La Fondation Brigitte Bardot et l’extrême-droite

Sur un blog lié au quotidien Le Monde, et consacré à l’extrême-droite, on peut lire un nouvel article intitulé « Comment un ancien du GUD fait la promo de la Syrie. »

Quel rapport entre la Syrie, une dictature parmi tant d’autres dans le monde, et la libération animale? Eh bien l’article explique que:

« A l’origine de cette campagne qui devrait durer une quinzaine de jours, une agence de communication Riwal– référence à un prénom celte. Elle ne nous est pas inconnue. En effet,  cette société a succédé aux Editions des Monts d’Arrée (éditeur d’un seul ouvrage Les Rats Maudits, histoire des étudiants nationalistes de 1965 à 1995) il y a une quinzaine années et a rassemblé la fine fleur du GUD– Groupe Union Droit- du début des années 1990.

Le GUD, créé en 1968, a longtemps été le principal mouvement d’extrême droite de la jeunesse étudiante. Il s’est rendu célèbre pour ses actions violentes, notamment dans son fief de l’universté parisienne d’Assas . Riwal dispose de nombreux clients parmi lesquels, la Fondation Brigitte Bardot et le Front national. »

Riwal dispose en fait de très gros clients, et pas seulement la Fondation Brigitte Bardot: Nestlé, Huggies, British Petroleum, Salon du Chocolat, Festivals de Cannes, Festival Interceltique de Lorient, Festival du Film de Deauville…

Et gageons que toutes ces sociétés savent très bien ce qu’elles font. Celui qui dirige Riwal est en effet une personnalité importante de l’extrême-droite (voir ici un compte-rendu de son anniversaire où la police qui intervient pour le tapage nocturne doit faire face à Marine Le Pen).

L’organisation de la campagne de publicité pour la Syrie est à rapprocher du voyage au Liban et en Syrie fait… avec Dieudonné.

Et ce qui est donc expliqué ici, c’est qu’une société fondée par un membre éminent de l’extrême-droite organise les campagnes de la Fondation Brigitte Bardot… Comme par exemple celle début décembre à Paris contre le Salon du Cheval.

Donner de l’argent ou participer à la Fondation Brigitte Bardot, ce n’est pas seulement agir en-dehors des principes du véganisme, de la libération animale: c’est contribuer à une forme « apolitique » et réformiste qui masque tout un circuit d’extrême-droite.

L’extrême-droite ne veut pas du véganisme: elle veut simplement élargir son influence!