ALF à la française: la marque, le facebook, le film

Nous ne sommes pas revenus sur tout ce qui a suivi la sortie de « ALF le film », et nous ne le ferons pas, à part pour exprimer notre dédain, une fois de plus, pour des démarches pathétiques. On est dans une grande foire au n’importe quoi qui, une fois de plus, ridiculise le mouvement en France.

Car il fallait tout de même une sacrée conception de la vie pour en arriver à déposer comme marque « animal liberation front » auprès de l’Institut National de Propriété industrielle! Il existait déjà un facebook français ALF, chose absurde en soi, et également folle par rapport à la répression généralisée qui ne manquera pas de frapper une structure légale appelant à l’illégalité. La police peut remercier les plus de 14 000 personnes qui ont cliqué « j’aime » pour leur naïveté.

Mais une marque « Animal Liberation Front », franchement, où va-t-on ? Il n’y a qu’en France qu’on voit tout cela. C’est comme cette personne (non vegan, nous tenons à le souligner) dans la mouvance punk hardcore depuis des lustres qui vient défendre la Fondation Bardot, « composante incontournable », qui serait à « la une des médias depuis 50 ans (?!) et qui n’aurait pas d’opinions politiques, et même des gens contre l’extrême-droite en son sein !

Là, on est plus dans le déni, on est dans la collaboration pure et dure, dans la capitulation pure et dure des idéaux progressistes. Car la Fondation Bardot n’a pas que produit des T-shirts « FBB végan » par pur opportunisme et sans y croire, il faut savoir, comme nous l’avons expliqué, que leur agence de communication est organisée par des gens qui feraient passer Marine Le Pen pour hippie.

Cela et le rôle de Bardot comme « passerelle » au camp de l’extrême-droite font que travailler avec la Fondation Bardot, de près ou de loin, est impossible pour une personne progressiste. Et cette Fondation n’a rien d’incontournable, elle est la plus riche après la SPA de Paris et brasse des millions d’euros, soit, mais des associations il y en a beaucoup.

Des gens qui font d’ALF une marque… une personne issue de la scène punk hardcore qui soutient la Fondation Bardot… Sérieusement, quelle honte !

Voici la liste de ce que la « marque » est censée « protéger »:

Classification de Nice :  16  ;  24  ;  25

Produits et services

  • 16  Produits de l’imprimerie ; articles pour reliures ; photographies ; articles de papeterie ; adhésifs (matières collantes) pour la papeterie ou le ménage ; matériel pour les artistes ; pinceaux ; machines à écrire et articles de bureau (à l’exception des meubles) ; matériel d’instruction ou d’enseignement (à l’exception des appareils) ; caractères d’imprimerie ; clichés ; papier ; carton ; boîtes en carton ou en papier ; affiches ; albums ; cartes ; livres ; journaux ; prospectus ; brochures ; calendriers ; instruments d’écriture ; objets d’art gravés ou lithographiés ; tableaux (peintures) encadrés ou non ; aquarelles ; patrons pour la couture ; dessins ; instruments de dessin ; mouchoirs de poche en papier ; serviettes de toilette en papier ; linge de table en papier ; papier hygiénique ; sacs et sachets (enveloppes, pochettes) en papier ou en matières plastiques pour l’emballage ; sacs à ordures en papier ou en matières plastiques ;
  • 24  Tissus ; couvertures de lit ; tissus à usage textile ; tissus élastiques ; velours ; linge de lit ; linge de maison ; linge de table non en papier ; linge de bain (à l’exception de l’habillement) ;
  • 25  Vêtements, chaussures, chapellerie ; chemises ; vêtements en cuir ou en imitation du cuir ; ceintures (habillement) ; fourrures (vêtements) ; gants (habillement) ; foulards ; cravates ; bonneterie ; chaussettes ; chaussons ; chaussures de plage, de ski ou de sport ; sous-vêtements.