Violences des sportifs envers des animaux

Il y a quelques jours, lors d’un match de football en Argentine, José Jimenez, joueur de l’équipe de San Juan, s’est vu expulser d’un match pour avoir essayé de faire sortir, avec une grande violence, un chien qui était sur le terrain.

L’homme a attrapé le chien par la peau du cou et a voulu le jeter par dessus le grillage. La vidéo ci-dessous témoigne de la brutalité des 2 chocs subits par le chien : il cogne violemment le grillage pour retomber violemment sur le sol.

Face à ce geste relevant de la barbarie et face aux mécontentements, une bagarre générale a éclaté et le joueur a écopé d’un carton rouge. Ce genre d’aventures, où les animaux sont pris pour cibles par certains joueurs, n’est pas rare, et se reproduit même souvent.

Un événement dramatique s’est produit cette fois aux États-Unis, dans le Wisconsin, sur un terrain de golf. Une femelle tortue, qui était en train de creuser du sable afin d’y pondre ses œufs, a été massacrée à coups de clubs de golf.

Les carapaces des tortues sont très solides, mettre une carapace dans cet état relève vraiment de l’acharnement. En voyant l’état de la carapace, on imagine la violence du choc causé! Il était prévu une opération chirurgicale mais la tortue est décédée avant…

En cas de danger, les tortues se recroquevillent dans leur carapace, elles n’ont que ça pour se protéger. Elles ne peuvent courir comme d’autres animaux en danger pourraient le faire.

S’en prendre à un animal est déjà terriblement lâche, mais s’acharner sur une tortue, animal très vulnérable face au danger, que dire! C’est un haut niveau de barbarie !

Global Conservation Group du Wisconsin, (Facebook) promet une récompense de 1000 $ (750 euros) pour toute information pouvant mener à l’arrestation de la personne responsable de cet assassinat. Quant à l’association PETA, elle offre une somme 5000 $ (3750 euros).

Nous avions déjà parlé de deux faits similaires, le premier avec un canard et le second avec une chouette. Même réaction, face à ces êtres vivants « indésirables » qui ne font que passer, tout en dérangeant ces grands hautement importants.

Quand on vit dans un monde où le droit à la vie (et au respect) passe après une contrariété passagère pendant un match, quand on vit dans un monde où un animal qui se trouve sur un terrain de « jeu » anti-écologiste en devient tellement contrariant que la violence prend le dessus, quand on vit dans un monde où les animaux sont des êtres « indésirables » qui ne subissent que la violence et le rejet, il y a plus que de grosses questions à se poser: il faut lever le drapeau de la libération animale!

Par ailleurs, ces histoires pointent une fois de plus, l’empiétement toujours plus incessant de l’urbanisation sur la Nature. Les villes s’étalent de plus en plus, toujours au détriment des animaux, qui sont les victimes de cette soif du toujours plus, toujours plus de bâtiments, toujours plus d’espaces pour toujours plus d’êtres humains que la Terre ne peut le supporter.

La réalité parle d’elle-même: c’est une guerre que l’humanité mène contre Gaïa, une guerre folle et criminelle!