« Ecoterrorisme » dans Desperate Housewives, New York Police Judiciaire, New York Unité Spéciale…

Nous parlions « d’écoterrorisme » il y a peu, et c’est une chose ici très utile de voir un épisode passé il y a deux jours sur TF1 de la série New York Unité Spéciale.

TF1 replay ne le repasse pas, mais les gens ayant une box peuvent essayer de le revoir ; cela vaut vraiment le coup de par le niveau de propagande.

Rien d’étonnant bien sûr : on a droit de la même manière à l’écoterrorisme dans Desperate Housewives ou encore dans New York Police Judiciaire.

Faisons ici une petite présentations de ces trois exemples.

Pour New York Unité Spéciale, il s’agit de la saison 8, épisode 1. On y voit une enquête sur un viol se mêler à une autre enquête clandestine menée par le FBI contre des « défenseurs de la Terre » (qui sont en fait, on le devine facilement, un équivalent de l’ELF).

Les activistes écologistes radicaux sont présentés comme des hystériques semi-associaux fascinés par la dynamite ou des sortes de hippie mous et aisément manipulables. Au cours de l’enquête, le véganisme est cible de moqueries, tant pour l’alimentation (avec le tofu par exemple) qu’au niveau de la sensibilité pour les animaux (une femme est présentée comme ayant de nombreux chiens hébergés dans un petit appartement, etc.).

L’écoterrorisme est présenté comme une menace très sérieuse, risquant de se propager et nécessitant donc tous les moyens, la responsable du FBI n’hésite pas à tirer pour tuer, expliquant que face au terrorisme il ne faut pas hésiter pour défendre « des vies innocentes », etc.

Pour New York Police Judiciaire. Il s’agit de la saison 12 épisode 7, intitulé « Jeux d’empreintes » (en anglais « The Fire This Time »). L’histoire est la suivante : un immeuble en construction est incendié et on y retrouve une femme morte. Il s’agit en fait « d’écoterroristes » qui n’avaient pas assez pris de précaution et pas assez vérifié qu’il n’y avait personne dedans.

Les activistes avaient détruit la bâtiment qui avait été construit à la place d’un jardin en friche utilisée par la population locale, et les enquêteurs sont « scandalisés » de voir qu’il y a une sorte de théoricien cynique encourageant sur internet « l’écoterrorisme » sans pour autant qu’il soit condamnable, alors qu’il « manipule » des jeunes en les amenant à des actes illégaux.

Pour Desperate Housewives, il s’agit de cinq épisodes de la saison 6, nous en avions brièvement parlé. On y découvre qu’une femme fuit depuis 20 ans un « écoterroriste » cynique et naturellement après un attentat meurtrier, « écoterroriste » qui parvient toutefois à la retrouver.

Cet « éco-terroriste » roule en grosse voiture, est utlra-violent et machiste, c’est un véritable esprit pervers. Il retrouve son ex-femme, qui s’était enfuie avec son bébé pour sortir du « milieu » écoterroriste, lui force à construire une bombe pour finalement vouloir tuer son propre fils !

Dans les trois cas mentionnés ici, on a des choses récurrentes :

  • les écologistes radicaux seraient « dans leur propre monde », ils ont des valeurs coupées du réel et tournant à l’obsession ;
  • les écologistes radicaux auraient un mode de vie alternatif, consistant en du tofu plus de l’activisme, un activisme passant vite au terrorisme ;
  • les écologistes radicaux mépriseraient la vie humaine et cela ne les dérange pas de tuer, leurs actions étant considérées comme « plus importantes » moralement.

Y a-t-il lieu de combattre cette propagande ? En fait, c’est impossible : ces séries ont été vues par des centaines de milliers, voire des millions de personnes, qui ont été influencées, leurs esprits ont été marqués à différents degrés.

La seule chose possible, c’est de persévérer, car inévitablement il y aura une propagande de la part de ceux qui profitent de l’exploitation animale et de la destruction de la Terre. Il faut croire en ce qu’on vit, ce qu’on pense, ce qu’on ressent, et chaque instant la nature nous rappelle qu’elle existe, qu’elle seule porte du sens !