Bové n’est pas plus écolo que Sarkozy

L’écologie doit forcément se fonder sur la libération animale et celle de la Terre, sinon… Sinon a ce qu’on peut voir aujourd’hui. Comme par exemple, que la fille de José Bové a été choisie pour mener la liste Europe Écologie aux élections régionales de mars 2010 en Aquitaine.

Comme avec Sarkozy et son fils, on retrouve non pas le contenu, mais l’opportunisme, les magouilles. Encore au sein de l’Etat, ce n’est pas surprenant… Mais là, c’est censé être autre chose. Eh bien non cela ne l’est pas, et voilà ce qu’on pourra reprocher aux « Verts » lorsqu’on discute avec eux et qu’ils justifient leur démarche qui soi-disant amène des résultats!

Car Marie Bové n’est même pas « verte »! Elle se lance en tant que « femme ». Ce qui ne veut rien dire, ou plutôt est de la démagogie faussement féministe.

Tout comme son prétendu engagement. Elle explique qu’elle participe aux « Verts » dans « la continuité de mon combat militant ». Car  « Je suis âgée de 34 ans, j’ai déjà un parcours » dit-elle.

Et quel est cet engagement?

Elle a travaillé sept ans pour le Comité catholique contre la faim et pour le développement (CCFD) à Marseille avant d’être embauchée par le groupe socialiste à la communauté urbaine de Bordeaux (CUB).

Tout simplement lamentable, une honte pour l’écologie. Et souvenons-nous que Végétariens magazine a justement récemment interviewé José Bové, ce dernier racontant… qu’il avait été végétarien.

Avant de devenir le représentant de la « bonne bouffe » bien beauf que l’on connaît.

Nous n’avons pas besoin de ces gens-là, nous avons besoin d’une écologie radicale!