« Réduction » et « compensation » de l’impact d’une ligne de métro à Rennes

Voici une présentation par le journal 20 minutes de comment des mesures écologistes sont prises lors de la construction d’une seconde ligne de métro à Rennes.

Cela a le mérite d’exister, mais ce qu’il est nécessaire de voir, c’est qu’il n’existe ni vérifications, ni contre-pouvoirs de la part de gens ayant des valeurs différentes, et surtout pas les entreprises comme employeurs…

Si la construction de la seconde ligne de métro a des incidences sur l’activité humaine, il en sera de même pour les animaux qui peuplent l’agglomération. Pour éviter qu’elles ne désertent leur habitat, les petites bêtes seront accompagnées par un écologue.

Il sera chargé de mettre en place « des mesures de réduction et de compensation des impacts du projet sur la faune et la flore », selon Thierry Courau, directeur de communication de la Semtcar, qui pilote le chantier de la ligne B.

Une mission qui sera assurée par Paul Bernard, écologue spécialiste de la faune au sein du bureau d’études DM Eau, basé à Janzé.

Parmi ses premières actions, l’installation d’une trentaine de nichoirs pour les oiseaux et les chauves-souris qui seront réparties sur l’ensemble de la ligne.

« Pour pallier à la destruction des arbres, nous allons récréer des habitats artificiels pour ces espèces », détaille Paul Bernard.

Au total, ce sont près de 1 000 arbres qui vont être abattus le long du tracé, la métropole s’étant engagée à en replanter plus.

Des clôtures seront par ailleurs érigées pour empêcher les populations d’amphibiens (salamandres, tritons et grenouilles) d’accéder aux zones de travaux.

Il est nécessaire de voir que ces mesures ne visent jamais à protéger les animaux en tant que tels, mais dans la logique dominante, à préserver la « biodiversité. » L’esprit est utilitariste, pas du tout écologiste !