Jan Fabre, pseudo artiste maltraitant des chats

En période de crise économique, tout ce qui est sentimental et naturel « passe à la trappe. » Déjà, normalement, les valeurs positives, progressistes, n’étaient pas partagées par la plupart des gens, mais il y avait encore des limites.

Avec la crise, tout est permis, ou tout au moins semble permis. Et ce qui est appelé art contemporain joue un rôle de premier plan dans la diffusion de la barbarie.

Le pseudo artiste Jan Fabre l’a découvert à ses dépens. Il faut dire pseudo artiste, car pour avoir fait ce qu’il a fait, il faut avoir une mentalité de barbare, et les barbares ne font pas d’art. Les artistes auto-proclamés, qui s’imaginent artistes car des personnes riches utilisent leurs oeuvres comme placement financier, n’ont rien à voir avec l’art.

En l’occurrence,  cet « artiste » belge a décidé en effet d’organiser une performance consistant à lancer des chats en l’air, à l’Hôtel de ville d’Anvers.

Voici à quoi cela ressemble, dans la vidéo ci-dessous. On peut entendre les chats miauler et se faire mal. Ce qui ne viendrait pas à l’esprit bien entendu des barbares qui ont passé leur temps à les jeter !

Cette performance a comme prétexte un documentaire sur Jan Fabre de la société de production française, Regards Production. Jan Fabre s’est dit qu’il répéterait bien ce qu’on voit dans la photo « Dali Atomicus. »

Voici cette photo, où les pauvres chats ont dû enduré la violence pendant 6 heures et 28 essais…

Seulement, en prenant les chats pour de simples objets, Jan Fabre s’est lourdement trompé : la barbarie n’est pas encore à l’ordre du jour, et les réactions ont été vives. Voici ce que raconte Le Figaro à ce sujet :

Malgré ce mea culpa, l’artiste aurait reçu près de 20.000 e-mails de menaces et d’insultes. Dimanche dernier, il aurait été agressé physiquement dans un parc de la ville, alors qu’il faisait son jogging. Jan Fabre dit avoir été frappé avec une matraque par sept hommes. «J’ai dû courir pour sauver ma vie», affirme-t-il.

Depuis, deux agents protègent son domicile. Malgré cette protection, l’artiste a préféré dormir à des endroits différents chaque nuit. «J’ai reconnu que c’était une erreur, mais aucun chat n’a été blessé et je me suis excusé. Que pourrais-je faire de plus?», soupire-t-il dans la presse belge.

Jan Fabre n’en est pas là arrivé par hasard, sa démarche est totalement nihiliste. Déjà, il avait recouvert de 1,4 million de carapaces de scarabées le revêtement du plafond de la salle des Glaces du palais royal de Bruxelles, inauguré en octobre 2002.

Voici ce à quoi cela ressemble, pour l’anecdote la reine Paola de Belgique avait trouvé cela très bien et avait même mis « la main à la pâte » en participant tout un après-midi au « collage » !

Dans un autre registre, Jan Fabre avait organisé une performance montrant un concours de masturbation. On touche le fond, et voici d’ailleurs quelques réactions, souvent social-darwinistes, qu’on trouve en commentaires sur un site lié au Monde et relatant l’affaire.

Là aussi on est en plein cynisme, en plein dédain, dans l’absence de la moindre dignité, dans la négation du respect… ou bien au contraire dans la compréhension que quelque chose ne tourne pas rond. Souvent malheureusement, la critique est plombée par des cyniques opposant les humains aux animaux. Comme si sur la Terre, tout n’était pas lié socialement, naturellement, dans la réalité même de notre existence, avec nos cinq sens.

Il faut être un barbare pour traumatiser des chats, prendre le risque de les blesser, pour un happening pseudo artistique, voilà tout simplement l’évidence! La réfuter, c’est réfuter la vie dans toute sa dignité, c’est avoir une conception religieuse de la vie, où des choses auraient de la valeur au-delà de la réalité la plus simple, la plus évidente, la plus parlante: les êtres vivants veulent vivre dans la bonheur, la tranquillité, la compassion, la solidarité…