Voici un article assez terrible, publié cette semaine par le Canard enchaîné. En voici le titre et le sous-titre, empreints du cynisme traditionnel à ce journal:
« La pipistrelle rapporte gros
Depuis le fameux grenelle de l’environnement, tout aménageur peut bétonner à loisir des zones où vivent des espèces animales ou végétales protégées, à condition de « compenser » les dégâts. Un vrai business… »
Tout cela est logique: en France, on considère que la Nature n’existe pas, qu’il existe uniquement différents phénomènes naturels. D’où les conceptions mécaniques à ce sujet… De la même manière que l’individu pétri d’individualisme peut « faire ce qu’il veut », l’humanité anthropocentrique fait « ce qu’elle veut » des phénomènes naturels…
Les entreprises ont donc le champ libre pour façonner tout ce qu’ils veulent, comme ils l’entendent…