Un signe extérieur de richesse…

La protection animale n’a aucune chance, parce que dans notre société, l’utilisation des animaux permet l’établissement d’un profit, et a donc une idéologie qui va avec. Une idéologie dominante qui pénètre toutes les couches de la société et pose une hiérarchie de valeurs.

L’extrait est tiré du livre « Un éternel Treblinka » de Charles Patterson.

« La demande de viande augmenta avec l’arrivée de nouvelles vagues d’immigrants européens venus de pays où le bœuf et autres viandes de luxe étaient essentiellement réservés aux tables des aristocrates et des bourgeois.

En Europe, écrit Caarson I. A. Ritchie, « le bifteck grillé, la côtelette, le gigot étaient (…) un signe extérieur de richesse au même titre que le col amidonné, la queue-de-pie et le haut-de-forme. »

La viande devint le symbole de la prospérité nouvellement acquise des ouvriers américains et de leur accession au stade si convoité de membres de la classe moyenne américaine.

Souvent les ouvriers renonçaient à d’autres besoins plus pressants parce que manger un rôti de bœuf ou un steak, c’était un signe évident de succès. Dans certains métiers, les ouvriers américains affichaient leur statut social amélioré en mangeant chaque matin un steak au petit déjeuner. »