Cinq photos qui font réfléchir et ressentir

Voici cinq photos qui font réfléchir et ressentir. Elles sont particulièrement fortes, et mêmes brutales. Impossible de ne pas vouloir changer le monde.

Cette photographie est tirée du blog Biji Kurdistan, qui informe des combats entre les forces kurdes et les islamistes au Moyen-Orient. Elle montre une combattante kurde s’occupant d’un pigeon blessé lors de la bataille où la ville de Tell Abyad / Girê Spî a été libérée. Nous avions déjà parlé des actions des islamistes contre les pigeons.

Cette photographie de Yongzhi Chu vient de gagner un prix au concours World press photo. La scène se déroule à Suzhou en Chine, ville traditionnelle du cirque utilisant des animaux (il y existe 300 troupes). L’utilisation des animaux dans les cirques est censée être désormais interdite.

Cette photographie de Paolo Marchetti a également gagné un prix au concours de World press photo. On y voit le « hall du sacrifice » d’un « élevage » de caïmans en Colombie.

Cette photographie de l’agence Keystone illustre un article (publié hier) de la Tribune de Genève expliquant qu’il y a eu en Suisse une « légère augmentation des tests sur les animaux l’an dernier ».

La première phrase de l’article est assez intéressante, parlant de… détention!

« Les expérimentations animales ont augmenté de 2,8% en 2014. 606’505 bêtes ont été utilisées à des fins de recherche. La hausse est liée à des tests sans contrainte sur quelques milliers de poissons ou de volailles pour améliorer leur détention et leur affouragement. »

Cette photographie vient d’un article, également publié hier, dans Ouest France et intitulé « Cirque Ritz à Trouville. Animaux parqués, des internautes scandalisés« .

La situation, absolument honteuse et une terrible illustration, est présentée dans l’article comme suit:

« En guise d’enclos, des grilles de 2 m sur 2 en plein soleil. Avec pour tout paillage le bitume du quai agrémenté de trois fois rien de foin. Voilà les conditions de vie de deux lamas, d’un zèbre, de deux chameaux ou encore d’un cheval. »

Ces cinq photos sont très parlantes et bien d’autres ont été prises… ou restent à prendre. L’appareil photo (ou le smartphone) doit être une arme à laquelle on pense systématiquement quand on veut défendre les animaux! Informer, non pas en ciblant simplement quelques situations, mais en présentant tous les aspects de la vie quotidienne, voilà ce qui permet de faire avancer réellement les consciences.