Les oeufs et le pseudo « véganisme conséquentialiste »

Il y a peu de temps nous parlions des oeufs (voir Le véganisme et les oeufs, ainsi que « Veggan », le nouveau et horrible concept) et voici justement que dans le Nouvel Observateur, on trouve une nouvelle « théorie » cherchant à « justifier » la consommation d’oeufs par des vegans.

Une aberration de plus, qui a comme nom le « véganisme conséquentialiste », qui s’opposerait à un « véganisme déontologiste ». On l’avait bien vu venir : les bobos et les universitaires ont pris le véganisme d’assaut…

Voici comment, dans le Nouvel observateur, ce « véganisme conséquentialiste » est formulé par Sébastien Arsac, co-fondateur et porte-parole de L214, justement au sujet des oeufs de poule.

Si les mots ont un sens, alors quand on mange des oeufs, qui plus est « sans problème », on ne pratique pas le véganisme.

Car les mots décrivent la pratique, et autant n’importe qui peut se prétendre révolutionnaire sans nécessairement l’être, le véganisme a une définition et la consommation d’oeufs ne rentre pas dedans.

Il n’existe donc certainement pas un « véganisme conséquentialiste », monstruosité qui, comme on le devine, n’est que le nouveau masque de « l’utilitarisme », ce produit idéologique direct de la ligne Peter Singer – Cahiers antispécistes – Veggie Pride – L214.

D’ailleurs, dans le même article, Sébastien Arsac assume également la vivisection, typiquement dans l’esprit utilitariste.

Peut-on faire plus anthropocentriste? Voilà où mènent « l’antispécisme » et le « végéta*isme » : au relativisme, à la négation de l’universalisme, aux discours tourmentés et morbides, à la justification de la torture et du meurtre d’une petite souris…

Cette sordide « justification », parfaitement ignoble en jouant sur la corde de la sensibilité en prétextant défendre un enfant, s’oppose formellement au principe de la défense de toute vie, avec l’amour des animaux.

Mais il est vrai que les « antispécistes » assument très bien de ne pas aimer les animaux et de nier la Nature (comme avec le fameux document antispéciste En finir avec l’idée de Nature)…