Réfuter le christianisme, comprendre et respecter Gaïa

José Bové a été végétarien. Il ne l’est plus.

En quoi cela est-il intéressant, alors qu’il faut devenir vegan, et non végétarien? Et qu’en plus José Bové est le prototype du bon franchouillard ne pensant qu’à ses soi-disant bons gueuletons, qu’il oppose à la malbouffe?

José Bové, le suprême fan de la viande bien cuisinée!

On voit le niveau de Végétariens magazine qui publie une interview « exclusive », chauvinisme en prime… « Mais saviez-vous que cet irréductible gaulois, comme le présente souvent les Américains, a été longtemps… végétarien ?! »

Quand on a rien à quoi se raccrocher, il faut bien inventer!

On a la même chose avec les Cahiers antispécistes, rassemblement intello dont l’une des concrétisations est la Veggie Pride, que nous critiquons depuis le départ pour son absence de contenu. Mais là pour le coup c’est très très fort, rien qu’au titre de l’article:« Sade antispéciste? »

Là on a même plus du n’importe quoi, on a du délire complet. Attention, l’auteur est réaliste, il sait que Sade n’est en rien en faveur des animaux. Il le dit même, mais là est le problème dans cette entreprise plus que fumeuse:

« Il est en vérité difficile de dire que « Sade est antispéciste », et c’est pourquoi j’ai ajouté au titre un point d’interrogation. Ce que l’on peut affirmer avec certitude, en revanche, est qu’il y a de l’antispécisme chez Sade – et cela devrait suffire pour attirer l’attention du lecteur sur cet auteur largement incompris. »

Sade est un auteur qui passe son temps à mettre en avant des mises en scène fondées sur les rapports de domination, avec un statut de la femme des plus lamentables. Le contraire absolu du veganisme.

Et là l’auteur veut nous faire croire que Sade n’a rien à voir avec ce qu’on appelle aujourd’hui le « sadisme »… Ben voyons… Un grand incompris que ce Sade! On comprend qu’il faille lui voir une dimension « antispéciste », à ce pauvre homme qui ne s’est jamais préoccupé des animaux!

Car à ce tarif là, on peut voir du veganisme partout. Car il est partout. Historiquement, l’aspiration au veganisme peut être trouvé vraiment partout dans ce qui est populaire; la compassion a toujours été une quête.

Mais quel intérêt à étudier Sade, un matérialiste vulgaire et grossier du 18ème siècle, se complaisant dans la cruauté et la torture?

Raymond Queneau a bien plus résumé ce qu’une personne vegan doit penser de Sade, auteur de La philosophie dans le boudoir: « Que Sade n’ait pas été personnellement un terroriste, que son œuvre ait une valeur humaine profonde, n’empêcheront pas tous ceux qui ont donné une adhésion plus ou moins grande aux thèses du marquis de devoir envisager, sans hypocrisie, la réalité des camps d’extermination avec leurs horreurs non plus enfermées dans la tête d’un homme, mais pratiquées par des milliers de fanatiques. Les charniers complètent les philosophies, si désagréable que cela puisse être. »

Ce qu’on voit en fait, c’est que l’article sur Sade n’a aucun sens, car les animaux (non humains) sont « oubliés ».

Où sont les animaux? Peut-on parler de la question animale chez un auteur, sans parler des animaux? Pour les anti-spécistes, c’est bien le cas, voilà une raison de se dire vegan et pas « anti-spé. »

Prenons le site Veganpower: on dirait une publicité pour le magasin Lush, puisqu’il s’agit d’une simple apologie de leurs produits (alors que d’ailleurs les produits vegan ne sont en fait qu’une partie de leurs produits).

C’est ça la « vegan attitude »? « J’ai pensé à vous tous en créant ce site et en tant que passionnée de tout ce qui touche au domaine de la beauté, des soins et autres nécessités de la vie d’une femme, je suis heureuse de partager avec vous mes découvertes. »

Et les animaux, ils sont où les animaux? Ils n’ont pas droit de cité? Comme partout ailleurs?

Et la planète, elle est où la planète?

Pas d’animaux! Pas de planète! Mais la mise en valeur de soi-même, de sa pratique, de son individualité… La « vegan attitude », prétexte au nombrilisme! Moi dans ma baignoire avec mes produits non testés, je suis le nouveau Jésus Christ!

Un peu dans l’esprit du site vg-zone, qui donne des adresses végétariennes et qui a comme sous-titre: « le guide de la survie végétarienne à Paris. »

Survie: le mot est là, le ton est donné. La faim règne dans le monde, la planète est assassinée, les animaux souffrent, mais le petit-bourgeois a son guide de survie dans ce monde « mauvais »!

Halleluja, béni soit les petits commerçants et les industriels « éclairés »!

Tous ces discours d’individus, d’individus qui se plaignent, qui sont pessimistes, au bord du nihilisme, qui cultivent leur « différence » dans un discours sectaire, ne servent pas ni la planète, ni les animaux!

Alors qu’il faut parler de la planète et des animaux (non humains), afin que notre vie ne se fasse plus sans elle et sans eux!

Des sites qui sont « utiles » pour la vie quotidienne, mais qui ne se fondent pas sur un rapport vegan avec les animaux et Gaïa, sont des sites qui basculent dans l’improductif et sont comme dans des sables mouvants!

Notre identité: Gaïa!

qui donne des adresses végétariennes et qui a comme sous-titre: « le guide de la survie végétarienne à Paris. »

Survie: le mot est là, le ton est donné. La faim règne dans le monde, la planète est assassinée, les animaux souffrent, mais le petit-bourgeois a son guide de survie dans ce monde « mauvais »!

Halleluja, béni soit les petits commerçants et les industriels « éclairés »!

Tous ces discours d’individus, d’individus qui se plaignent, qui sont pessimistes, au bord du nihilisme, qui cultivent leur « différence » dans un discours sectaire, ne servent pas ni la planète, ni les animaux!

Alors qu’il faut parler de la planète et des animaux (non humains), afin que notre vie ne se fasse plus sans elle et sans eux!

Des sites qui sont « utiles » pour la vie quotidienne, mais qui ne se fondent pas sur un rapport vegan avec les animaux et Gaïa, sont des sites qui basculent dans l’improductif et sont comme dans des sables mouvants!

Notre identité: Gaïa!