L’entomologie pour les bobos-écolos avides de chair

Sous couvert que l’espèce humaine est omnivore, et donc opportuniste, une nouvelle perspective pourrait s’ouvrir aux personnes assoiffées de sang.

En effet, l’on entend de plus en plus parler d’entomologie, ou consommation d’insectes. C’est ce qu’est en train d’actuellement étudier la FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture) afin d’en promouvoir la consommation d’ici fin 2010!

La consommation d’insectes pourrait, selon la FAO, être une source de nourriture en situation de crise (sécheresse, famines…), car d’une grande richesse nutritionnelle.

D’ailleurs, certaines populations pauvres exploitent ainsi des invasions de criquets pèlerins qui ravagent les récoltes.

Toujours selon la FAO plus de 1400 espèces de larves et d’insectes, prélevés directement dans la nature, seraient consommés dans 90 pays.

Plutôt que de chercher à se passer de viande, et de refuser les meurtres, on se tourne vers une autre espèce animale; l’avantage écologique à la consommation des insectes est par exemple évoqué dans cet article du journal Le Monde.

La faible production de céréales nécessaire dans les élevages d’insectes (1 à 2 kilos contre 10 kg pour 1 kg de boeuf) est dorénavant mise en avant. Par contre, lorsqu’il s’agit de réduire, voire stopper, sa consommation de viande, cet argument écologique est zappé. Mais dès que l’on sait quels autres êtres vivants manger en plus ou en remplacement, cet argument repointe le bout de son nez !

Pourtant, les sources de protéines végétales ne sont pas rares et sont très bonne qualité. Citons en guise d’exemple, le soja et tous ces dérivés (tofu, miso, tempeh…), les légumineuses (lentilles, pois chiches…) etc.

100g de steack haché contient entre 10 et 15g de protéines, une galette de soja en contient 15,5g. Les personnes végétaliennes ne sont pas des zombies faiblards, ce culte de la consommation d’êtres vivants prend des proportions terribles avec le futur développement de l’entomologie. Pour pouvoir continuer à assouvir ce culte des protéines animals qui rendent « fort » on va toujours de plus en plus loin dans l’exploitation animale.

L’article, pour vendre son topo, souligne que « D’ailleurs, nous consommons déjà involontairement 500 g en moyenne de résidus d’insectes par an, dans le pain, les jus de fruit… »… Le ridicule ne tue apparemment pas!

Certains peuples d’Asie ou d’Afrique consomment régulièrement des insectes mais si cette pratique se développe dans les pays capitalistes, l’on peut largement craindre le pire pour le respect de ces insectes qui seront « produit » de manière intensive.

Le commerce des insectes, qui pourrait être propulsé par le côté écolo-branché de cette pratique, n’est heureusement pas encore rentré dans les moeurs occidentales. Le monde des insectes est un monde riche et merveilleux où les découvertes sont constantes. Les insectes appartiennent à Gaïa et doivent rester dans leur milieu naturel : la Nature!