Qu’est-ce que SHAC?

« Grâce à une stratégie bien pensée et des méthodes de campagne extrêmement réussies, SHAC a décimé une société de vivisection autrefois puissante et l’inquiétude s’est diffusée dans l’intégralité de l’industrie de la vivisection. » (Ronnie Lee, principal fondateur de l’ALF)

SHAC est l’acronyme de « Stop Huntingdon Animal Cruelty ». Il ne s’agit pas au sens strict d’une organisation, mais d’un large mouvement et d’une campagne internationale lancée en 1999 et soutenue par différentes organisations, dont l’ALF. Il est parfois considéré que 80% des actions de l’ALF vise Huntingdon.

Huntingdon Life Sciences (HLS) est en effet une multinationale : il s’agit du plus important laboratoire en Europe qui pratique la vivisection, deux filiales se trouvant, en plus de Huntingdon, à Occold en Angleterre et dans le New Jersey aux Etats-Unis. Dans ces laboratoires sont testés des détergents, des drogues, des pesticides, des médicaments, des additifs alimentaires : 75.000 animaux sont concernés (des rats aux babouins sauvages).

Le mouvement contre HLS est tellement important que l’Etat anglais a dû intervenir pour empêcher HLS de faire faillite ; des actions ont lieu dans désormais au moins 15 pays différents.

Une première vidéo de ce qui se passait à l’intérieur des laboratoires avait été diffusée en 1997 sur la télévision britannique par l’intermédiaire de PETA, on y voyait des animaux subir des maltraitances graves sous les rires des membres des laboratoires. La vidéo filmée aux Etats-Unis montrait également un singe vivant en train de se faire disséquer.

SHAC fut lancé en tant que mouvement large sur la base du fait que PETA abandonna toute campagne par peur de poursuites légales ; le site de SHAC donne les informations, possède une mailing-list, donne la liste des actions menées (http://www.shac.net) et n’hésite pas à fournir noms et adresses de sociétés ou d’individus liés à HLS.

SHAC est un mouvement légal, organisé de manière souple (pas de cartes, tout le monde peut participer), mais n’importe qui peut agir librement pour le reste et donc mener d’autres actions plus dures. C’est pourquoi les trois porte-paroles de SHAC ont déjà fait six mois de prison pour « conspiration menant à une nuisance publique » : les actions menées dans le cadre de la campagne de SHAC peuvent s’avérer violentes sans commune mesure.

Si celles menées officiellement par SHAC sont légales, d’autres par contre le sont clandestinement en raison de leur caractère violemment répréhensible par la loi.

Associées les unes aux autres, les actions consistent dans 15 pays en lettres de menaces, menaces de mort, fausses bombes, incendies, dénonciations mensongères au voisinage, attaques de maisons, nuisances sonores nocturnes, fausses commandes de pizzas ou de taxis, manifestations régulières devant les bâtiments ou les maisons du personnel d’HLS, appels téléphoniques massifs, envoi massif d’e-mails, cassage de vitres, peinture sur les voitures, bombes puantes, alertes à la bombe, bombes, agressions etc.

Un militant fut condamné à trois années de prison pour avoir en 2001 attaqué à la hache le président de HLS, qui fut grièvement blessé. Plusieurs mois après le responsable marketing fut gazé au visage.

Dans le cadre de la campagne de SHAC, ces actions se dirigent non seulement contre Huntingdon Life Sciences (HLS) mais également contre toute société pouvant avoir un lien quelconque avec elle : rien qu’en 2004, 80 sociétés ont ainsi rompu tout lien avec HLS. C’est pourquoi aux Etats-Unis le
Southern Poverty Law Center, qui analyse le « terrorisme domestique » des USA, considère SHAC comme utilisant « des tactiques franchement terroristes similaires à celles des extrémistes anti-avortement. »

Pour SHAC, sont des cibles non seulement tous les employés de HLS, mais également leur famille, comme tout partenaire commercial ou financier, tout assureur, tout employé jusqu’à ceux préposés au nettoyage. Quiconque fournit des services à HLS est une cible potentielle, jusqu’aux propriétaires des pubs où vont les employés de HLS.

Les liens entre l’ALF et SHAC sont ainsi une chose plus ou moins claire, et aux Etats-Unis le Center for Consumer Freedom (CCF), organisation représentant les intérêts des industries du tabac, de l’alcool et des fast-foods, considère que « De dangereux activistes vont librement entre ces groupes, l’argent change de main et le danger va grandissant ».

Le FBI considère que le SHAC anglais profite financièrement du SHAC des USA. En conséquence le FBI poursuit le mouvement selon la loi RICO, accusant SHAC d’union inter-étatique afin de pratiquer le racket pour forcer une société à changer ses pratiques commerciales. Des militants ont été poursuivi à ce titre dès 2002 à Boston et San Antonio.

L’ALF elle ne cache pas son soutien, le 26 mai 2005 un communiqué affirme ouvertement : « Une nouvelle ère s’est levée pour ceux qui financent ceux qui maltraitent les animaux et lèvent des fonds pour eux, pour qu’ils puissent tuer les animaux grâce à cela. Vous aussi vous faites partie de la liste de cibles ; vous avez été prévenu. Si vous soutenez ou lever des fonds pour
toute société liée à Huntingdon Life Sciences nous vous traquerons, nous viendrons et détruirons votre propriété par le feu. »

Tiré de Pour la libération animale, disponible en pdf

Incendie de la maison de vacances du patron de Novartis

Après le vol de l’urne avec les cendres de sa mère, la maison de maison de vacances au Tyrol du patron de Novartis a été incendiée. A titre indicatif le patron de Novartis possède également dans la région du Tyrol 4000 hectares de terrain en zone de chasse.

«Drop HLS now», action scandale en Suisse

En Suisse a eu lieu la profanation de la tombe de la mère du patron du groupe pharmaceutique suisse Novartis, Daniel Vasella. Sur la tombe a été inscrit «Drop HLS now», c’est-à-dire « abandonnez HLS maintenant », HLS étant le plus grand laboratoire européen d’expérimentation animale.

Drogues, nettoyants, pesticides, désherbants, produits de cosmétique, produits chimiques… sont testés sur environ 75.000 animaux non humains chaque année (ici un exemple d’une vidéo tournée grâce à une infiltration d’activistes) à HLS.

Évidemment, cette action ne correspond pas à l’idée que l’on se fait de la dignité. Elle n’est pas non plus une première: en octobre 2004 en Grande-Bretagne, la tombe de la belle-mère d’un éleveur de cochons d’Inde qui fournissait HLS avait été profanée et le cadavre volé.

Cette action rentrait dans le cadre de la campagne Save the Newchurch guinea pigs, qui a amené la fermeture en 2006 de la ferme de Darley Oaks, à Newchurch, dans le Staffordshire.

La tactique des activistes de SHAC consiste en le harcèlement de tous ceux qui ont un lien de près ou de loin avec HLS et les personnes responsables de HLS, depuis les banques jusqu’aux épiceries, du golf jusqu’à la pompe essence, etc.

Le harcèlement est illégal et consiste en du harcèlement téléphonique, du sabotage, des lettres de menaces, des tags, de la peinture, des destructions, des menaces en tout genre, etc.

Toutefois, si critique il doit y avoir de la profanation, c’est une critique partant du point de vue de la libération animale. On peut évidemment critiquer l’action comme étant indigne, et aussi considérer que ce genre de pressions allant « très loin » est une sorte de réformisme armé, mais il faut le faire en considérant tout de même que pour les animaux et la planète, la situation revient en quelque sorte à une guerre.

L’exemple de Greenpeace est assez édifiant: rejetant évidemment tout lien avec SHAC, Greenpeace affirme ne pas s’occuper de l’expérimentation animale et en même temps que si elle le faisait elle le ferait bien! Une prétention absolument scandaleuse, outrancièrement scandaleuse, une véritable insulte aux activistes anti expérimentation animale, mais également aux animaux.

Une prétention toutefois bien caractéristique de Greenpeace, organisation non démocratique menant des campagnes ultra sélectives et seulement médiatiques, et s’opposant autant à la libération animale qu’à la libération de la Terre.

Nadia Boehlen, porte-parole de Greenpeace Suisse: «Nous n’avons rien à voir avec ces groupes. L’expérimentation animale n’est pas l’un de nos thèmes majeurs de campagne. Mais s’il le devenait, nous ferions ce que nous faisons toujours. Nous prendrions d’abord les avis de plusieurs experts scientifiques sur la question, puis nous privilégierions le dialogue avec toutes les parties, mènerions des campagnes ouvertes et respectueuses de l’intégrité de chacun. Militants oui, saccageurs sûrement pas.»

Une belle démonstration d’opportunisme et de « respect » pour le massacre et l’écocide que l’on vit aujourd’hui. Voici également et par contre une interview d’un membre de SHAC, tirée d’un quotidien suisse:

Debbie Vincent, membre du groupe Stop Huntington Animal Cruelty (SHAC) en Grande-Bretagne et principal accusé dans l’affaire de la profanation de la tombe de la mère de Daniel Vasella, répond ici à ses accusateurs.

En Suisse, beaucoup soupçonnent le SHAC d’être à l’origine de cette profanation. Revendiquez-vous cette action?

Nous ne savons rien des éléments de cette opération. Notre organisation est totalement décentralisée et nous la voulons comme telle. Nous avons des milliers de sympathisants de par le monde et ceux-ci prennent eux-mêmes la décision de lancer certaines actions.

Nous ne pouvons donc pas dire s’il s’agit de personnes proches du SHAC. J’ajouterai que notre mouvement est suivi de très près par certains gouvernements qui cherchent à nous faire du tort. Ce ne serait pas la première fois que des agents gouvernementaux agiraient de façon délictueuse et nous feraient ensuite porter le chapeau.

S’il s’agissait de militants du SHAC, condamneriez-vous cette profanation?

Je peux comprendre que cette profanation ait heurté la famille et beaucoup d’autres gens, mais en même temps, il faut se souvenir qu’à cause de Novartis des millions de personnes et d’animaux sont morts. Les premiers à cause de médicaments qui ne respectaient pas les normes de sécurité quand les seconds ont été sacrifiés au nom de la médecine alors que le but poursuivi était uniquement commercial. L’expérimentation animale est une relique du XIXe siècle. Nous sommes aujourd’hui au XXIe siècle et on peut mettre au point des médicaments sans avoir recours à l’expérimentation animale. On peut donc arrêter cette pratique.

Qu’attendez-vous de Novartis?

Ce que nous exigeons de Novartis, c’est qu’elle rompe avec sa politique du secret, que M. Vasella accepte de débattre avec nous de façon transparente. Tant que ce ne sera pas le cas, il faut s’attendre à de nouveaux coups d’éclat de la part de certains de nos sympathisants.

Ne pensez-vous tout de même pas que la vie d’un être humain est supérieure à celle d’un animal?

L’être humain est un animal parmi les autres animaux. L’histoire montre qu’il est surtout supérieur dans sa façon de détruire ses semblables ou son environnement. En outre, il n’est pas du tout indispensable à l’équilibre de la biosphère. Si les bactéries venaient à disparaître de la surface de la Terre, toute vie terrestre serait menacée. Si l’être humain disparaissait, ce ne serait pas le cas. En quoi est-il donc supérieur?

Action de l’ALF contre l’Ecole Professionelle de la Boucherie de Paris

Voici le communiqué de l’action du Front de Libération des Animaux. Des photos sont disponibles ici.

Début juillet 2009, Paris.

L’Ecole Professionelle de la Boucherie de Paris, 37 Boulevard Soult, 75012, a été la cible du Front de Libération des Animaux :

Dans le parking du sous-sol d’où l’on pouvait sentir les cadavres des animaux, plusieurs véhicules du personnel et des véhicules professionnels (camions et camionnettes frigorifiques) de l’Ecole de Boucherie ont été INCENDIES, ainsi qu’un chauffe-eau et un système technique relié aux chambres-froides.

Cette action a fait perdre à cette école d’assassins des centaines de milliers d’euros !

Voici plus bas la liste du personnel de cette école [NDLR: voir ici] qui professionnalise le meurtre de 3 millions d’animaux (hors poissons) par jour en France. A bientôt pour une prochaine visite !

Sauvez des vies, devenez végétarien/végétalien !

ALF France !

[Suite une liste de noms et parfois de numéros de téléphone, voir .]

Un activiste criminalisé

En Hollande un activiste très connu a été arrêté et accusé…. de planifier un attentat contre la reine Beatrix! Le parquet a expliqué qu’iIl est soupçonné d’avoir préparé un attentat et de posséder une arme à feu. Rien de cela n’a en tout cas été trouvé lors des perquisitions à Wissekerke et Vught.

Tout cela est bien une criminalisation et en France raconte sur le même ton: « Un activiste néerlandais de la cause animale a été arrêté lundi par la police qui le soupçonne d’avoir planifié un attentat contre la reine Beatrix des Pays-Bas, déjà visée en avril par une attaque qui avait fait sept morts ».

Soit : « activiste vegan = terroriste ». Ce qui montre bien que les velléités de « faire copain » avec les institutions, notamment les médias (qu’on pense à Peta ou bien d’autres), n’ont aucun sens!

Peter Janssen, 23 ans et connu en Hollande sous le nom de « vegan streaker » (streaker = perturbateur courant nu lors d’un spectacle ou un match), avait été remis en liberté provisoire le 30 juin dernier, alors qu’il est accusé d’avoir libéré 2.500 visons d’un élevage à Stavenisse. Il est connu pour avoir perturbé un show télévisé (Paul de Leeuw), la finale de tennis ABN Amro, un match de hockey ainsi qu’une course à Tilburg.

Un site lui est consacré.

Loi de programmation militaire : Comment faire taire les militants

La ministre de l’Intérieur, sur suggestion de l’Élysée et de quelques parlementaires, prépare en secret un arrêté fondé sur un projet de loi signé du Premier ministre et du ministre de la Défense, prêt depuis le mois d’octobre 2008. Il s’agit de la loi 1216 de programmation militaire pour 2009-2014 : un texte plutôt banal s’il ne prévoyait, dans son article 5, de réorganiser et de redéfinir tout ce qui touche à la sécurité intérieure.

Ce qui, une fois la loi votée, autorisera la publication d’un ou plusieurs décrets permettant de poursuivre notamment les militants écologistes et associatifs lorsque, par leurs actions, écrits ou propos, ils mettront en cause « les intérêts de l’État ».

Dans ces « intérêts » seraient notamment inclus ce qui concerne les centrales, les transports nucléaires et le stockage des déchets, mais aussi ce qui touche aux installations industrielles et aux stockages classés « Seveso », qu’il s’agisse d’usines manipulant des substances dangereuses ou d’aires abritant des cuves de produits chimiques. Ce texte aurait aussi comme conséquence d’aggraver les peines encourues par les faucheurs d’OGM, car il permettrait de poursuivre les individus et les associations mettant en cause les intérêts économiques stratégiques de la France.

Dans l’exposé des motifs de la loi, on trouve en effet ce paragraphe : « Les attributions, déjà codifiées, des ministres de la Défense, de l’Intérieur, des Affaires étrangères, de l’Économie et du Budget sont redéfinies en fonction des différentes politiques qui entrent dans leur champ de compétence et concourent à la stratégie de sécurité nationale. Au-delà de ces modifications, et dans le prolongement des orientations du Livre blanc, des attributions particulières en matière de sécurité nationale du ministre de la justice et des ministres chargés de la Santé, de l’Environnement, des Transports, de l’Énergie et de l’Industrie sont codifiées. »

Au nom de la sécurité nationale, le décret en préparation permettrait donc de placer sous la protection de cette dernière toutes les actions et informations liées, par exemple, à l’environnement et aux infrastructures contestées par les associations de protecteurs de la nature et les organisations écologistes.

De la même façon, tout ce qui concerne le changement climatique pourra entrer dans les informations classifiées interdites de divulgation. Classification qui, d’une part, sera bien entendu à la discrétion souveraine du gouvernement en place et qui, d’autre part, sera opposable à la fois aux militants, aux associations et aux juges d’instruction. S’ils existent encore. Les écolos ne sont bien sûr pas les seuls visés : ce texte à tout faire permettrait de poursuivre tous les agissements « déviants ».

Il deviendrait donc plus difficile d’exercer une contestation écologique. Ce dispositif pourrait être complété dès l’automne par une circulaire ou un décret – ce n’est pas encore décidé – qui compliquerait la tâche des citoyens et des associations de protection de la nature voulant attaquer des décisions de l’État et des collectivités territoriales devant les tribunaux administratifs. Les élus se disent lassés des remises en cause de permis de construire ou des tracés de routes.

Depuis plusieurs années, les associations de maires demandent au gouvernement une restriction de la contestation «administrative» pour abus de pouvoir et non-respect des règles d’enquête publiques. En oubliant de rappeler que le recours aux tribunaux administratifs est souvent la seule arme des écologistes et des associations de protection de la nature.

Entre les possibilités de criminalisation de la contestation écologique et les restrictions aux recours administratifs, si ces deux réformes entrent en vigueur, l’écologie devrait peu à peu cesser de gêner le pouvoir. Pour l’instant, il est encore, au moins, possible de l’écrire sans encourir le risque d’être poursuivi… pour outrage au gouvernement.

Claude-Marie Vadrot

Sources :
http://www.legrandsoir.info/Loi-de-programmation-militaire-Comment-faire-taire-les.html
http://www.politis.fr/article7307.html

Communiqué de l’ALF

Communiqué de l’ALF – France, bien entendu sur le site Bite Back! Disponible également: une vidéo et des photos.

Une nuit de Mai 2009 , région parisienne

Un élevage de milliers d’oiseaux destinués à être tués (faisans, perdrix, oies, pigeons, canards, paons, dindes etc.), l’élevage de « gibier » Marcille à Gaillon (Yvelines) a été la cible du Front de Libération des Animaux.

Après avoir découpé le grillage devant la propriété des tortionnaires, notre cellule a découvert l’étendue de l’élevage : des milliers de cages minuscules doublement grillagées (voir photos et vidéo) ainsi qu’une couveuse de plus de mille bébés perdreaux. Les bébés morts sont donnés à manger aux corneilles emprisonnées elles aussi.

Plusieurs mois de repérages et investigations ont permis de préparer l’action.
Résultat :
-une dizaine de véhicules appartenant aux éleveurs (camion de transport d’animaux et voitures personnelles) isolées des animaux et à part sur le site ont été INCENDIES.
-ALF taggé en signature de l’action.
-plusieurs dizaines de perdrix et des corneilles enfermées dans des cages minuscules LIBEREES.
Grillage ARRACHE ;
-plusieurs pièges trouvés sur le lieu : Un rat pris au piège LIBERE ; pièges DETRUITS.

Grâce à cette action, l’éleveur a perdu plusieurs centaines de milliers d’euros et son activité est fragilisée.

ALF France. Le combat continue !

L’affaire « Michel Grama »

« Un artisan fourreur bordelais défie les écoterroristes. Il refuse d’être la victime qui se tait par peur des représailles », voilà le titre que donnait France Soir à l’un de ses articles en janvier 2008. En fait, très nombreux sont les médias qui ont parlé de l’affaire « Michel Grama », depuis le Figaro dénonçant les ultras de la cause animale jusqu’à des médias télés comme M6, etc.

Michel Grama est en fait quelqu’un fier de son travail, il s’affirme « fourreur créateur depuis plusieurs générations » et vante ainsi ses « marchandises »: « La tendance est aux lignes élégantes et modernes avec des matières exceptionnelles et légères : visons rasés, réversibles, tricotés, moutons retournés, cuir d’agneau, pelisses. »

Quant à l’ALF, le fourreur est très clair: « En décidant aujourdhui de dénoncer ce type daction terroriste, déclare-t-il, je fais un geste citoyen. Dautres commerçants, à Bordeaux et dans dautres villes, ont été visés. Ils ont choisi la discrétion. Moi, je refuse que les victimes se cachent alors que les coupables paradent sur Internet. »

Le 13 mai, le site Bite Back a justement publié un nouveau communiqué de l’ALF France visant encore une fois ce fourreur (les coordonnées personnelles, fournies par le communqué en ligne sur le site, sont enlevées ici):

« Michel Grama, assassin, tueur et fourreur a été la cible d’activiste de l’ALF.

Des messages ont été inscrit sur la porte de son garage: ‘Grama= Fourreur= Tueur’, sur le trottoir ‘ALF t’a pas oublié’ et dans sa rue ‘Grama, fourreur, tueur au n°16’. Les serrures de sa porte de sa maison ont été englué.

Michel Grama et sa famille d’assassin habitent au 16 rue Fxxxxxxxx à Bordeaux.

Il adore qu’on lui passe des petits coups de fil chez lui et à son magasin.
Il aime aussi qu’on lui rende visite, alors n’hesitez pas à lui dire ce que vous pensez de son petit commerce de cadavre et de torture.

Vous pouvez le joindre à plusieurs endroits:

Chez lui tout d’abord:
16 rue Fxxxxx
33000 Bordeaux

05 xx xx xx xx

Et ces deux magasins:

michelgrama.over-blog.com
fourruresmichelgrama.com

5 r Michel Montaigne 05 xx xx xx xx
33000 BORDEAUX

bât 3 6 av Gambetta 05 xx xx xx xx
33120 ARCACHON

L’ALF ne lâche pas les assassins comme toi, on les traque jusqu’à ce que le massacre cesse.
L’ALF ne regrette jamais ses actions, car elles sont justes et sauvent des animaux sans défense qui se font torturer tous les jours par des assassins comme toi.

Ferme tes magasins et on te fout la paix, continue à torturer et on te pourrit la vie! »

Quand la mode utilise les animaux…

Hildegard Bergbauer, une créatrice de mode bavaroise, crée d’ordinaire des robes « Dirndl » (tenue traditionnelle en Bavière et Autriche) pour les femmes.

Cette créatrice a dorénavant changé de modèles et réalise également des costumes pour les chevaux, ainsi que les chiens et les chats.  Elle aurait été inspirée par ses souvenirs d’enfance lorsqu’elle assistait à des compétitions.
« Les animaux apparaissaient sur scène avec de petits sacs et des chapeaux. C’est quelque chose que je n’oublierai jamais et une expérience qui m’a marquée. L’idée s’est très bien développée. Les gens trouvent mes costumes très drôles. »

Pas sans Gaïa

A propos encore et toujours de la grippe porcine, voici deux réflexions – qui ont le même fondement – que l’on peut faire:

a)tout d’abord, si dans votre entourage, notamment familial, le véganisme passe mal, il est temps de faire campagne: c’est très clairement le mode de vie carnivore industriel qui est responsable de la situation.

Non seulement les élevages intensifs sont des lieux de mort, mais qui plus est ils diffusent la mort. La barbarie à l’état pur, un monde noyé dans la mort et ses déchets, déchets se transformant eux-même en vecteurs de maladies nouvelles et de la mort.

b)ensuite, les animaux « nés pour mourir » dans les élevages intensifs vont être les prochaines cibles de meurtres à très grande échelle, renforçant encore plus la conception comme quoi la vie des animaux ne compte pas (« de toutes manières ils sont nés pour cela » etc.).

Aucune information n’existe au sujet du sort des animaux, mais les choses sont claires, il y a de grandes probabilités pour que des massacres à grande échelle soient organisés.

Voilà ce qu’il faut comprendre de phrases aussi sybillines que « Si l’on découvrait que le virus A/H1N1 pourrait rendre malades les animaux, la propagation du virus pourrait aggraver la situation régionale et globale pour la santé publique (…).

Ces évaluations étaieront d’éventuelles décisions concernant les restrictions sur les déplacements des porcs dans les régions touchées et toutes décisions concernant les restrictions relatives aux porcs vivant » (Réseau international des autorités de la sécurité sanitaire des aliments – Infosan, placé sous l’autorité de l’OMS et de la FAO).

Pareillement, on peut voir de quel côté se site l’Organisation internationale des épizooties/Organisation internationale de la santé animale (OIE, Paris), une sorte d’’OMS des animaux au service de l’industrie.

Cet organisme a publié le 27 avril un communiqué au sujet de la grippe humaine affectant les Etats-Unis et le Mexique, et qu’y lit-on? Qu’il faut parler de « grippe de l’Amérique du Nord » et pas de grippe porcine, et que si les animaux sont malades la situation empirerait pour les humains.

Voilà bien le raisonnement non vegan par excellence: tenter de sauver sa peau d’humain en se séparant des autres animaux et de la nature. Le darwinisme social érigé en système ultra-pyramidal.

Il faut bien comprendre: sur cette planète, personne ne peut s’en sortir tout seul, et encore moins sans Gaïa. Il faut savoir se confronter aux réalités matérielles.

Linux et le diable de Tasmanie

A l’occasion de la sortie de la version stable 2.6.29 du noyau Linux (plate-forme gratuite alternative à windows), annoncée par Linus Torvalds, une nouvelle mascotte a été adoptée : Tuz, un diable de Tasmanie, déguisé en manchot (le symbole de Linux), qui remplacera le célèbre Tux (le manchot en question) pour quelques mois.

Dans le cadre de la campagne de sauvetage du diable de Tasmanie, les développeurs du noyau qui assistaient à la conférence LCA à Hobart ont participé à une vente de charité pour sa sauvegarde.

Linus Torvalds avait promis de remplacer, pour une version, le brave manchot Tux par son diabolique cousin Tuz si la vente atteignait 3 500 dollars… Comme le résultat final a été de près de 35 000 dollars, nous pouvons profiter de la présence de cet irascible marsupial dans le source du noyau.

ALF Brésil

Un grand incendie a ravagé fin mars un abattoir de l’entreprise Perdigão à Rio Verde, dans l’Etat brésilien du Goiás. Cet abattoir était l’un des plus grands de l’Amérique latine, avec une capacité de meurtre journalière impressionnante : 500 000 « volailles » d’assassinées!

L’action, fruit d’une année de préparation et d’une infiltration au sein de la société, a été revendiqué par l’ALF: « Nos actions visent à la destruction des entreprises et des individus qui profitent des animaux de ferme ainsi que d’exposer la réalité qui est cachée à la population. »

Action de l’ALF en Corrèze

Très tôt le matin du samedi 28 mars, un incendie s’est déclaré au Marché au Cadran d’Ussel, un marché à Ussel en Corrèze.

« Le marché au cadran est une vente aux enchères croissante par lot ou à l’unité, les éléments de la vente étant affichés sur un écran à l’aide d’un rétroprojecteur relié à un logiciel de vente informatique : le cadran. »

Chaque semaine ont lieu deux ventes: une de bovins, une d’ovins; plusieurs fois par an ce sont des chevaux qui sont vendus.

Les prochaines ventes ont été annulées; les initiales ALF ont été retrouvées peintes sur le bâtiment.