Quelques chiffres sur le réchauffement climatique, pour 2013

Reconnaître la Nature, c’est dire que les humains ne sont pas le centre de la planète ni de l’univers; ils en sont une composante, et leur rôle ne doit bien sûr pas consister à tout massacrer!

Le réchauffement climatique est une des formes de ce massacre, car il provoque des bouleversements brutaux en rupture avec l’évolution de la planète Terre. Tout le monde le sait désormais, mais pour autant, on peut dire qu’en pratique tout le monde s’en moque.

Voici quelques chiffres pour rappeler la situation, issus du dernier rapport de l’entreprise BP. Déjà, pour marquer les esprits, regardons l’évolution de la production de Co2 anthropique…


Comme on le voit, on n’a nullement stoppé ni même freiné la production humaine de Co2.

En fait, avec une vision extérieure et globale, l’humanité ne fait rien à ce sujet, puisqu’on ne voit rien de changé dans la courbe!

Normalement, il devrait y avoir des défenseurs de la planète, et sur ce plan on ne peut pas dire que la bataille pour la libération de la Terre soit gagnée pour l’instant!

Portons notre attention également sur l’évolution de la production de Co2 par tonne d’énergie produite et utilisée par les humains.

L’évolution est pareillement catastrophique. Pour une tonne d’énergie produite, on produisait 3,1 tonnes de Co2 en 1966, puis seulement 2,71 tonnes en 1999. On est cependant passé à 2,76 tonnes en 2013…

Voyons maintenant quelles sont les sources d’énergie principalement utilisées, et s’il y a une tendance positive.


En 1999, 87 % de l’énergie utilisée par les humains provenaient du pétrole, du charbon et du gaz naturel. C’était toujours le cas en 2013.

Il n’y a pas eu d’évolution…. à part dans les rapports entre les énergies utilisées: le charbon, qui fournissait 10 % de l’énergie pour l’humanité dans les années 1980, en fournit désormais 30 %!

Bref, tout reste à faire. Et le temps presse. La planète ne peut pas accepter les demi-mesures des humains, les idées réformistes et les esprits timorés. Les personnes désirant l’écologie avec une évolution sur 300 ans ou le véganisme dans 500 ans sont complètement à côté de leur sujet.

La vérité, c’est que les 50 prochaines années contiennent en elles des changements profonds et de grande dimension. Reste à savoir de quel côté la balance penchera!