Abraham Poincheval : un « artiste » dénaturé prétendant couver

Une nouvelle installation « artistique » pathétique vient de se terminer.

Abraham Poincheval, dans un grand élan entièrement dénaturé, contribue à la barbarie de notre monde avec une installation où il « couve » des oeufs.

Voici son justificatif délirant :

« Qu’un homme couve des œufs m’intéresse parce que cela pose la question de la métamorphose et du genre.

Ce sont des énonciations très précises qui peuvent tout à coup devenir poreuses, s’éroder, se transformer. »

C’est un classique de la « modernité » : toute définition est instable, il n’y a pas de Nature on peut faire ce qu’on veut…

Voici des images de sa « performance ».

Voici le justificatif délirant du Palais de Tokyo à Paris, qui a hébergé cette expérience d’un « performer » habitué  des délires pseudos artistiques comme seul l’art contemporain sait les inventer (descendre le Rhône dans une bouteille géante, marcher en entière ligne droite de Nantes à Caen, rester six jours sur une étroite plate-forme à vingt mètres du sol,passer une semaine sous terre dans un trou de 60 cm de diamètre, etc.).

Pour la première fois dans ses recherches, Abraham Poincheval se confronte au monde vivant : installé dans les espaces du Palais de Tokyo, il tente de couver des œufs de poule jusqu’à leur éclosion.

En se substituant à l’animal, il éprouve le temps de la gestation pouvant aller de 21 à 26 jours. Abraham Poincheval est assis ou allongé dans un espace clos, un vivarium qui ressemble à une vitrine d’exposition.

Il se couvre d’un manteau traditionnel coréen réalisé par l’artiste Seulgi Lee et s’entoure de provisions. Limité dans ses mouvements, face aux visiteurs, l’artiste semble inactif.

Il devient comme Toine, l’anti-héros de la nouvelle de Guy de Maupassant du même nom (1885), immobilisé par une attaque cardiaque et forcé par sa femme à couver des œufs.

Neuf poussins sont nés des onze oeufs et ils doivent rester au musée avec « l’artiste » pendant 72 heures avant d’aller dans une ferme.

De bout en bout, c’est l’agression contre le vivant, c’est une insulte aux animaux et à la Nature.