Une baleine à bosse sauvée de la mort par seulement 5 personnes

Voici une histoire incroyablement belle, qui pourrait arriver à tout ou le monde, ou presque.

Car à condition d’être attentif et attentive à son environnement, il est souvent possible de venir en aide à des animaux en danger, que ce soit des animaux abandonnés dans la rue, jetés dans des cartons ou dans des sacs poubelles, ou que se soit pour aider un pigeon blessé qui se serait réfugié dans un coin ou se cacherait sous une voiture.

Le tout est d’être alerte, de regarder autour de soi et d’avoir toujours à l’esprit qu’il est possible de trouver un être en danger dehors.

Voici une histoire qui s’est déroulée en février 2011 dans la mer de Cortez, mais dont l’information ne ressort que maintenant. Un scientifique répertorie les baleines à cet endroit depuis 2 mois. Un jour comme les autres, lors d’une promenade en mer avec sa famille, ils tombent sur une baleine à bosse qui semble morte.

Cette baleine est à l’agonie, en effet, elle est complètement emprisonnée dans un filet de pêcheurs. Sa queue était entièrement prise dans un filet, et ses nageoires pectorales étaient plaquées sur son corps à cause du filet et sa nageoire dorsale était aussi prise dans les mailles.

Après un long  et patient acharnement d’une heure, la baleine, épuisée, fut enfin libérée de ce filet qui menaçait sa vie, si ces personnes n’étaient pas heureusement passées par là.

Cette vidéo, qui montre une très belle et heureuse histoire, est à regarder en entier (elle ne dure que 8 minutes), ne serait-ce que pour apprécier la joie des sauveteurs et les sauts que fait dans son lieu de vie, la baleine enfin délivrée.

Une baleine à bosse, adulte, fait environ 14 mètres de long. Vu à quel point cette baleine était entravée dans ce filet, on peut en déduire qu’il était terriblement long, comme tous ces filets industriels qui envahissent et détruisent les mers et tous ses habitantEs.

Cette baleine a eu énormément de chance, les filets de pêche perdus en mer (à cause d’une tempête, accrochés à un récif de corail) ou tout simplement jetés, sont des dangers constants pour toute la vie marine. Les poissons, les mammifères marins, les tortues, les crustacés et même les oiseaux marins sont victimes de ces « filets fantômes. »

Que les animaux meurent à cause de l’irresponsabilité de l’être humain est déjà une aberration, mais en plus ces filets causent une lente et terrible agonie de plusieurs jours, les animaux mourant de faim ou asphyxiés.

Peu de chiffres sont trouvables à ce sujet, mais environ 640 000 tonnes de filets de pêche seraient abandonnés ou jetés en mer ou à l’océan chaque année. Par ailleurs, dans la Baie de Chesapeake aux Etats-Unis, on estimerait que 150 000 pièges à crabes seraient perdus chaque année sur les 500 000 qui sont utilisés.

Que se soit de la pêche industrielle de masse ou de la pêche « de loisir » dans un étang, les résidus de la pêche tuent les poissons et les autres animaux marins. Dans les étangs et autres petits points d’eau où vivent des poissons, il n’est pas rare de trouver des restes de fils de pêche, avec parfois un hameçon au bout… Ce fil se retrouvant dans la bouche, dans la gorge, dans le bec d’un animal…

Tous les animaux n’ont pas la chance de s’en sortir comme cette baleine, au contraire, bon nombre meurent dans d’atroces souffrances, dans une longue agonie, sans que personne ne puise leur venir en aide, comme le montre cette dramatique image d’une tortue emprisonnée dans un inextricable filet.

Nous n’aimons pas montrer des photos d’êtres en souffrance ou décédés, mais il est parfois indispensable de rappeler la vie cauchemardesque que subissent, en silence, les êtres de Gaïa. Surtout lorsqu’il s’agit d’un problème dont personne ne parle et dont peu de monde se soucie.

Manger les animaux n’a pas seulement un impact direct sur ces personnes que l’on massacre, cela va bien au delà, avec les problèmes environnementaux que l’on connaît par exemple (le méthane rejeté à cause de l’élevage).

Dans le cas de ces filets fantômes différentes solutions sont proposées, allant des primes pour les pêcheurs récupérant leurs filets, en passant par les nouveaux matériaux pour ces filets etc.

Tout ceci est bien gentil, mais cela ne change strictement rien au problème de fond, tourner ainsi autour du pot ne change strictement rien à l’exploitation animale et à l’agression que subit Gaïa… Alors que la solution est simplement le véganisme!