Le chat, une place à part (entière)

Nous avions parlé du fait que dans les rues, il y a lieu de s’écarter s’il y a des pigeons, afin de ne pas leur faire peur et aussi tout simplement parce qu’ils sont là et qu’il faut rejeter l’anthropocentrisme.

Lorsque nous avons constaté que des gens critiquent ce point de vue, souvent il y a l’accusation en réponse: vous ne vous poussez pas pour laisser la place au chien, au chat… Une telle affirmation témoigne d’une incompréhension du véganisme.

Le véganisme, c’est reconnaître l’existence d’êtres vivants, avec toute leur dignité, même lorsqu’ils ne sont pas humains. Voici une petite illustration, justement pour… illustrer.

Ce n’est pas une illustration faite par un vegan, ce qui ne change pas grand chose, car toute personne vivant avec un chat a dû faire face, à différents degrés, à de telles situations !

On notera que la dernière image ne nous a pas plu, ni à d’autres qui ont repris l’image (car l’illustration a eu un certain succès) : à la place de l’image, on trouve ainsi un texte, notamment lors d’un cas, disant que ce n’est jamais le chat qui s’adapte à nous, mais nous-mêmes qui devons nous adapter à lui…

Nous avions justement déjà parlé des chats, dans un article sur la fascination exprimée très largement sur internet: Les chats et leur succès sur internet. Et effectivement, les chats ont toujours cette tendance à se placer « là où il ne faut pas », car ils sont curieux et viennent toujours voir ce qui se passe ! Comme ils réclament de l’attention, ils ne sont pas contents d’être placé à l’arrière-plan !

Même si l’illustration est anecdotique, elle relève d’une certaine manière de toute une problématique qui est la nôtre : la coexistence avec tous les êtres vivants.

Et non pas une coexistence au sens passif, comme le veulent les « antispés », mais bien une coexistence active, une rencontre !

Pour nous, dans une société où le véganisme commence à triompher, les pigeons blessés (notamment aux pattes) dans les villes seront soignés, les chiens ne seront plus forcés de marcher sur un bitume brûlant sans même que leurs « maîtres » s’en aperçoivent, pour ne prendre que deux exemples parmi tant d’autres.

Et il n’y a pas lieu d’attendre : dès aujourd’hui, les nouvelles valeurs doivent triompher. Lorsqu’on doit s’asseoir, mais qu’un chat dort sur le siège, on ne le réveille pas ; lorsqu’un chat vient tapoter à la fenêtre, il faut avoir de quoi l’inviter !

Il y a une multitude de détails qui n’en sont pas, qui sont des moments où se joue le véganisme, le refus de l’anthropocentrisme.

Avec un chat, lire un journal change de sens, comme le fait de ranger ses habits, quand on dort un chat peut passer sur sa tête…

Des choses inacceptables pour les gens « chics », qui réclament de « l’ordre » et préservent leurs meubles plus que la richesse de la vie. Mais des choses totalement acceptables, et même souhaitables pour ceux et celles qui prennent la vie telle qu’elle est… et trouvent ça bien !