24 octobre 2015 : « NON aux fourrières qui tuent OUI aux refuges en Vendée! »

Le travail local est incontournable, il est le travail de fond, tenace, difficile parfois tellement on a l’impression de se battre contre des moulins à vent. Mais la compassion et le sens de l’engagement priment! Ici il s’agit d’une initiative face à une situation classique : le principe de l’euthanasie est fourvoyé. Comme dans tant de fourrières, comme dans tant de zoos, comme chez tant de vétérinaires…

On se souvient de l’assassinat du girafon Marius, au zoo de Copenhague, maquillé en euthanasie…

Le 24 octobre 2015, les associations de protection animale donnent rendez-vous aux vendéens devant la Mairie des Sables d’Olonne à 14h00.

Ensemble, nous nous rendrons au village associatif qui sera dressé devant le tribunal de grande instance.

Par cette action, nous voulons présenter notre demande de création d’une commission intercommunale ayant pour mission de travailler à l’amélioration de la prise en charge des animaux errants, prise en charge financée par l’impôt.

En effet, beaucoup des élus vendéens ne semblent pas s’intéresser aux problèmes quotidiens des animaux abandonnés. Ils choisissent systématiquement de contracter avec une société de fourrière animale, apparemment sans chercher à connaître le devenir des animaux, et sans effectuer des contrôles durant l’exécution du contrat de délégation de service public.

Nous disposons à présent de statistiques faisant clairement apparaître des
différences importantes selon les intervenants en charge des animaux errants dans le
département de la Vendée :

http://www.nosamislesanimaux.com/statistiques-fourri%C3%A8res-chiens-et-chats.php

Récemment, le cas de la mort de 5 chatons, pourtant certifiés en bonne santé par un vétérinaire à leur entrée dans cette société de fourrière, et décédés entre ses murs :

https://www.facebook.com/events/397515173787694

a illustré parfaitement, documents à l’appui, des dysfonctionnements. D’autres cas sont présentés sur la page FB de l’événement.

Nous savons que l’obligation pour les communes de posséder une fourrière animale a un coût pour les citoyens. Et les citoyens ne veulent plus payer pour que les animaux soient négligés et euthanasiés.

C’est pourquoi nous pensons qu’il est temps d’envisager l’organisation d’un service de fourrière intercommunal exerçant ses prérogatives sur l’ensemble du territoire départemental.

Sa gestion sous forme d’un syndicat intercommunal permettrait d’optimiser ce service sans peser trop lourd sur les communes. De plus, la mutualisation des coûts et l’absence de recherche de profits permettraient à chaque commune de dégager des fonds afin de soutenir et de développer les refuges présents sur son territoire par l’octroi de subventions.

Aujourd’hui, les coûts des fourrières privées, qui n’assurent pas la mission de mise à l’adoption des animaux trouvés, captent la totalité des fonds.

Les installations et les structures existent en Vendée. Il faut maintenant la volonté politique.

Evénement Facebook : « NON aux fourrières qui tuent. OUI aux refuges en Vendée »

https://www.facebook.com/events/1048205385211962/