Trois enfants nés par GPA à l’étranger reconnus par l’Etat

En France, on n’a pas le droit de commenter une décision de justice. Bon nombre ne s’en sont pas privés hier, et malheureusement les critiques proviennent surtout de la droite catholique…

Pourtant, ce sont bien les gens qui se veulent progressistes qui devraient dénoncer la gestation par autrui, c’est-à-dire les « mères porteuses ». Mais comme les progressistes sont gangrenés par les anarchistes – queers – antispécistes et autres ultra-libéraux, ils sont paralysés…

Regardons ce qui s’est passé, avec cette information donnée par Le Monde :

Les familles de trois enfants nés par gestation pour autrui (GPA) à l’étranger ont obtenu gain de cause.

Le tribunal de grande instance (TGI) de Nantes a enjoint, mercredi 13 mai, au procureur de la République de la ville la transcription sur les registres d’état civil de leurs actes de naissance. La justice a, par ailleurs, condamné le parquet à verser 1 000 euros au titre des remboursements de frais d’avocats à chacun des requérants.

En l’occurrence, il s’agit de trois enfants nés en Ukraine, aux Etats-Unis et en Inde d’une « mère porteuse », qui se voient donc reconnus officiellement comme étant des enfants des parents les ayant « commandés » telles des marchandises.

La décision du TGI suit les les arrêts rendus en juin 2014 par la Cour européenne des droits de l’homme, posant que l’État français n’a pas le droit de rejeter la transcription dans l’état-civil français des actes de naissance faits à l’étranger.

Manuel Valls avait alors par la suite expliqué que l’État français ne céderait pas ; dans le journal catholique La Croix, en octobre 2014, il expliquait ainsi :

« Le gouvernement exclut totalement d’autoriser la transcription automatique des actes étrangers, car cela équivaudrait à accepter et normaliser la GPA. »

Seulement voilà cette promesse était impossible à tenir, à moins de refuser ouvertement certains rapports avec l’Union Européenne. Il faut du cran, et la gauche « molle » ou « sociétale » ne l’a certainement pas, surtout qu’elle est proche des thèses ultra-libérales universitaires queer et autres.

La gauche « sociale » est atomisée, et ne reste plus que la droite conservatrice qui a ici un boulevard, et qui peut se prétendre contre le capitalisme, ce qui est un comble.

Il faut bien dire que la société d’aujourd’hui sombre littéralement. Les femmes managers escroquent la loi en utilisant des stimulations ovariennes pour planifier leur grossesse en fonction de leur carrière, tout comme d’autres escroquent pareillement, pour des fortunes, la sécurité sociale en pratiquant des chirurgies esthétiques remboursées grâce à des médecins complaisants maquillant cela en « chirurgie réparatrice ».

Les jeunes ne comprennent pas le fait de sanctuariser leurs corps : les photos de leurs corps nus sont envoyés aussi simplement que cela à de vagues connaissances ou des inconnus sur des plate-formes pour mobiles comme « Tinder ».

Il y a quinze jours, c’était la série « Plus belle la vie » qui à une heure de grande écoute montrait le début d’un « plan à trois » avec les personnes prenant du poppers, un vasodilateur. En quelque sorte, on peut dire pour se moquer que les « antispécistes » qui avaient réalisé un film porno « militant » n’étaient que des précurseurs de « Plus belle la vie »…

Bref, tout se casse la gueule, ce qui est normal puisque dans une société libérale, chacun fait ce qu’il veut. L’anarchisme n’est qu’une variante rebelle de l’ultra-libéralisme et sur la plupart des thèmes il ne déroge pas au « chacun fait ce qu’il veut ».

Tout à fait logique par conséquent que les « mères porteuses » soient considérées comme un phénomène dans l’ordre des choses…. Tout est une marchandise possible, il n’y a plus de valeur « en soi ».

Face à cela, il n’y a que deux systèmes possibles : ou Dieu, ou la Nature.

Soit on est un libéral croyant en la toute puissance de l’existence individuelle, soit on croit en Dieu et on se soumet à certaines valeurs intemporelles, soit on considère qu’il y a la Nature qui définit la réalité des êtres vivants désirant persévérer dans leur être.

Dans la première variante, tout est possible, dans la seconde uniquement ce que Dieu a commandé, dans la troisième uniquement ce qui est naturel.