Hérouville: pas de wifi à l’école

Il y a cinq ans Hérouville-Saint-Clair, près de Caen, investissait dans le wifi, pour 15.000  euros. Mais la prise de conscience a avancé, et cette commune de 24 000 habitants pourrait devenir l’une des villes pilotes où serait testée une émission des antennes-relais à 0,6 volt/mètre alors que la réglementation, en France, permet aux opérateurs d’émettre jusqu’à 61 v/m.

Elle a également adhéré à l’association Robin des toits et au Criirem (Centre de recherche et d’information indépendantes sur les rayonnements électromagnétiques),

Son maire s’est placé, avec les élus locaux, contre les opérateurs de téléphonie et va débranché le WiFi des écoles.

Hérouville, Courbevoie (Hauts-de-Seine) et Niergnies (Nord) et trois villages des Cévennes (Le Vigan, Aumessas et Campestre) formeront également des lieux tests pour Robin des toits.

Rappelons qu’il existe en France 50 000 antennes-relais…

Ici le communiqué de la municipalité:

Principe de précaution :
la ville d’Hérouville réagit face au danger des ondes

Ces dernières semaines, plusieurs décisions de justice ordonnant le démontage d’antennes relais ont relancé le débat sur les dangers potentiels des ondes électromagnétiques utilisées pour la téléphonie mobile et les technologies sans fil (GSM, 3G, WiFi, …).
La Ville d’Hérouville Saint-Clair a décidé d’appliquer ce principe en supprimant dans les mois qui viennent l’ensemble des équipements WiFi installés dans ses écoles, les enfants représentant la population la plus vulnérable. Une campagne va également être menée auprès des Hérouvillais afin de sensibiliser les habitants aux risques liés à la téléphonie mobile.
Par ailleurs, une étude de mesure des émissions des antennes relais est prévue sur tout le territoire hérouvillais. Cet état des lieux permettra à la Ville de définir une feuille de route et constituera, le cas échéant, une base de discussion avec les opérateurs de téléphonie mobile.