Quelques statistiques sur la vivisection

Voici quelques extraits du « Septième rapport sur les statistiques concernant le nombre d’animaux utilisés à des fins expérimentales et à d’autres fins scientifiques dans les États membres de l’Union européenne ».

« Dans l’UE, d’après les données collectées en 2011 conformément aux dispositions de la directive pour l’établissement du présent rapport, le nombre total d’animaux utilisés à des fins expérimentales ou à d’autres fins scientifiques est légèrement inférieur à 11,5 millions (les données de la France se réfèrent à 2010).

On constate une diminution de plus d’un demi-million du nombre d’animaux utilisés dans l’UE par rapport au nombre communiqué en 2008.

Comme dans les rapports précédents, les rongeurs ainsi que les lapins représentent 80 % du nombre total d’animaux utilisés dans l’UE. Les souris sont l’espèce la plus utilisée, avec un pourcentage de 61 % des animaux utilisés, suivies par les rats qui représentent 14 %.

La seconde catégorie d’animaux les plus utilisés est composée, comme les années précédentes, par les animaux à sang froid, qui représentent près de 12,5 %. Viennent ensuite les oiseaux qui, avec 5,9 % des animaux utilisés, constituent la troisième catégorie principale d’animaux. »

« Les souris (60,9 %) et les rats (13,9 %) sont de loin les espèces les plus utilisées.

Les rongeurs représentent avec les lapins 80% du nombre total d’animaux utilisés. La deuxième catégorie d’animaux les plus utilisés est constituée par les animaux à sang froid, c’est-à-dire les reptiles, les amphibiens et les poissons, qui représentent 12,4 %, suivis par les oiseaux avec 5,9 %.

La catégorie des artiodactyles et périssodactyles comprend les chevaux, les ânes et les croisements (périssodactyles), les porcins, les caprins, les ovins et les bovins (artiodactyles); elle ne représente que 1,2 % du nombre total d’animaux utilisés dans les États membres. Les carnivores (qui incluent les chiens et les chats) représentent 0,25 % du nombre total d’animaux utilisés en 2011 et les primates non humains 0,05 %. »

« Plus de 60 % des animaux ont été utilisés à des fins de recherche et de développement dans les domaines de la médecine humaine, de la médecine vétérinaire, de la dentisterie et dans les études de biologie fondamentale.

La production et le contrôle de qualité des produits et dispositifs employés en médecine humaine, médecine vétérinaire et dentisterie ont nécessité l’utilisation de 14 % du nombre total d’animaux. Les essais toxicologiques et autres évaluations de sécurité représentent 8,75 % du nombre total d’animaux utilisés à des fins expérimentales.

Les autres objectifs d’expérimentation représentent 9 % du nombre total des animaux et couvrent un large éventail d’utilisations expérimentales, telles que la virologie, l’immunologie pour la production d’anticorps monoclonaux ou polyclonaux, la physiologie de l’interaction materno-fœtale dans la transgénèse des gènes de souris, les traitements oncologiques, la recherche et le développement pharmaceutiques, les essais d’associations de médicaments et la génétique. »

« Il n’y a guère de changements en ce qui concerne le nombre d’animaux utilisés à des fins d’essais toxicologiques pour les produits destinés à l’industrie et à l’agriculture par rapport à 2008; en revanche, le nombre d’animaux utilisés pour l’étude de contaminants potentiels de l’environnement a nettement augmenté, passant d’environ 65 000 à presque 92 000. »

« On observe toutefois une augmentation substantielle du nombre d’animaux utilisés pour des essais à des fins d’autres évaluations toxicologiques ou de sécurité, ce nombre étant passé de 223 000 à 345 000 animaux (environ 122 000 animaux de différence, ce qui représente une augmentation de 54 %). Une augmentation avait également été constatée dans le rapport de 2008.

Les États membres ont signalé que dans cette catégorie, les animaux sont utilisés dans les études du métabolisme et les recherches précliniques, dans les essais sur des substances et des produits destinés à la médecine humaine et vétérinaire et dans les études de tératologie.

Des essais de toxicité sont également réalisés sur des vertébrés aquatiques non inclus dans d’autres catégories, pour la détermination de la LD50 et de la DE50, ainsi que pour la recherche de pyrogènes, de biotoxines algales et d’autres contaminants alimentaires. »

« Les animaux utilisés pour des essais toxicologiques ou d’autres évaluations de la sécurité représentent 8,75 % du nombre total d’animaux utilisés à des fins expérimentales dans l’UE.

Au total, 56 % des animaux sont utilisés dans ce domaine pour satisfaire simultanément les exigences de plusieurs actes législatifs. Les essais requis par la législation de l’UE, y compris la Pharmacopée européenne, représentaient le deuxième pourcentage le plus élevé dans ce domaine, soit 21,27 %. »