C’est donc par Benoît Hamon que le processus d’affirmation de la légalisation du cannabis va passer.
Nous annonçons depuis quelques temps maintenant l’inéluctable processus où l’ultra-libéralisme va réussir à faire sauter le verrou du cannabis, au nom de la « liberté », du « libre-choix de chacun », etc.
L’idée même de vie naturelle, d’universalisme, doit passer à la trappe au nom de l’individualisme le plus forcené. C’est dans l’air du temps et toutes les idéologies qui relativisent les valeurs ont le vent en poupe.
Les questions de société disparaissent, tout est vu par le prisme de l’individu et de ses choix uniquement personnels ; au sein du véganisme, l’antispécisme apparaît comme le reflet de cette tendance.
Pour le cannabis, ce n’est pas étonnant si cela passe par des gens prétendant être « de gauche », puisque forcément le capitalisme cannabistique, si l’on peut dire, doit se prétendre un progrès.
On doit s’attendre à ce que François Hollande propose un référendum sur la légalisation du cannabis au sein de son programme électoral en vue d’une réélection.
Benoît Hamon se montre ici son soutien précieux en amenant le thème. Le soutien à François Hollande par la suite n’en sera que plus simple, François Hollande « reprenant » le thème…
Voici comment Le Monde présente le point de vue de Benoît Hamon :
Alors qu’un récent rapport suggère de passer de la pénalisation à la contraventionnalisation du cannabis, Benoît Hamon dénonce l’« hypocrisie » des solutions de fermeté.
Le député des Yvelines, qui précise qu’il n’encourage pas la prise de drogues douces, propose donc de légaliser le cannabis, avec une distribution contrôlée par l’Etat, pour « tarir l’économie souterraine et les violences ».
C’est tout ce qu’on en sait pour l’instant, car si Benoît Hamon propose cela, il ne le fait pas encore ouvertement sur son site de campagne. Tout cela est un processus machiavélique, où les pions sont avancés…
En tout cas, Benoît Hamon parle donc de la distribution du cannabis par l’Etat. Or, cela veut dire que par conséquent, il y a production. Une production légalisée, mais non étatique, ce qui signifie renforcer le capitalisme…
Drôle de démarche de la part de quelqu’un « de gauche » ! Et encore n’abordons-nous pas ici la question culturelle, puisque normalement, quand on veut une société plus « humaniste » (au minimum), on ne va pas aider la fuite dans les paradis artificiels…