Quelques exemples de la question animale lors de la première guerre mondiale

Sans vouloir prétendre ici à l’exhaustivité, voici quelques témoignages historiques de la condition animale durant la première guerre mondiale. Ces images sont parlantes et révèlent l’utilisation mécanique des animaux dans le processus de meurtre de masse…

Commençons par le fameux pigeon espion, muni d’un appareil photographique à prise programmée…

Voici une image montrant à quoi peut ressembler une photo prise de cette manière. Sur la photo suivante, on reconnaît les ailes sur les côtés.

La guerre ruinant la civilisation, y compris quand elle est à un niveau peu avancé, on retourne dans le passé et donc à la petite production. Ce qu’on rêve sur la ZAD avec la petite production, l’armée française le prônait déjà en 1914-1918…

Voici une autre affiche du même esprit, montrant comment l’exploitation animale s’adapte, selon les conditions.

Un aspect important est bien sûr le social-darwinisme, avec en l’occurrence le pauvre aigle présenté comme un « ennemi. »

Voici ici, a contrario mais dans un esprit tout de même d’exploitation, des affiches en soutien aux animaux utilisés sur le front et blessés.

Voici une affiche appelant au recrutement pour le service vétérinaire de l’armée américaine. On prétend ici bien s’occuper des animaux, alors que c’est la guerre et qu’il y aura donc encore moins de compassion que dans des conditions « normales » déjà terribles…

Voici une affiche que nous n’avons pas su expliquer. Sans doute faut-il comprendre que les autorités militaires voulaient assassiner les chats et les cuisiner?

La question des rats était une très grande actualité pour les soldats dans les tranchées, qui par ailleurs tenaient en se saoulant de manière terrible. Ici un dessin montrant une « chasse organisée. »

Ici, nous avons des mules, en Alsace en 1917, transportant du matériel.

Ici, il s’agit de chiens esquimaux. 450 d’entre eux ont été « utilisés » sur le front, il existe un site relatant leur histoire.

Bien entendu, les chiens ont été très largement « employés ».

Ce ne sont que quelques exemples parmi bien d’autres, et il faut bien sûr également parler de comment la Nature a été grièvement blessée par les bombes tombant en série. Mais ce qui apparaît déjà comme évident est que lorsque l’humanité fait « avec les moyens du bord », elle tend toujours à l’utilisation d’animaux afin de parer au plus urgent.

C’est la preuve que le refus de l’exploitation animale ne peut aller qu’avec l’utopie d’un monde pacifié, débarrassé de la guerre pour le profit, qui toujours se veut pragmatique et utilise les animaux (et les humains) comme chair à canon!