L’existence d’un Quick proposant des produits halal pour quelques temps à Roubaix a provoqué énormément de discussions.
Des discussions forcément interminables et improductives, à moins d’être vegan. Car d’un côté si on critique Quick version halal on tend à tomber dans le camp des racistes, et de l’autre on en revient à considérer comme totalement secondaire l’exploitation animale…
Un sacré piège, une situation sacrément tordue, une contradiction insoluble qu’on ne peut dépasser qu’en comprenant que Quick, halal ou pas, on en veut pas!
Car Quick halal ou pas, cela ne change rien à la nature de ce qu’est Quick. La religion ne changera jamais rien à la nature de Quick d’ailleurs, pour une raison simple: on ne peut pas être religieux et vegan, car les religions revendiquent toutes la subordination des animaux à l’être humain (à part en de très rares exceptions, d’ailleurs pas tout à fait vegan: les Jaïns et les Bishnoïs).
Voici dans le même gnre une remarque très étrange tirée de Twitter, assez révélatrice de ce que peuvent penser des gens qui réfléchissent à tout cela. C’est une remarque totalement tordue, mais il y a l’idée pas fausse que finalement, Quick reste toujours Quick:
Il y a autre chose qu’il faut remarquer également: ce qui est flagrant quand on étudie un peu la question, c’est que le camp du halal se présente comme étant supérieur sur le plan éthique à l’alimentation traditionnelle non halal.
Voici par exemple les paroles de la chanson « Donnez-nous » du (par ailleurs très sympa) groupe Ministère des Affaires Populaires:
« Donnez Nous du vrai et pas d’l’artificiel,
on veut du fat du frais, et pas d’l’industriel
on veut du sain, du « sah » du produit naturel
du bio du hallal et pas du commercial »
On voit ici un préjugé qui existe, diffusé par chaque religion: son mode de vie serait plus « sain », plus « éthique. »
Or, le seul mode de vie véritablement éthique par rapport aux animaux, c’est le véganisme!