« Invisible dog »

Dans l’article cité hier, il était parlé de l’un des théoriciens anti-nature, Serge Moscovici. C’est le père de l’actuel ministre de l’économie. On peut effectivement se douter que le gouvernement actuel baigne intellectuellement dans tout cet esprit « moderne » anti-Nature.

Les réactionnaires en profitent largement, tellement c’est facile à critiquer. Najat Vallaud-Belkacem est par exemple une cible facile.

Elle a dit hier : « Nous avons dit dès le départ que le 8 mars, c’était toute l’année », pourtant elle n’a rien dit sur le comportement de François Hollande vis-à-vis de Valérie Trierweiler…

Et qui plus est, elle fait partie des gens militant pour la reconnaissance du principe des mères porteuses…

Regardons cependant quelque chose qui nous intéresse : le rapport aux animaux. Découvrons encore un objet délirant : le « chien invisible ».

Ce truc est apparu dans les années 1970, vient d’être relancé par un Français qui a réalisé récemment une galerie d’art contemporain de 1400 m², le « invisible dog art center« , dans les locaux d’une ancienne usine new-yorkaise où justement était fabriqué le « invisible dog ».

C’est là qu’on retrouve Najat Vallaud-Belkacem, dans l’esprit « moderne », bobo, hipster, queer, etc. Voici comment le quotidien conservateur qu’est Le Figaro raconte cela :

« La ministre l’a ramené de Brooklyn lors de l’un de ses passages éclairs à New York. C’est un petit caniche qui présente bien des avantages. Il n’aboie pas.

Ne mordille pas les chevilles des visiteurs, ni n’abîme le mobilier national de l’hôtel de Broglie qu’elle occupe.

Il n’oblige pas à se baisser pour ramasser ce qui doit l’être. Mieux, il n’a pas de sexe. Indifféremment chien ou chienne, chien et chienne, selon les désirs de son maître. Son nom: Invisible Dog, une laisse rigide qui se termine par un collier vide.

Outre-Atlantique, il fait fureur chez les bobos. En France, ils ne sont que quelques-uns à en posséder un. Comme souvent, Najat Vallaud-Belkacem se croit en avance sur son temps.

C’est vrai en matière d’art. N’a-t-elle pas fait décrocher de son bureau une toile de maître qui faisait pourtant le bonheur de ses prédécesseurs au motif, selon ses propres mots, qu’il s’agissait d’une «vraie croûte!» , lui préférant une peinture abstraite? C’est encore plus vrai en matière de politique et de lois sociétales. »

Quelque chose comme ce « chien invisible » est précisément ce qui fait partie d’une culture dont il faut se débarrasser. On est dans la pose, dans l’amusement aux dépens des animaux. On est là dans le refus d’avoir des responsabilités, de reconnaître la réalité.

On n’est pas simplement dans une sorte de gadget plus ou moins inutile : on est ici dans ce qui se veut de l’art, de la subversion. Or, c’est ni plus ni moins que du nihilisme et dès que cela concerne les animaux, c’est de la barbarie.

Ce « invisible dog » affirme que le meilleur chien est celui qui se plie de manière complète aux exigences des humains, qui ne se fait pas remarquer. Bref, qui est invisible quand il le faut, sur simple demande. On est dans une perspective totalement dénaturée…

Ce qui est l’occasion de rappeler le mépris nécessaire pour tous les bobos, hipsters, queers et autres délires!