Le chat, un « serial killer » ?!

La Nature est aux yeux des partisans du social-darwinisme, non pas une réalité sensible en évolution, mais un monde affreux où tout le monde fait la guerre à tout le monde, seule l’humanité parvenant à s’extraire de la « barbarie » naturelle.

La propagande en ce sens est littéralement phénoménale, et les seuls animaux qui « sortent » du lot pour ces gens sont les « prédateurs. »

Les requins et les lions, ou encore les aigles, profitent d’une grande « aura » comme relevant d’une catégorie « à part », dans l’esprit de ce que disait Mussolini : « Mieux vaut être un lion une journée qu’un mouton toute sa vie. »

Voici un article du site Univers Nature qui correspond parfaitement à cet esprit, dans un esprit de guerre ouverte contre ceux et celles qui veulent une planète bleue et verte.

Les chats se voient attribués des choses provoquées en réalité par l’humanité qui a déséquilibré Gaïa, tout cela pour conforter l’image d’une Nature qui serait injuste, sanglante, fondée sur la concurrence, etc. ! Le chat est même qualifié de… « serial killer« , ce qui est totalement ridicule et insultant, et reflète la fascination pour le meurtre gratuit, sordide, que seule l’humanité pratique…

Le chat : ce serial killer qui cache bien son jeu

Voilà une nouvelle qui devrait faire grincer quelques dents. Chacun d’entre nous connaît une personne (vous-même, peut-être), qui n’hésite pas à se décrire comme étant une amie des animaux. Peut-être même leur meilleure amie.

La meilleure preuve, c’est que cette personne possède un chien, un lapin, un aquarium avec quelques poissons rouges, quelques oiseaux en cage,  un des ces animaux à la mode désignés sous le terme barbare de NAC (les nouveaux animaux de compagnie : scorpion, araignée, serpent…), ou même pour les plus aisés d’entre nous, un cheval. Mais dans cette liste de compagnons d’amis de la nature, il manque un animal.

Vous n’avez pas remarqué ? Ils sont pourtant près de 11 millions à partager nos vies. Un indice, chez vous : « Miaou« . Voilà, vous l’avez. A cette liste, il manque le chat.

Pourquoi ne pas l’avoir inclus ? Tout simplement parce que si l’on en croit une récente étude, sous leurs airs mignons et derrière leurs ronronnements attendrissants, le chats seraient en fait d’implacables machines à tuer, au tableau de chasse hallucinant.

Ainsi, aux Etats-Unis seulement, où l’on dénombre 80 millions de félins domestiques et entre 30 et 80 millions de chats errants, l’étude estime qu’ils tuent, en une seule année, entre 1,4 et 3,7 milliards d’oiseaux, et entre 6,9 et 20,7 milliards de petits mammifères. En choisissant une fourchette haute, les cousins américains de votre chat, celui que les enfants adorent caresser et qui vous fait tant rire, seraient responsable du meurtre (n’ayons pas peur des mots) de près de 25 milliards de leurs congénères du règne animal.

Les chats domestiques tueraient en moyenne 5 à 10 oiseaux par an, quand la moisson d’un chat errant peut monter à 50 volatiles abattus (là encore, n’ayons pas peur des mots).

La preuve ultime du potentiel assassin de ces charmants compagnons ? Leur introduction dans des milieux fermés qui aboutit à des dégâts irréparables. Ainsi, il a été démontré que des chats introduits sur une île qui n’en avait jamais vus conduisent à un désastre écologique : l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) avance ainsi le nombre de 33 espèces insulaires d’oiseaux, reptiles et mammifères, qui ont complètement disparu suite à leur rencontre avec le genre félin.

Le résultat ? En chassant certains de ces animaux, dont se nourrissent d’autres espèces, les chats peuvent même être responsables de la disparition d’autres prédateurs qui finissent par mourir de faim.

La prochaine fois que votre compagnon ronronnera à pleins tubes sur vos genoux, vous pourriez bien le regarder différemment, après avoir lu cela…