L’équithérapie, entre mysticisme et exploitation animale

Les enfants aiment les animaux, même s’ils ne savent pas s’y prendre, et même s’ils ont très vite intégré des comportements sociaux-darwinistes parfois extrêmement agressifs, comme par rapport aux pigeons.

Cela relève là du rapport à la Nature ; les êtres humains aiment la Nature. Il y a là bien entendu une contradiction avec l’esprit, la culture de l’exploitation animale. C’est là qu’intervient par exemple quelque chose comme l’équithérapie.

Voici la définition fournie par Wikipédia :

L’équithérapie, souvent appelée hippothérapie en Belgique, est une médecine non conventionnelle et complémentaire prenant en considération le patient dans son entité physique et psychologique, et utilisant le cheval comme partenaire thérapeutique afin d’atteindre des objectifs fixés en fonction de la spécialité du thérapeute

Justement, le « journal des psychologues » est une revue « qui s’adresse à l’ensemble des professionnels de la psychologie. » Dans le dernier numéro, de décembre 2012 / janvier 2013, on a droit à un article sur l’équithérapie.

Voyons de quoi il en retourne. En fait, on va voir que c’est vraiment impressionnant dans le délire et dans le mysticisme. L’article présentant l’équithérapie commence à la fois par une acceptation revendiquée de l’exploitation animale, mais surtout un début d’allusion à une conception visant à établir un rapport « énergétique » entre l’enfant et le cheval, pas moins !

Ensuite, il apparaît que le cheval est considéré selon un angle où cet animal serait une sorte de magma primitif, une soupe psychologique quasiment pas développé, permettant une « régression ».

On passe alors au mysticisme : le rapport érotique au cheval, puisqu’il est « chevauché » sans selle, ouvre la porte à un retour dans le ventre maternel… On nage en plein délire.

On remarquera qu’il est parlé de « dialogue » entre l’enfant et le cheval, alors qu’il est en même temps précisé que le cheval se limite à sa fonction de « portage » !

L’enfant « absorbe » alors d’une certaine manière le cheval, retrouvant « un plaisir anal et phallique » ! Ce que les « psychologies » ne doivent pas chercher pour justifier leur vision du monde absurde et nier le fait très simple que l’enfant est heureux d’un rapport avec un être vivant, un rapport qui ne soit pas faussé, aliéné, violent, teinté d’exploitation, de racisme, de sexisme, etc. !

D’ailleurs, l’auteur de l’article parle de la dureté de la « vie », en général, présentant une « vie » en général se résumant à ce qui se passerait dans le « psychisme »… On atteint là un point culminant de la négation de la Nature et d’anthopocentrisme !

L’équithérapie n’est qu’une fumisterie sans nom, servant à l’exploitation animale pour masquer le fait que l’on se sente forcément mieux lorsqu’on rétablit un rapport à la Nature.

La véritable thérapie, c’est celle qui nous reconnecte à la Nature, à Gaïa, non pas de manière mystique, mais de manière rationnelle, en utilisant sa sensibilité pour reconnaître la sensibilité qui existe sur notre planète. Le sensible appelle le sensible : voilà pourquoi l’enfant et le cheval s’entendent. Ce n’est nullement une régression, mais un progrès, une avancée dans le développement de sa sensibilité.

Une éducation sans Nature, une société sans reconnaissance pleine et complète de la Nature, n’est qu’aliénation !