« Personne n’est supérieur, végan ou viandards »?!

Voici un commentaire qu’on nous a fait parvenir. Nous le publions car il représente une critique caractéristique: celle du relativisme.

Le thème, que l’on trouve souvent et qu’il faut connaître, est le suivant, pour résumer: la personne arrive et dit qu’elle est intéressée par le véganisme. Mais elle ne l’est pas. Pourquoi? Parce que « tout est relatif. » Par rapport à l’histoire de plusieurs millions d’années d’évolution… Ou bien encore à l’échelle d’une société…

Puis inévitablement la personne rappelle alors que des animaux se tuent,et que cela est naturel. Elle met alors en avant la même théorie que le milliardaire Teddy Goldsmith: Gaïa serait un garde-manger pour nous humains.

Il faudrait donc un « antispécisme modéré » ou bien global, et agir comme dans le film « Avatar »: tuer des animaux, les exploiter, mais les « respecter ».

Ce relativisme est une tentative évidente de ne pas être vegan en pratique. Pour cela, la personne doit nier le véganisme, et le seul moyen, c’est d’opposer véganisme et non véganisme.

Donc la personne se met au-dessus de tout… Une position qu’on appelle en philosophie le « solipsisme »: quand on croit que finalement on est le seul à exister.

Mais nous ce n’est pas notre cas: nous ne sommes pas végans simplement par « antispécisme », un terme que nous n’employons d’ailleurs pas. Nous sommes végans parce que nous aimons les animaux et voulons vivre en paix…

Bonjour, Je m’étonnes toujours du niveau très élevé d’intolérance des vegans vis à vis de leurs concitoyens. Par effet miroir, je supposes que les haines qu’ils suscites se projettent inévitablement dans l’autre sens. Cependant, quand on donne autant de leçons de vie au autre, il est quand même assez déplacé de ne pas s’appliquer à soi même les principes que l’ont pensent défendre.

Je pense à l’antispécisme avant tout. Il est clair que l’humanité ne l’est pas. Mais ceux qui ont fait le choix de devenir vegan se devraient de réfléchir un peu plus sur l’image qu’ils offrent et toute l’intolérance, et finalement la violence qu’ils dégagent.

Au final, on peut s’interroger sur le fait que la vie d’un véritable végan serait « de fait » impossible car reniant 20 millions d’années d’évolutions et de choix vitaux pour le fonctionnement de son organisme. Vouloir se passer des animaux est anti écologique… plastiques et matériaux de synthèses en tête. C’est paradoxale. A trop vouloir en faire, on finit par être pris au piège de ses propres choix. Les vegans shoes n’en sont qu’un exemple.

Sont t’elles meilleur pour la planete qu’une paire de sandale en cuir? ou en fibres naturelles? (cultivé à grands renforts de pesticides et moissonné avec du diesel) En poussant l’idée directrice vegan à son paroxysme, l’antispécisme même n’est plus, car l’humanité même est remis en cause. Renier et critiqué par ses choix techniques et alimentaire, ce qui fait que seul la non existence serait correct dans un monde véritablement végan. Ce paradoxe entraine avec lui toute cette idéologie. Pour ma part, je crois plus à l’antispécisme modéré qui voudrait qu’on puisse respecter toute vie à sa juste valeur.

Toute chose à son but et sa place. Mais l’évolution de la vie depuis le début, a vue un cycle se perpétrer où les espèces cohabitent et s’utilisent en bon entente en fonction de leurs besoins vitales.

Le lion mange la gazelle. La baleine le krill, et les bactéries tout le reste… Végétaux, animaux tous unis pour perpétrer la vie et ce même si ça passe par le mort. La mort utile, qui donne la vie. L’homme spéciste, lui, s’est placé au dessus de tout ça et sa technologie lui a fait croire qu’il pourrait se servir de la nature sans contrepartie et ce pour des besoins non vitaux.

Il a bafouer les règles et c’est ce qui vas le conduire à sa perte. Comme les égyptiens ou les dinosaures, l’homme vas disparaitre, laissant la place à d’autre espèces, plus intelligentes et mieux adaptés. En attendant, la prise de conscience ne passera pas par le refus du cycle de la vie mais par son encadrement. La tolérance est de mise car personne n’est supérieur, végan ou viandards…