Les ultra-libéraux contre l’écologie

Dans la même veine que Le Pen, le quotidien Le Monde a publié un article intitulé « Le GIEC est mort, vive le débat ! », de Drieu Godefridi. Le GIEC étant le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat.

Ce Godefridi n’est nullement un écologiste, ni même un scientifique, c’est un juriste et docteur en philosophie (à Paris IV – Sorbonne, bastion du traditionnalisme) et le fondateur de l’Institut Hayek.

Ce Hayek dont il est question est Friedrich Hayek, le principal théoricien de l’ultra-libéralisme au 20ème siècle.

Godefridi donc un ultra-libéral, trop heureux lui aussi d’attaquer l’écologie au nom du business. L’écologie, c’est la dictature anti-capitaliste, c’est le mal! Défendre l’écologie, ce serait pratiquer le « terrorisme intellectuel! »

« N’oublions pas que la conversion généralisée et mondiale à l’économie de marché est très récente, et souvent peu sincère dans le chef d’anciens sympathisants et tenants des idéologies étatistes.

A tous ceux-là, le « réchauffisme » offrait une opportunité, aussi jubilatoire qu’inespérée, de montrer que, tout de même, l’économie de marché n’est pas la solution, qu’elle aboutit à l’épuisement des ressources naturelles (Malthus !), à la destruction de la biosphère, donc ultimement de l’humanité. »

Ce Godefridi est intelligent et inverse les choses: l’écologie tend inévitablement à une critique du capitalisme, si elle est sérieuse. Alors il dit que c’est la critique du capitalisme (forcément « idéaliste » à ses yeux) qui « invente » l’écologie…