage de leur combat pendant toutes ces années. Au bout de dix minutes à revivre les épisodes de leur lutte, sa voix s’est étranglée lorsqu’il a voulu remercier les trois cents jeunes qu’il avait devant lui, d’être venus les supporter. L’émotion l’a empêché d’en dire plus.

Un éleveur victime en 1981 de la construction de la première ligne THT en Cotentin a parlé du combat qu’il mène depuis, puisqu’il a toujours refusé les sommes d’argent proposées par EDF et les cabinets ministériels en échange de son silence. De la nature des sols dépend des phénomènes d’induction qui perturbent les animaux.

Dès qu’une ligne THT apparaît, les bêtes souffrent. Mais sur 6000 éleveurs en France, si 60 d’entre eux vendent leur exploitations pour la transformer en parcelle de céréales à cause de la ligne, l’Etat s’en contrefiche. La « Justice » a suivi, comme Himmler a suivi Hitler. Jamais un éleveur n’a obtenu gain de cause face à RTE, EDF et l’Etat : le juge oublie son devoir comme on efface la craie sur un tableau noir. Et l’on est censé oublier ce qui est présenté comme des cas isolés.

La ligne THT Cotentin-Maine est le pur produit de la mafia des cupides-autoritaires qui organise le régime totalitaire en France et ailleurs : cette ligne participe à la création d’un gigantesque réseau de circulation d’information mondial, avec non seulement vente d’électricité mais aussi contrôle des populations et automatisation de leurs échanges avec l’administration centrale.

Le courant électrique sera produit par des éoliennes en mer du Nord, par des centrales nucléaires comme l’EPR de Flamanville, mais aussi mécaniquement par les trois réacteurs de Tricastin qui sont maintenant libérés de l’alimentation électrique de l’usine Eurodif qui a fermée. On vient d’apprendre qu’il y a une ligne THT en prévision dans le Pas de Calais, à Arras.

En Allemagne, pas moins de cinq lignes THT sont programmées pour évacuer l’électricité des parcs éoliens offshore de la mer du Nord vers toute l’Europe. La THT de Perpignan -enfouie- servira pour l’électricité solaire venant du Sahara. Bref, les lignes THT sont des infrastructures juteuses qui font faire des sacrées affaires aux producteurs d’électricité et de services d’acheminement d’information. La France, comme disait Talleyrand sous l’Empire, « c’est une bonne affaire ».

Concernant notre action, il n’était bien sûr pas question pour les forces de l’Ordre de nous laisser accéder aux pylônes le jour prévu. Ils ont donc encerclé le camp dès le soir du 23 et il n’y avait aucune autre possibilité qu’une rencontre frontale. A Valognes, le 23 novembre 2011, quelques enfants de la liberté avaient pu accéder aux voies de chemin de fer pour saboter la ligne SNCF et rabattre le caquet à Areva et son papa l’Etat en retardant le départ du train de nuclear marchandizing vers l’Allemagne.

A Montabot le 24 juin 2012, il n’y avait qu’une seule issue dans le bocage normand : les pierres contre les grenades, une marche pour l’honneur.

Avec deux blessés à l’oeil et deux à la jambe*, plus un jeune arrêté après avoir été tabassé, le bilan est honnête car il faut bien reconnaître que s’ils avaient voulu l’alourdir, ils auraient pu : une vingtaine de gendarmes mobiles ont repoussé deux cent cinquante manifestants jusque dans leur camp, les bronches pleines de gaz « CS », à la limite de l’asphyxie. Ils avaient de quoi les exterminer.

Beaucoup de lecteurs se poseront la question de l’inconscience : à quoi cela sert-il de caillasser pour caillasser ? Il nous apparaît que parmi les différentes mouvances qui refusent le régime totalitaire, celles qui prônent l’action directe, la violence, la clandestinité, ont pu avoir du crédit dans ce qui s’est passé à Montabot. Le dilemme se posait en 1941-1943 en France occupée : les actions violentes des FTPF semblaient démesurément faibles vu l’effet produit sur l’adversaire.

Si la violence est en soi condamnable, il faut comparer celle produite par les enfants de la liberté à Montabot en 2012, à celle perpétrée en permanence par l’Etat et ses myriades d’entreprises cupides-autoritaires : la fabrique de l’exclusion sociale et de la précarité au service de la baisse du coût du « travail », le chômeur ou le fainéant comme nouveau « juif » à culpabiliser, dénoncer et discriminer.

Une fois qu’on a vu mais surtout vécu la violence institutionnelle, on trouve que lancer une pierre sur une cohorte de professionnels de la guerre, c’est peu de choses, même si cela n’a rien de glorieux car nous sommes tous fait pareils.

Nous savons que les forces de l’Ordre nous fichent et qu’elles n’hésiteront pas à nous arracher à nos vies sur terre si nous venions à obtenir un crédit auprès des gens. Notre seul espoir à tous, par-delà les frontières, c’est qu’une grande masse parvienne à réaliser dans quel monde elle vit, prenne conscience de sa vie. Ceci afin de faire tomber la main-mise des mass médias sur le cerveau qui annule les informations des organes sensitifs comme l’éblouissement de la pleine lune, la fraîcheur de la mare, le claquement d’un bec sur l’écorce, les paroles des vieux, la courbe d’un nu.

A la lecture de ce compte-rendu, nous pensons avoir fait passer l’essentiel : notre détermination n’a fait que grandir, s’affermir sur le camp de résistance du Chefresne. Nous appelons à l’utilisation de la diversité pour construire un mouvement d’une ampleur considérable dont la base ne devra jamais céder un pouce de terrain ni à la société nucléaire et son monde, ni au gouvernement représentatif, dont les deux organes – la pyramide des élus et la pyramide des fonctionnaire- organisent l’impuissance politique du peuple avec l’instrument des mass médias.

* [Note] : Ce sont en fait bien plus de blessé-e-s qui ont été répertiorié-e-s dont six ont du être hospitalisé-e-s en urgence, deux pour des blessures à l’oeil, trois pour des blessures aux jambes et l’une pour des blessures multiples par éclats sur tout le corp et qui a du être opérée pour en retirer un du bras.

Voici un autre communiqué, avec une importante liste d’actions:

RTE nous informe… que les actions des anti-THT sont nombreuses et efficaces !

RTE nous informe par la voie de son avocat, dans le cadre d’une requête pour ordonnance du juge de grande instance de Coutances, que :
– les travaux dans le ressort du TGI de Coutances représente pour RTE un coût à la journée pouvant atteindre, en cas de retard de livraison, 1 million d’euros.
– lorsque le chantier de construction d’un des pylônes de la ligne est stoppé, ce sont plusieurs dizaines d’ouvriers qui doivent arrêter de travailler.
– le coût de la perte d’une journée de travail sur un site de chantier (les entrerpises de construction étant payés malgré l’immobilisation du chantier) est estimé entre 15 000 et 20 000 € (sans compter les éventuelles pénalités si l’ouvrage devait être livré avec retard).

De la même manière RTE a listé pour nous les incidents de parcours militants rencontrés par ce chantier :

– Le 25 septembre 2010 a eu lieu une opération de déboulonnage sur le pylône numéro 158 sur la commune d’Isigny-le-Buat (50)

– Le 8 janvier 2011 a eu lieu une manifestation et occupation sur le site du chanier du poste de TAUTE sur la commune de Raids (50)

– le 23 avril 2011 ont eu lieu une occupation du chantier du poste de TAUTE sur la commune de Raids (50) et une opération de déboulonnage de pylones situés sur cette commune.

– le 5 novembre 2011 a eu lieu l’occupation de l’une des propriétés acquises par RTE sur le tracé de la ligne sur la commune de Notre-Dame de Cenilly (50)

– le 15 janvier 2012 a eu lieu une dégradation de la foreuse située sur le site du pylône 161 sur la commune de Notre-Dame de Cenilly (50).

– le 26 janvier 2012 ont eu lieu des manifestations visant à entraver la réalisation de travaux sur les pylônes numéro 122 L et C, 123 L et C, 124 L et C sur la commune de Hauteville la Guichard (50)

– le 31 janvier 2012 a eu lieu une operation de déboulonnage et de démontage du pylône numéro 438 situé sur la commune de Montaudin (53).

– le 1er février 2012 a eu lieu la dégradation d’une foreuse sur le pylône numéro 254 situé sur la commune de Saint-Maur des Bois (50)

– le 1er février 2012 a eu lieu la dégradation d’une foreuse sur le pylône numéro 310 situé sur la commune de Cuves (50)

– le 10 février 2012 a eu lieu une opération de déboulonnage des pylônes numéro 159 C et 157 C situés sur la commune de Notre-Dame de Cenilly.

– le 12 février 2012 a eu lieu une opération de déboulonnage du pylône numéro 209 situé sur la commune de Maupertuis (50)

– le 20 février 2012 a eu lieu la dégradation d’une mini-pelle appartenant à la société LOXAM sur le site d’un pylône en mayenne (53)

– le 23 février 2012 a eu lieu une dégradation du pylône n°332 sur la commune de Le Mesnil Rainfray (50).

– le 23 février 2012 également, plusieurs individus ont dégradé le véhicule de Monsieur Pierre Alain JACOB, chargé de concertation pour RTE et l’ont menacé de mort sur le site du pylône n°577 sur la commune de Beaulieu-sur-Oudon (53).

– le 29 février 2012, en marge d’une manifestation prévue à Cerisy-la-Salle (Rando THT), un groupe de personnes est venu bloquer entre 9h et 10h30 l’entrée du dépôt d’un chantier situé à Cametours (50).

– le 5 mars 2012, un groupe d’une douzaine de personnes s’est opposé aux travaux d’élagage nécessaires pour l’implantation du futur pylône n°P537 sur la commune d’Erbrée (35).

– le 6 mars 2012, 50 panneaux de signalisation ont été dérobés ou dégradés sur le parcours de la ligne THT sur la commune de Fougerolles du Plessis et Saint-Berthevin la Tannière (53).

– le 11 mars 2012, plusieurs dégradations ont eu lieu sur le pylône 447 situé sur la commune de Larchamp (53) et sur les pylônes 249 et 250 situés sur la commune de Saint-Aubin des Bois (14).

– le 11 mars 2012 également des dégradations ont eu lieu sur le pylône 448 situé sur la commune de Larchamp (53).

– le 12 mars 2012, des dégradations ont eu lieu sur des engins travaillant sur le pylône n°203 situé sur la commune de Le Guislain (50)

– le 14 mars 2012, des dégradations ont de nouveau été commises sur le pylône 577 situé sur la commune de Beaulieu sur Oudon (53)

– le 18 mars 2012, une opération de déboulonnage a eu lieu sur le site du pylône n°118 à Saint-Martin d’Aubigny (50)

– le 19 mars 2012, une manifestation d’opposition aux travaux a eu lieu sur le site du pylône n°220 sur la commune de Montabot (50)

– le 19 mars 2012, du lisier a été épandu sur une centaine de mètres carrés sur l’empierrement où doit être édifié le pylône n°223 sur la commune de Montabot (50)

– le 20 mars 2012 a eu lieu la dégradation de deux véhicules de chantier (visseuses) sur le pylône n°220 sur la commune de Montabot (50)

– le 22 mars 2012 a eu lieu une manifestation sur le site du pylône n°132 sur la commune de Le Lorey (50)

– le 29 mars 2012 a eu lieu une opposition à travaux d’élagage sur le site du pylône n°223 sur la commune de Montabot (50)

– le 30 mars 2012 a eu lieu un vol de cuivre sur le chantier MCCF situé sur la commune de Bourgneuf (53)

– le 30 mars 2012 a également eu lieu une dégradation sur le pylône n°369 dans le ressort de la Gendarmerie de Le Teilleul (50)

– le 30 mars 2012 a eu lieu une opposition à travaux sur le site du pylône n°114 sur la commune de Saint-Martin d’Aubigny (50)

– le 30 mars 2012 a eu lieu une opposition à travaux sur le site du pylône n°222 sur la commune de Montabot (50)

– le 13 avril 2012 a eu lieu une opération de déboulonnage sur le pylône n°566 sur la commune de Saint-Cyr le Gravelais (53)

– le 17 avril 2012 a eu lieu une opération de dégradation de déboulonnage sur le pylône n°137 situé sur la commune de Cametours (50).

– le 20 avril 2012 a eu lieu une dégradation de matériel sur le site du pylône n°234 sur la commune de Montbray (50).

– le 20 avril 2012 ont eu lieu des vols et dégradations sur le dépôt de chantier de la Chapelle Janson (35).

– le 24 avril a eu lieu une dégradation de 4 embases sur le site du pylône n°15O sur la commune de Dangy (50).

– le 25 avril a eu lieu une dégradation du réglage d’embase sur le pylône n°153 sur la commune de Dangy (50).

– le 25 avril a eu lieu une dégradation (déboulonnage, cornières tordues) du pylône n°155 sur la commune de Cenilly (50).

– le 25 avril a eu lieu une dégradation d’une embase sur le pylône n°119 sur la commune de Feugère (50).

– le 25 avril a eu lieu un blocage du dépôt de chantier situé sur la commune de Fleury (50).

– le 25 avril a eu lieu une manifestation au dépôt de chantier situé à la Chapelle Janson (35).

– le 25 avril a eu lieu une dégradation d’une embase du pylône n°202 sur la commune du Guislain (50).

– le 25 avril a eu lieu une dégradation du pylône n°369 sur la commune de Lapenty (50).

– le 25 avril a eu lieu une opposition à travaux sur le pylône n°543 à Bréal-sous-Vitré (35).

– le 28 avril ont eu lieu une manifestation et des dégradations sur les pylônes 560 et 561 sur la commune de Saint-Cyr le Gravelais (53).

– le 28 avril a eu lieu une dégradation sur le pylônes 566 sur la commune de Saint-cyr le Gravelais (53).

– le 2 mai a eu lieu une dégradation sur les protections de voie sur la portée 133-134 sur la commune de Le Lorey (50).

– le 4 mai a eu lieu un vol de matériel sur le pylône n°378 à Ferrière (50).

– le 5 mai a eu lieu un blocage de l’accès au pylône 544 par la plantation d’arbres à Bréal sous Vitré (35).

– le 6 mai a eu lieu une occupation et dégradation d’un bâtiment appartenant à RTE à Notre Dame de Cenilly (50).

– le 7 mai a eu lieu une dégradation de 3 embases sur le pylône n°202 au Guislain (50).

– le 7 mai a eu lieu une dégradation de grue sur le pylône 406 sur la commune de Fougerolles du Plessis (53).

– le 10 mai ont eu lieu des dégradations et vols sur foreuse sur le pylône n°107 sur la commune de Saint-Martin d’Aubigny (50).

– le 11 mai a eu lieu la destruction de 10 caisses d’isolateur sur le pylône 147L sur la commune de Carentilly (50).

– le 11 mai a eu lieu une dégradation de grue sur le pylône 205 sur la commune du Guislain (50).

– le 14 mai a eu lieu une opposition à travaux sur le pylône 385 sur la commune de Heussé (50)

– le 15 mai a eu lieu une dégradation de pylône n°147L sur la commune de Carentilly (50)

– le 15 mai a eu lieu une dégradation de pylône n°305 sur la commune de St Laurent de Cuves (50)

– le 16 mai a eu lieu une opposition à travaux sur les pylônes 470 et 471 sur la commune d’Ernée

– le 17 mai a eu lieu une dégradation d’engin sur le pylône 532 sur la commune de Bourgon (53)

– le 20 mai a eu lieu une dégradation de foreuse au pylône 385 sur la commune d’Heussé (50)

– le 21 mai a eu lieu une dégradation de pylône 155L sur la commune de Notre Dame de Cenilly (50).

– le 30 mai a eu lieu une dégradation du pylône 511 sur la commune de Juvigné (53).

– le 31 mai a eu lieu une dégradation sur la commune de Le Lorey (50).

La liste s’arrête au 31 mai. Nous attendons avec impatience la liste des coups portés à la ligne Cotentin-Maine et ailleurs tout au long de ce mois de juin, aucun pylône n’étant à l’abri.

Nous remercions RTE de continuer à nous encourager à perturber les chantiers, en nous informant de la réalité de l’impact des actions.