Le raton-laveur et l’UBS Plaza de 23 étages

C’est une histoire qui heureusement se termine bien et qui touchera toutes les personnes aimant les animaux, mais cela doit être également un prétexte à une réflexion sur l’architecture, ainsi que sur les modalités d’intervention lors du sauvetage d’animaux.

En l’occurrence, cela s’est passé aux Etats-Unis, dans la ville Saint-Paul, dans le Minnesota. Un raton-laveur y a attiré l’attention, car il s’est retrouvé coincé sur un bâtiment de 23 étages, l’UBS Plaza. Internet aidant, beaucoup de gens ont exprimé de l’empathie pour sa situation.

Bloqué pendant deux jours, le raton-laveur a heureusement alors grimpé, grimpé, grimpé, pour finir par arriver sur le toit. Heureusement, car il n’était pas possible d’intervenir depuis le bâtiment pour l’intercepter, et les pompiers ont refusé de mettre l’un des leurs en danger pour le sauver.

Capturé sur le toit, le raton-laveur a ensuite été relâché dans la nature. Le pauvre a dû être traumatisé de bout en bout par tout cela! On voit d’ailleurs que la capture, faite par une entreprise privée à la demande des responsables du bâtiment, ne fut vraiment pas sympathique, pour autant qu’une capture puisse l’être…

C’est un exemple vraiment parlant de comment les humains sont incohérents encore : d’un côté, l’exploitation animale est omniprésente, de l’autre la compassion pour un raton-laveur perdu sur un immeuble attire une attention très importante.

C’est dans cet espace qu’il faut promouvoir le véganisme. Et également montrer comment les villes sont des pièges monstrueux pour les animaux.

Quiconque connaît les sauvetages d’animaux sait combien c’est vrai et c’est d’ailleurs quelque chose qui plombe littéralement le moral, parce que parfois on ne peut rien. On assiste à la mort en direct, une longue agonie parfois, c’est terrible.

Voici à ce titre la vidéo de la première tentative, totalement ratée, d’aider le raton-laveur. Il ne s’agit pas de juger, on fait avec les moyens du bord, même si évidemment l’humanité est responsable de par son architecture absurde.

Mais, donc, le raton-laveur a eu peur, il n’a pas saisi comment il pourrait descendre avec la perche.

Il y a un aspect très difficile dans les sauvetages qu’on reconnaît ici : celui de faire passer le message à l’animal. Celui-ci est fatigué, a peur des humains, est stressé par le piège dans lequel il se trouve… Ce n’est jamais facile.

Parfois, il le saisit bien, parfois non. C’est dans tous les cas délicat.

Et c’est également en cela qu’il faut une continuité de l’engagement, pour faire passer les expériences, pour organiser davantage et mieux, pour aider les animaux.