Afflux d’animaux dans les refuges anglais en raison de la crise



"Mon chien ne va pas avec le canapé", prétend quelqu’un venant abandonner son compagnon. "Mon chien noir jure avec la nouvelle moquette blanche, puis-je l’échanger avec un chien blanc", demande un autre maître indigne…

Mais on a pas seulement ces délires: la crise économique et financière frappe aussi indirectement les animaux domestiques; ne s’estimant plus en mesure de les entretenir, leurs maîtres ont tendance à s’en débarrasser.

Le Foyer pour chiens et chats de Battersea, dans le sud de Londres, a fait savoir mardi qu’il ne pouvait plus gérer l’afflux d’animaux qui lui étaient confiés: ainsi a-t-il dû recueillir cette année 6.430 chiens errants, soit 1.000 de plus que l’an dernier.

Une nouvelle réglementation transférant de la police aux autorités municipales la responsabilité des animaux errants est partiellement responsable du phénomène, mais la crise aussi, a estimé le Foyer, le plus réputé d’outre-Manche.

"Nous croyons que certains abandonnent leurs chiens parce qu’ils n’ont plus les moyens de s’en occuper", a-t-il ajouté, dans un communiqué.

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