Conférence au sénat pour la légalisation du cannabis

Esther Benbassa est une députée EELV qui a comme profil ce qu’on peut difficilement faire de pire dans le libéral-libertaire. Partisane acharnée évidemment de la légalisation du cannabis et profitant du relativisme général, elle organise le 10 octobre une conférence à ce sujet au sénat.

Quand on sait que le sénat est historiquement un bastion du conservatisme, on voit comment le cannabis est tout à fait acceptable en réalité, au-delà du masque « moderne ».

Car la conférence en question est en réalité un acte militant en faveur de la légalisation… Voici le programme.

Légalisation du cannabis:
l’Europe est-elle condamnée à l’impasse ?

le 10 octobre 2016, de 9h à 18h45, au Sénat, salle Clémenceau, 15 rue de Vaugirard (Paris VI).

Journée de débats organisée par Esther Benbassa, sénatrice du Val-de-Marne et directrice d’études à l’EPHE (Sorbonne), auteure de la proposition de loi « Légalisation contrôlée du cannabis », Didier Jayle, professeur titulaire de la chaire d’addictologie du Conservatoire national des Arts et Métiers, et Henri Bergeron, professeur, chaire Santé de Sciences Po, et en partenariat avec Fédération Addiction

MATIN

9h Ouverture

Mots d’accueil Esther Benbassa, sénatrice du Val-de-Marne et directrice d’études à l’EPHE (Sorbonne) (5 mn)

Présentation

Olivier Faron, Administrateur général du Cnam (5 mn)
Didier Jayle, professeur au Cnam (20 mn)
9h30  État des lieux

Henri Bergeron, professeur à Sciences Po, Paris (20 mn)
10h00  Que sait-on de l’opinion ?

François Beck, Directeur de l’OFDT (20 mn)
10h30 Table ronde 1 : Santé publique – Prévention

Présentation et modération : France Lert, directrice de recherche à l’INSERM (15 mn)

Pr Bertrand Dautzenberg, tabacologue, Hôpital Pitié-Salpétrière, Paris (15 mn)
Jean-Pierre Couteron, addictologue, Président de la Fédération Addiction (15 mn)
Frank Zobel, Addiction Suisse, Lausanne (15 mn)
Pr Amine Benyamina, addictologue, Hôpital Paul-Brousse, Villejuif (15 mn)
12h Comment le cannabis thérapeutique a-t-il  ouvert la voie à la légalisation ?
Ethan Nadelmann, Executive Director, Drug Policy Alliance, New York (30 mn)

12h30 Pause déjeuner

APRÈS- MIDI

14h30   Table ronde 2 : Justice et Police

Présentation et modération : Christian Mouhanna, Directeur du CESDIP (15 mn)

Renaud Colson, maître de conférences à l’Université de Nantes (15 mn)
Olivier Guéniat, commissaire divisionnaire (Neuchâtel) (15 mn)
Jean-Pierre Havrin, contrôleur général honoraire (Toulouse) (15 mn)
Daniel Vaillant, député, ancien ministre de l’Intérieur (15 mn)
16h Et au Canada, il se passe quoi ?

Serge Brochu, professeur de criminologie, Université de Montréal (30 mn)
16h30 Pause

17h Table ronde 3 : Enjeux économiques

Présentation et modération : Pierre Kopp, professeur à l’Université de Paris 1 – Panthéon-Sorbonne (15 mn)

Christian Ben Lakhdar, maître de conférences à l’Université de Lille 2 (15 mn)
David Weinberger, Canalex (Etats américains et Uruguay) (15 mn)
18h Conclusions

Dr William Lowenstein, addictologue, Président de SOS Addictions (15 mn)
Esther Benbassa (15 mn)

Cette conférence n’est pas un débat contradictoire, ni une conférence présentant les aspects multiples. C’est un acte partisan, au coeur des institutions. Celles-ci ont décidé de capituler et le libéralisme-libertaire joue le rôle de rouleau compresseur pour la marchandisation de la vie.

La fuite dans l’individualisme et les paradis artificiels est clairement soutenu par un système qui veut empêcher toute morale universelle, tout mouvement collectif en faveur d’une utopie. Le libre-choix individuel du cannabis est en train de passer de produit indirect du système à une véritable culture en faisant partie.

S’imaginer que la légalisation du cannabis n’aurait aucun impact est donc faux : cela serait un obstacle de plus pour arracher les gens à leur torpeur. Cela serait un renforcement de l’apologie de l’individualisme.

Alors que la bataille pour la Terre doit être la priorité des personnes conscientes de la Nature, le système fait la promotion du repli sur soi et du relativisme, du refus d’une vie naturelle !