Le cocktail vitaminé des graines germées

Aliment indispensable à toute alimentation saine et équilibrée, les graines germées sont un concentré de vitalité grâce à son taux incroyable de vitamines et minéraux! Toute personne vegane doit s’y intéresser.

Le processus est simple à comprendre: la germination permet de démultiplier le taux de minéraux et vitamines, ainsi 100 g de lentilles cuites fournissent 1,5 mg de vitamine C alors que la même quantité de lentilles germées en apporte 16,5 mg.

Par ailleurs, faire pousser des graines développe la présence de certaines vitamines : dans un germe de blé par exemple, on trouve de la vitamine C alors qu’elle est absente dans le grain de blé.

Et l’usage est très simple: il suffit de les faire pousser dans un grand bocal en verre recouvert d’une gaze ou d’un couvercle troué et de les rincer 2 fois par jour jusqu’à l’apparition de jeunes pousses (plus ou moins rapide selon les graines utilisées).

Les graines ont besoin de chaleur, d’humidité et de lumière pour se développer.

Les plus courantes et les plus simples à cultiver sont les graines d’alfafa, la moutarde, le soja, les lentilles ou encore les mélanges de graines.

Il existe également des graines déjà germées au rayon frais des magasins biologiques.

Les graines germées se consomment dans les salades, saupoudrées sur un plat de céréales, elles agrémentent aussi des sandwichs trop fades et trop peu complets.

Pour les novices, voici un site très complet à ce sujet et un tableau récapitulatif des vitamines contenues après germination.

Carla Bruni au service des animaux?!

Quand on veut affronter un problème, il faut le faire bien. Cela veut dire donc: pas dans la demi-mesure. Si nous rejetons par principe la « marche contre la fourrure » parisienne du 24 octobre (voir notre article ici), à laquelle toutes les associations appellent (de la fondation Brigitte Bardot à Droit Des Animaux en passant par les Furieuses Carottes), c’est bien pour ne pas avoir à un rapport de près ou de loin avec cela:

Carla Bruni a été saluée par Bardot pour ne pas mettre de fourrure, mais que met-elle à la place? Est-elle vegane? Certainement pas! Tout cela souligne bien le degré zéro d’une « marche contre la fourrure » qui est totalement sur la ligne de Bardot, et qui va maintenant en plus servir l’image de Carla Bruni!

Pas de compromis! Nous avons besoin de la libération de la planète, de la libération des animaux, pas de Carla bruni! Ni de Bardot d’ailleurs! Nous avons besoin de personnes veganes sérieuses, conséquentes!

Jag äter inte mina vänner!

Les nombreuses actions de l’ALF dans les pays scandinaves ne doivent pas surprendre; le veganisme a une longue tradition, nous avions d’ailleurs déjà parlé du rôle de la ville suédoise d’Umeå dans l’émergence du mouvement vegan straight edge.

Mais nous n’avions pas parlé d’une chanson très connue en Suède, « Jag äter inte mina vänner », ce qui signifie « Je ne mange pas mes amis ». Une traduction est désormais en ligne (voir ici) et on peut l’écouter en ligne.

Cette chanson, étrange et forte comme le constatera toute personne qui l’écoutera et aura pris connaissance des paroles, est en fait un duo. La personne qui chante toute la première partie est Thomas Di Leva, artiste très connu en Suède (on peut écouter cette chanson pour se faire une idée de ses ballades). Se rajoute ensuite la voix du chanteur du groupe Refused, groupe qui a énormément marqué l’histoire de la musique dans le monde (bien qu’il soit quasi inconnu en France!), et qui est un produit de la scène vegan straight edge d’Umeå.

« Les animaux, les animaux, les chats sont des personnes, les chiens sont des personnes. Les chevaux, les chevaux, les singes sont des personnes, les vaches sont des personnes. Et les personnes seront amies, il n’y a aucun jugement seulement nous. Il y a quelque chose de beau dans tout ce qui est né. Je ne mange pas mes amis car ils sont une partie de moi – avec lequel je peux vivre avec et grandir en toute éternité. »

Libération de visons en Suède et au Danemark

Le Front de Libération des Animaux est historiquement très fort dans les pays scandinaves, et le site Bite Back informe de plusieurs actions marquantes.

Au Danemark, ce sont 6.000 visons qui ont été libérés d’une ferme près de Søndervig dans la nuit du 6 octobre. Puis le 9 octobre, 5.000 visons ont été libéré d’une ferme à Fousing.

En Suède 1.000 visons ont été libéré à Eskjo, le 5 octobre, l’équipement de la ferme et des tuyaux de canalisation étant également sabotés. La ferme avait été la cible de trois autres opérations, le responsable n’enlevait même plus les graffitis de l’ALF écrit sur la ferme! Il a d’ailleurs annoncé qu’il fermerait cette fois la ferme.

Quand le monde vegan sauvera les animaux

Le 4 octobre dernier c’était la prétendue journée mondiale des animaux. Créée en 1931 cette journée a pour but de dénoncer les atrocités commises envers nos amis les animaux. Force est de constater que depuis les choses n’ont guère évoluées; même si quelques amendes et rares peines d’emprisonnement commencent à apparaître.

Pourtant, si actuellement l’écologie est à la mode (surtout pour le futur et le bien-être de nos enfants!), ce prétendu respect de notre Terre n’inclut pas le respect des animaux. Et les rubriques « faits divers » continuent d’afficher leur étalage morbide.

Ainsi, le mois dernier à Alberville un chat a été retrouvé éviscéré et découpé en morceaux. L’assassin faisant étalage du corps d’un côté, des pattes de l’autre et la tête empalée gueule ouverte. Cet individu aurait, dans un premier temps, détérioré des arbres à coups de hache, avant de s’en prendre au pauvre félin.

Par ailleurs, ce week-end dans le Gard des habitants ont trouvé le corps d’un sanglier qui a été « matraqué, saigné, lacéré, éventré et brulé ».

Cet acte barbare a poussé le maire de la commune, Robert Pizard-Deschamps, a porter plainte contre X auprès de la gendarmerie de Laudun l’Ardoise.

Si les actes de cruauté envers les animaux ne diminuent pas, l’exploitation de ceux-ci au nom de la « bonne bouffe » (la mode était aux produits animaux issus de l’agriculture biologique) ou au nom de la « conservation/protection » des espèces avec les zoos est aussi en plein boom (l’argument étant qu’ils n’ont plus de milieu naturel pour vivre).

Alors contrairement à l’opportunisme de PeTA ou de Nicolas Hulot qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez et qui au fond se soucie bien peu des animaux, il serait grand temps de mettre en place de vraies valeurs de respect et d’intouchabilité envers les animaux. Et le seul un véganisme radical le peut.

Du tofu pour les riches, Mc Do pour les pauvres?

Voici un compte-rendu du Figaro qui est très exactement ce dont nous ne voulons pas! Nous ne voulons pas de cette culture, nous voulons l’écologie radicale et la libération animale! Nous mettons en gras quelques passages très « croustillants », ou plus précisément insupportables.

Evidemment il y aura certains mauvais esprits pour expliquer que c’est une « avancée ». Ces gens là ne veulent pas du combat, alors ils vont se réfugier chez les riches, en allant quémander une petite part, jouant sur la corde de la « santé » afin de mieux se vendre. Quant aux animaux, ou la planète, ou leur dignité…

Du tofu chez Soya

08/10/2009 | Mise à jour : 12:43

Voici quelques produits à remettre au centre de nos assiettes pour renforcer notre système immunitaire. En bonus : nos bonnes adresses pour les déguster dans la capitale !

Pourquoi ? Pour les messieurs anticholestérol et les miss au régime : faible apport calorique, fort apport en protéines et texture sensuelle de rigueur s’il s’agit de tofu soyeux. Mais encore ? Il prévient le cancer du sein et convient aux allergiques au lait. What else ?

Où ? Chez Soya, la cantine à ­bobos qui réconcilie le côté ­veggie-bio et le glamour sur fond de petites tables d’hôtes en bois et déco industrielle. Mais aussi pour l’allure de la clientèle – demoiselles esprit Isabel Marant et jolis garçons hétéros – et ses assiettes : merveilles de mezze, couscous et lasagnes de folie.

Indications : un menu-prescription avec un avertissement pour chaque produit destiné aux anti-gluten (nouvelle diète hype !) et aux amateurs d’assiettes au total look végétalien.

Effets secondaires : panneau sens interdit pour les accros à la viande.

Soya, 20, rue de la Pierre-Levée, XI e. Tél. : 01 42 49 03 21. Tlj sf dim. et lun. soir. Menu déj. à 15 €, carte env. 20 €.

« Ne pas tenir le téléphone à moins de deux centimètres du corps »

Le Monde publie une interview intéressante (attention il y a deux pages) de Pierre Souvet, cardiologue et président de l’Association santé environnement France. Il s’agit en fait de questions réponses sur les ondes électromagnétiques, avec des infos toujours intéressantes, car comme le dit le cardiologue, si auparavant en France ces questions étaient impossible à soulever, les choses ont bien changé et il y a prise de conscience qui de fait s’élargit.

Un exemple très parlant:

Bob : Voyez-vous un danger dans les tables de cuisson à induction qui génèrent un fort champ magnétique ?

Les tables à induction génèrent un fort rayonnement électromagnétique. Il faut éviter de s’y tenir à moins d’un mètre cinquante lors de leur fonctionnement, même si la cuisson est rapide, notamment les femmes enceintes. En ce qui concerne le micro-ondes, s’il ne fuit pas, il n’y a pas de souci. Dans le doute, là aussi, éloignez-vous un peu pendant son fonctionnement.

Rappelons aussi qu’il existe l’association abattant un énorme travail sur les antennes relais, les portables, le wifi, : Robin des Toits, dont le site est excellement bien fourni et incontournable sur la question.

Mieux vaut des biscuits vegans et bios!

S’il y a une chose qui est bien énervante quand on discute avec des non vegans bornés (même si de fait tout non vegan est borné, a des limites par rapport à la nature et les animaux), c’est leur prétention à avoir une alimentation « saine ». Voilà des gens qui ont un point de vue façonné par l’industrie en quête de profit, et qui se la ramène!

Alors qu’en fait… ce qu’il y a derrière, quand on arrive à le savoir, est assez terrible. Prenons les «LU Prince» par exemple. A priori, n’importe qui se dirait: inoffensif. Eh bien non, justement!

Une étude parue en Suisse et résumée ici en français parle d’une substance potentiellement dangereuse pour les enfants, appelée « esther d’acide gras 3-MCPD ». L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a en effet émis une recommandation qui fixe à 2 microgrammes par kilo de poids corporel par jour la limite maximale tolérée.

Et le test dit que les résultats sont insuffisants pour «LU Prince», des «Wernli Chocoly Original», des «Frisian Troubadour Fourré Choco» de Coop, des «Fourre Biscuits» de Spar, des «Fourrés» de Denner et des «Sondey Doppelkek Rolle» de Lidl…

A noter l’inévitable test sur les animaux, en l’occurence sur des rats, qui n’ont obtenu par contre que des tumeurs bénignes. Ce qui n’aura pas empêché – ce que l’article ne dit pas – ces animaux se faire massacrer une fois leur « service rendu ». Une belle démonstration de la nature de la vivisection. On teste sur les animaux, on relativise car on voit bien que les êtres humains et les rats ont une physiologie différente, puis on massacre les animaux!

L’allaitement maternel

L’allaitement maternel est un acte naturel que tous les autres mammifères pratique.

L’allaitement au sein se justifie d’une part, avec le refus de nourrir son bébé au lait de vache car l’exploitation des vaches « laitières » et de leurs petits sont indignes.

D’autre part, le lait de vache est injustifiable car nous ne sommes pas des ruminants et nous n’avons en aucun cas le droit de voler le lait destiné aux veaux pour allaiter nos propres enfants.

Ainsi, l’allaitement maternel permet à la mère et à son enfant de développer une complicité et un rapprochement intime qui est inexistant avec l’allaitement au biberon avec du lait de vache.

Par ailleurs, l’allaitement serait bénéfique pour la santé de bébé et de sa mère. Alors, si nous voulons libérer les animaux de leurs chaînes pour leur offrir un monde sans aucune exploitation animale, l’allaitement au sein est un geste logique et dans l’ordre des choses.

Dead Prez: veganisme éthique ou bien juste « healthy »?

Suite à l’interview sur le Vegan Edge Hip Hop, voici quelques précisions sur le groupe Dead Prez (qui sera d’ailleurs en concert à Paris en novembre, pour le prix rédhibitoire et parisien de 30 euros!). Les personnes intéressées peuvent se reporter à l’interview sur la radio en ligne américaine Vegcast, plus précisément l’émission 48 (le thème est abordé à la 22ème minute de l’émission).

La personne interviewée a mené une étude sur les artistes de musique adeptes du végétarisme et du véganisme, et lorsque le présentateur de l’émission lui demande sa chanson favorite à ce sujet, elle explique sa tristesse car elle vient de la culture Hip Hop, appréciait Dead Prez, et que Stic.Man du groupe mange désormais du poisson.

Ce que celui-ci omet bien d’expliquer dans une interview récente, même s’il est vrai que dedans il explique juste qu’il vit le fait de « bien manger » au quotidien car sa femme a écrit un livre de recettes vegan et que leur fils de 8 ans l’est. Un opportunisme typiquement masculin qui n’étonnera évidemment pas les femmes veganes!

On peut d’ailleurs remarquer que dans le dernier clip de Dead Prez, Summertime, on voit une scène devant un « healthy vegetarian & seafood restaurant ».

« Healthy »: pour rester en bonne santé, ce qui était déjà le mot d’ordre de la chanson Be Healthy, une bonne chanson car la santé c’est important, mais les animaux ne se voient pas reconnus comme ayant une valeur en soi. Le mot « seafood » veut d’ailleurs dire « fruit de mer » (sic).

Dans un même registre en pire, il y a le rappeur Common qui avait mis en avant son veganisme, notamment évidemment pour PeTA, pour à partir de quelques mois après manger des poissons tout en saluant les vegans (!!), et finalement se retrouver deux mois après à fêter le 40ème anniversaire du Big Mac. Encore une fois merci pour la crédibilité, et merci à PeTA pour ce ridicule!

Pour les personnes s’intéressant au Hip Hop, il reste par contre le site Vegan Hip Hop movement, qui permet de découvrir d’autres artistes!

La crise écologique comme prétexte pour refuser la libération animale

Un « point de vue éthique de la fourrure »? Au nom de l’écologie??!! La Planète est prête à sauter, tout le monde se lâche et fait n’importe quoi sous couvert de l’écologie, enfin n’importe quoi… N’importe quoi pour faire de l’argent, ou bien pour réussir.

Ici deux exemples, avec tout d’abord la fourrure justifiée par l’industrie par… l’écologie. Et à l’inverse mais dans un mouvement qui revient au même, le nouveau discours de PeTA qui justifie pareillement la mise de côté des principes végans au nom de l’écologie.

1. Quand l’industrie entend s’approprier l’écologie pour justifier la fourrure

Le site Eco-fourrure.com est vraiment le symbole de cette nouvelle attitude, qu’on retrouve dans l’ensemble des magazines écolos (comme ceux distribués gratuitement en magasins diététiques).

Cette attitude consiste à dire que l’utilisation d’animaux c’est « écolo » et « naturel ». On trouve donc très régulièrement dans ces revues des articles/publicités sur le lait de jument en cosmétiques, les milles vertus des produits de la ruche ou bien encore sur le « réel  bienfait» de l’animal à notre service via la zoothérapie !

On trouve donc tout et (surtout) n’importe quoi pour se dire écolo, jusqu’à…. la fourrure! Eco-fourrure.com (http://www.furcouncil.com/ecofourrure.aspx) en est ici un très pathétique exemple. Ce site canadien met en avant le « respect » des animaux, de la nature et des autres peuples afin d’utiliser sans aucun cas de conscience la peau des animaux tués !

Et si malheureusement là il est question de business, cette tendance est malheureusement également très représentative dans une partie de l’écologie radicale, les « primitivistes », qui ne voient pas que vouloir retourner en arrière, avant les « progrès de la civilisation », se ferait forcément aux dépens des animaux.

La crise écologique a donc en tout cas bon dos et sert bien les intérêts des opportunistes, quitte à renverser la situation, comme sur Eco-fourrure.com:

« Les fibres synthétiques sont habituellement faites à partir de dérivés du pétrole (une ressource non renouvelable) ce qui n’est PAS en accord avec l’utilisation durable de notre environnement. La production, le transport et les déchets des substances pétrochimiques peuvent donner lieu à des problèmes environnementaux. »

Ce discours sur les animaux devient de plus en plus un grand classique chez les exploiteurs tortionnaires. On retrouve donc le même discours que les vivisecteurs qui tentent de nous faire croire qu’ils traitent avec décence et respect leurs animaux (comprenez leur matériel bien-sûr) :

« La seule façon d’obtenir des fourrures de qualité c’est de prodiguer de bons soins aux animaux; c’est le meilleur incitatif pour l’éleveur de respecter ces normes: les éleveurs qui négligent leurs animaux ne resteront pas en affaires longtemps. D’un point de vue humanitaire, les animaux à fourrure subissent moins de stress que les animaux produits pour l’alimentation, puisqu’ils ne doivent pas être transportés à des abattoirs éloignés. (Le transport, embarquement et déchargement sont plus stressants pour les animaux que l’abatage proprement dit). » (Eco-fourrure.com)

Alors, après les chasseurs protecteurs de la Nature et écologistes, nous avons le même discours lamentable pour les trappeurs se targuant d’être des « activistes environnementaux » qui ont « un point de vue éthique sur la fourrure »!

« Parce qu’ils en dépendent pour gagner leur vie, les trappeurs sont directement concernés par la protection de la faune et de son habitat, de nos forêts et de nos rivières.

Ils sont les premiers à sonner l’alarme dès que l’environnement sauvage est menacé.

Pour nous citadins, ils sont nos yeux et nos oreilles sur le terrain. » (Eco-fourrure.com)

La crise écologique a bon dos, comme si l’éthique ne doit pas être une composante essentielle de l’écologie.

2. PeTA de plus en plus réformiste au lieu de se radicaliser

On pourrait avoir le raisonnement, on devrait avoir d’ailleurs le raisonnement comme quoi avec la compréhension toujours plus grande de la crise écologique, il est temps de lever le drapeau de la libération de la planète, de la libération animale.

Oui, mais pour cela il faut déjà y croire. Quand on y croit pas on va plutôt dans le sens de la réforme, et puis on ajoute des « choses en plus ».

En pôle position se trouve encore l’association PeTA qui exhibe 2 filles nues sous une douche en pleine rue, à Strasbourg.

Tout ce cinéma dénué de sens pour « sensibiliser » les passants sur… le végétarisme ! Enfin, les passants… plutôt les hommes tout heureux de pouvoir jouer les voyeurs.

Dans la vidéo on peut voir le porte-parole de l’association souligner qu’il faut 15 000 litres d’eau pour produire un kilo de viande de bœuf, soit l’équivalent d’une année de douche.

Soit. Mais alors pourquoi illustrer cet argumentaire avec une douche laissant couler de l’eau durant plusieurs heures ?

Pourquoi mettre non pas simplement une fille nue, mais carrément deux, histoire de jouer sur le fantasme masculin le plus éculé et d’un minable lamentable, celui de « coucher avec deux filles en même temps »?

De plus, à écouter le porte-parole de cette association, le végétarisme seul permettrait de stopper la formation de gaz à effet de serre… Et évidemment il est parlé des « bons petits plats » qu’on peut manger quand on est végétarien.

Mais tous les vegans savent bien que la production de produits laitiers et d’oeufs est étroitement liée à la production de « viande ». Tout cela est une seule et même culture.

Le végétarisme n’a aucun sens, non seulement c’est une pratique hypocrite, mais de plus les végétarienNEs ne sont que la petite contrepartie sociologique de l’écrasante majorité omnivore.

Le militantisme écologique ne sera crédible et ne prendra forme réellement (et sans aucun compromis opportuniste) que quand tout le monde voudra bien comprendre que le véganisme est la seule solution pour Gaïa et ses habitantEs !

Hulot aide Duracell à « éduquer » les enfants jusque dans les zoos

Duracell annonce fièrement qu’en tant qu’entreprise elle « s’engage aujourd’hui pour trois ans auprès de la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme et devient partenaire de la lutte contre le changement climatique afin de sensibiliser et mobiliser les consommateurs ».

Voilà le rôle joué par Hulot totalement clair: parce que Duracell soutient sa fondation, cette entreprise peut prétendre être « partenaire de la lutte contre le changement climatique ».

D’ailleurs si Hulot travaille avec de très nombreuses grandes entreprises (Bouygues, L’Oréal, Norauto, Autoroutes du Sud, etc.), il les défend, encore tout récemment il disait:

« Je ne donnerai pas de noms mais il y a des entreprises avec lesquelles je refuse de travailler. Je pense qu’il y a des entreprises qui évoluent dans leurs pratiques et qu’il y en a qui sont dans un cynisme absolu. » (AFP, 26-9-2009).

Ce qui veut dire que Nicolas Hulot est tout à fait d’accord avec la campagne de Duracell… dans les écoles primaires. Rappelons en même temps que Duracell appartient à Procter & Gamble, une entreprise bien connue des activistes sur le plan international pour pratiquer très largement la vivisection.

La campagne de Duracell s’adresse directement aux enfants indiduellement, en plus des activités dans les écoles primaires, comme on peut le voir sur leur site:

Si tu as entre 6 et 12 ans et que tu résides en France métropolitaine ou en Corse, participe au concours en répondant à la question suivante :

Tu peux répondre à cette question par écrit ou l’illustrer d’un dessin si tu le souhaites.

Laisse libre court à ton imagination !

L’idée doit être originale, réaliste et spontanée !

IL FAUDRAIT PLUS DE QUOI OU DE MOINS DE QUOI POUR PROTÉGER NOTRE PLANÈTE ?

Ce qu’on peut gagner est édifiant:

1er lot : Une journée en famille au Parc animalier et botanique de Branféré d’une valeur d’environ 2000 euros. Le parc de Branféré se trouve à Le Guerno dans le Morbihan (le transport et le logement pour la nuit sont compris dans le lot). C’est là où se trouve l’Ecole Nicolas Hulot !

Du 2ème au 10ème lot : un lapin en peluche Duracell et un chargeur de piles rechargeables avec ses piles Duracell Active charge !

La nature et les piles mis sur le même plan. Enfin, la nature… ne nous y trompons pas. Le Parc animalier et botanique de Branféré a un nom trompeur. Il s’agit en effet d’un parc d’acclimation, qui a été créé en 1965.

Ou pour parler plus clairement, les animaux non humains qui sont là-bas sont des animaux exotiques amenés pour l’amusement par un couple de richards parcourant le monde à coups de voyage, et dont le parc a pus se maintenir grâce à la bienveillance du fisc!

Sont donc présents dans le parc des capybaras et des tapirs terrestres, des gibbon à mains blanches, des gibbons à favoris blancs du Nord, des siamangs, des singes capucins, des makis catta, des makis vari roux, des makis vari blanc et des makis macaco….

Des lémuriens, des wallabies de Bennett, des lièvres de Patagonie, des guanacos, des zèbres de Grant, des oryx algazelle, des yacks, des nilgauts, des lamas, des watussis, des chameaux et des cerfs sika du Japon, des pandas roux…

Vous l’aurez compris: ce parc animalier est un zoo, voire un parc d’acclimation digne de l’époque des rois de France. Que la « Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme »soit la « véritable pierre angulaire du développement du pôle éducatif de Branféré » montre la nature de ce « paradis des animaux » qui serait un « pôle majeur d’éducation à l’environnement »!

Et pour finir, voici le menu de ce restaurant conçu pour être « au plus près des animaux »… qui montre que pour Nicolas Hulot, finalement, l’écologie c’est manger un « jarret de porc » dans un zoo avec des animaux exotiques!

Menu saveur

Kir de bienvenue

Entrée au choix

• Verrine terre mer (soufflé de carottes, moules, crevettes roses, chair de crabe)

• Charcuterie de nos campagnes

• Tartare de lieu jaune sur lit de légumes de saison

Plat au choix

• Suprême de volaille au poivre vert, pommes de terre en robe des champs

• Pavé de saumon rôti au beurre d’algues, quinoa aux herbes

• Jarret de porc en kig ha farz

Dessert au choix

• Tarte à l’ancienne (pomme et noix)

• Coupe de saison (fruits frais, chantilly, caramel au beurre salé)

• Pain perdu aux épices et fondant citron

Eau, vins et café

Menu gourmet

Kir de bienvenue

Entrée au choix

• Papillote de Saint-Jacques à la fondue de poireaux

• Mille-feuille de jambon cru aux pousses de légumes

• Croustillant de chèvre chaud et tapenade

Plat au choix

• Magret de canard au miel, galettes de pommes de terre et céleri

• Filet de dorade au lard, sauce champignon, riz sauvage

• Médaillon de mignon de porc au cidre, flan de courgettes

Dessert au choix

• Fondant chocolat à la crème d’orange

• Éventail de poire pochée au vin, coulis au thé et pain d’épices

• Crumble pommes, bananes, glace noix de coco

Eau, vins et café

Menu enfant*

Plat au choix

• Jambon

• Hamburger

• Escalope de volaille

Accompagnement au choix

• Frites

• Légumes verts du jour

Dessert au choix

• Glace

• Gâteau au chocolat

Jus de fruits

* enfant de 4 à 12 ans incl

Pas de compromis dans la défense de notre mère la Terre!

Comme dit dans la photo juste en-dessous, nous essayons de prendre un maximum de photos, en partant d’un point de vue orienté vers la libération animale et la libération de la Terre.

Nous ne sommes pas d’accord avec le principe voulant que la photographie ait des valeurs « neutres », « professionnelles », pour nous la photographie se décide selon l’oeil du photographe, et cet oeil doit partir du point de vue de la libération animale et la libération de la Terre!

C’est pour cela que la culture antispéciste n’est pas la nôtre, selon le principe: les antispécistes montrent des photos de cadavres d’animaux et trouvent cela mal. Ceux qui prônent la « protection animale », la « défense des animaux » font pareil. Où est la dignité?

Nous, en tant que vegans, nous montrons la beauté des animaux libres dans leur environnement, et nous trouvons cela bien.

C’est différent. Notre vision du monde est différente, notre sensibilité n’est pas la même. Nous n’en appelons pas à la même chose au fond des coeurs.

La protection animale et l’antispécisme sont au fond un christianisme poussé jusqu’au bout. Nous, nous portons une éthique nouvelle!

Bien entendu, il faut parfois évidemment montrer la réalité de ce qu’endurent les animaux dans les abattoirs, entre autres. Mais on a l’impression que les antispécistes ne connaissent que cela. D’ailleurs, ceux qui sont dans cette optique ne s’intéressent ni aux animaux, ni à la nature.

D’où leur mépris pour la libération de la Terre, leur désintérêt quasi affirmé pour les animaux « sauvages »…

Nous pensons en ce qui nous concerne que la lutte pour la libération de la planète et ses habitantEs ne tolère pas de compromis!

Et on peut prendre un exemple concret. Le 24 octobre 2009 aura lieu une « marche contre la fourrure » à Paris, auxquelles appellent toutes les associations (de la fondation Brigitte Bardot à Droit Des Animaux en passant par les Furieuses Carottes).

Cette manifestation…. n’aura pas lieu dans un quartier populaire, pour mettre en avant la libération animale. Non, il s’agit d’aller place de l’Opéra, dans un très « beau quartier ».

Hors de question donc d’être radical, révolutionnaire, etc. ou même vegan: parmi les demandes des organisateurs aux manifestants, c’est clairement dit:

Nous remercions toutes les associations et participants de se munir uniquement de pancartes et bannières ayant pour sujet la fourrure.
Évitez, s’il vous plaît, de porter du cuir ( ou de la fourrure ;) ) afin de ne pas donner prise à nos contradicteurs.

Le premier point explique donc qu’il est refusé que la lutte contre la fourrure soit mis en avant comme tremplin pour aller plus loin, comme par exemple avec la campagne contre Escada dont il est parlé dans l’interview des activistes allemandEs de BerTA.

En clair: ceux et celles qui sont pour le veganisme n’ont pas le droit de l’afficher. Sans parler de la libération animale ou de la libération de la planète, ou du refus de la légalité, etc.

Quant au second point, il est carrément indigne. Le smiley concernant la fourrure est honteux. Quant au fait de demander de ne pas porter de cuir… au moins ce jour-là, c’est d’une fumisterie, d’une hypocrisie…

Nous sommes pour la libération animale et la libération de la planète. Et nous pensons qu’il faut que tout le monde soutienne ces deux causes.

Et soutenir ces deux causes est un engagement qui ne passe pas par manifester dans un quartier chic de Paris pour expliquer qu’on est pas content, pour soutenir une initiative aux chances de succès totalement nulles, où encore une fois les vegans sont mis sur le même plan que les végétariens, voire des gens ne l’étant d’ailleurs pas du tout.

Une manifestation où d’ailleurs on retrouve un appel littéralement hallucinant, une véritable insulte aux animaux et au veganisme :

NOUS RECHERCHONS DES BÉNÉVOLES POUR LA MARCHE

Deux ou trois personnes, de préférence de grande taille, pour se déguiser en « faucheuses », les costumes sont fournis. Elles seront en tête de cortège.
Plusieurs personnes pour se déguiser en « hommes des cavernes », les costumes sont fournis.
Note: Les costumes seront sûrement fabriqués avec de vraies fourrures récuperées par des associations.

Quelle honte! Quelle attitude indigne! Faut-il rappeler que la fourrure c’est de la peau, la peau d’un être assassiné?!

Le fait même d’imaginer une chose pareille est d’un sordide absolu, une incompréhension totale du sens éthique de notre bataille.

Nous croyons en la libération animale et la libération de la planète. Ce sont des projets qui ont une valeur en soi. C’est une bataille qui exige des valeurs claires et sans compromis!

PAS DE COMPROMIS DANS LA DEFENSE DE NOTRE MERE LA TERRE !

Interview du projet Vegan Edge Hip Hop

Après avoir vu l’aspect organisé avec l’interview de BerTA, qui rassemble des activistes en Allemagne sur une base radicale et actuelle, jetons un oeil sur un autre aspect plus culturel touchant les vegans, et plus particulièrement les vegans straight edge, avec un regard cette fois américain.

L’interview est celui du projet Vegan Edge Hip Hop, qui fait la liste des artistes de ce genre et a sorti une compilation de soutien aux prisonnierEs.

Rappelons d’ailleurs qu’aux USA existe un nouveau site, Voice of the Voiceless, qui lui aussi met en avant la libération animale et la libération de la Terre! On remarquera que ce site fournit « Flashpoint », avec les adresses aux USA des abattoirs, laboratoires pratiquant la vivisection, des éleveurs d’animaux non humains pour les labos, des fermes « à fourrure »…

1. La culture Vegan Straight Edge est à l’origine liée à la musique hardcore. Maintenant ce n’est plus le cas: le hardcore se divise en de nombreux genres, et d’autres secteurs musicaux ont été touchés.
C’est le cas avec le Hip Hop. Pouvez-vous nous dire ce que vous faites, et pourquoi vous le faites?

La culture Vegan Straight Edge a produit plus de collections de disques et de pages Myspace que de libérations dans les fermes pour les fourrures ou de fermetures de laboratoires pratiquant la vivisection, alors peut-être qu’il est temps de cesser de s’inquiéter à maintenir cette sous-culture en vie.

Ces dernières années, des universitaires ont commencé à faire des études sur la sous-culture straight edge, ce qui parle clairement pour sa faiblesse et non sa force. Qu’elle puisse être étudiée, cela signifie qu’elle est morte.

Nous avons sorti Vegan Edge Hip Hop Vol. 2 afin de donner voix à une nouvelle vague vegan straight edge qui ne serait pas intéressée à revivre encore et encore les années 1990. Les bénéfices du CD iront aux prisonniers pour la libération de la terre et animale, ou ceux qui font face à la prison. Nous ramassons de l’argent pour des gens comme Marie Mason, quelqu’un qui est vegan depuis longtemps et qui fait plus de 20 ans de prison pour avoir détruit par le feu des OGM et des équipements d’exploitation forestière.

2. Le Hip Hop, en tant que culture populaire, met en avant un certain nombre de valeurs et la volonté de changer les choses. Et être vegan straight edge est certainement quelque chose de politique.
Malheureusement, souvent les gens qui sont vegans manquent de confiance et sont plutôt pessimistes. Est-ce que d’une certaine manière le Hip Hop vegan straight edge est là pour ramener la volonté de changer la société, de sortir de l’attitude hardcore plutôt élitiste?

Sortir cette compilation a prouvé (à moi qui répond ici) que sortir un disque est très facile. C’est une question d’énergie et d’initiative. C’est vrai pour plein de choses qui ont l’air d’être inatteignables, non faisables. Lorsque quelqu’un se lance, tout cela a l’air moins intimidant.

Le projet de la libération animale est intimidant également sur le long terme, mais il y a des tâches et actions immédiates qui peuvent être réalisées par presque tout le monde.

La question difficile et non résolue pour ceux et celles voulant la libération animale est celle de savoir comment faire passer l’idée que les animaux existent pour eux-mêmes, pas pour l’utilisation et la consommation humaines.

Comment faire passer de manière efficace cette idée aux milliards de gens autour de nous? Comment faire passer une idée? Je pense que ces derniers temps nous sommes devenus plus créatifs et sommes sortis du carcan pamphlet/vidéo, où le milieu de la libération animale a été coincé pendant un certain temps. Une rupture complète avec le welfarisme animal [=le réformisme du type protection animale, NDLR] serait un bon début! Je peux dire de manière honnête que nous n’avons pas une attitude de type élitiste.

3. Est-ce que Dead Prez est d’une certaine manière un « modèle » pour les artistes Hip Hop qui sont vegan straight edge?

Non. Dead Prez n’est pas drug free [=qui ne consomme aucune drogue, NDLR], et pour ce que j’ai compris ils ne sont plus vegan. Leur sorte de nationalisme est un cul-de-sac pour ceux et celles recherchant une voie de libération plus grande, et finalement leur musique n’est plus très bonne.

Si nous voulons des modèles, je pense que nous devrions rechercher au-delà de la scène musicale et des musiciens, et prendre de l’inspiration des gens ouvrant les cages ou refusant de participer au système judiciaire.

4. Pouvez-vous nous en dire plus au sujet des artistes de Hip Hop vegan straight edge aujourd’hui, et sur la manière dont ces artistes comprennent leur travail?

Je ne préfère pas pas parler pour les artistes, parce que je pense que dans le mouvement Hip Hop vegan straight edge il y a une multitude de voix et de perspectives. La chose qui unifie le mouvement, au-delà d’une manière de vivre en commun, est le désir d’élever le niveau du Hip Hop politique.

Nous haïssons les flics, mais nous savons que haïr les flics n’est pas suffisant. Seulement haïr les flics n’a jamais été suffisant.

Creusons plus profondément et frappons plus fort. Qui ose gagne, n’est-ce pas?

Riot/Clone, For What?

Sew up kittens eyes to make them blind. make their reflexes unaligned. For what? For what?
Coudre les yeux des chatons pour les rendre aveugles, rendre leur réflexes désordonnés. Pourquoi ? Pourquoi ?

Try to infect chimps with AIDS, damage sheep with hand grenades. For what? For what?
Essayer d’infecter le SIDA aux chimpanzés, mutiler un mouton avec des grenades … Pourquoi ? Pourquoi ?

To make money in the name of science, to satisfy stupid laws with dumb compliance
Pour faire de l’argent au nom de la science, pour satisfaire des lois stupides avec une conformité idiote

For delusion that the fight against disease has a plan, worst of all – because they can
Avec l’illusion que le combat contre la maladie a un plan, pire que tout – parce qu’ils peuvent

Transplant an extra head on a dog, remove the spines from a hedgehog. For what? For what?
Transplanter une tête supplémentaire sur un chien, retirer les épines d’un hérisson. Pourquoi ? Pourquoi ?

Drip cosmetics into rabbits’ eyes, give monkeys drugs to make them high. For what? For what?
Injecter des cosmétiques dans les yeux des lapins, donner de la drogue aux singes pour les shooter. Pourquoi ? Pourquoi ?

To make money in the name of science, to satisfy stupid laws with dumb compliance
Pour faire de l’argent au nom de la science, pour satisfaire des lois stupides avec une conformité idiote

For delusion that the fight against disease has a plan, worst of all – because they can
Avec l’illusion que le combat contre la maladie a un plan, pire que tout – parce qu’ils peuvent

Poison guinea pigs till half are dead, put electrodes into live cats’ heads. For what? For what?
Empoisonner des cochons d’inde jusqu’à ce que la moitié soit mort, mettre des électrodes dans la tête de chats vivants. Pourquoi ? Pourquoi ?

Crucify a dog to study its pain, if an experiment’s been done, they’ll do it again. For what? For what?
Crucifier un chien pour étudier sa douleur, si une expérience a été faite, ils la refont. Pourquoi ? Pourquoi ?

To make money in the name of science, to satisfy stupid laws with dumb compliance
Pour faire de l’argent au nom de la science, pour satisfaire des lois stupides avec une conformité idiote

For delusion that the fight against disease has a plan, worst of all – because they can
Avec l’illusion que le combat contre la maladie a un plan, pire que tout – parce qu’ils peuvent

(Over) a hundred years of torture – not a single cure!
(Plus) d’une centaine d’années de tortures – pas un seul remède!

La supercherie d’une journée sans viande

A une époque où la protection de l’environnement est « à la mode », l’hypocrisie générale à l’égard de la Nature n’épargne personne, surtout lorsqu’il s’agit de jouer petit en proposant une journée végétarienne! Une journée par an sans manger de cadavres ça c’est de l’altruisme animalier demandant un grand effort!

Et Brigitte Bardot d’expliquer que «refuser la consommation de viande est aussi le meilleur moyen de protester contre l’inhumanité et la barbarie partout présentes dans les élevages, durant les transports ou lors de l’abattage des milliards d’animaux sacrifiés et consommés chaque année».

La motivation de cette demande au Président de la République serait de lutter contre le réchauffement climatique, car selon elle l’élevage «a une incidence directe sur le réchauffement climatique, la pollution des sols, des nappes phréatiques et représente un terrible gaspillage puisque près d’un tiers des céréales produites mondialement est destinée à nourrir les animaux pour la production de viande».

Donc pour résumer : non à l’élevage des animaux pour leur viande car ça pollue, mais élever ces mêmes animaux pour leur lait ne pose apparemment pas de souci de pollution ! Et encore moins de souci d’éthique !

Tout ce cinéma montre bien que le végétarisme ne rime à rien et que l’on se sert de la crise climatique pour essayer de faire passer des messages ridiculement illogiques et dénués de tout bon sens et de toute compassion.

Interview de BerTA

Voici une interview de BerTA – Berliner-Tierrechts-Aktion – l’Action pour les droits des animaux de Berlin. Elle est également en ligne à la section Culture vegane.

Le site de la Berliner-Tierrechts-Aktion (BerTA): berta-online.org.

1. Pouvez-vous présenter votre groupe?

En 1997, des gens ont fondé la Berliner-Tierrechts-Aktion (BerTA) (Action pour les droits des animaux de Berlin), afin de s’engager pour la libération des animaux des rapports de domination.

BerTA se comprend comme un groupe ouvert. Toutes les personnes qui veulent être actives contre la domination et l’exploitation animale sont la bienvenue chez nous. Nous voulons attirer l’attention de la société, par différentes formes d’action, sur ce que l’industrie de l’exploitation cache derrière ses portes, et contribuer à un changement de l’ordre social dominant.

Les intérêts et besoins des individus non-humains ne se voient rien accorder ou presque dans les rapports sociaux actuels. Que ce soit dans l’industrie alimentaire, dans la recherche scientifique, à la chasse, dans les zoos ou dans la branche du textile: les animaux sont gardés enfermés, sont exploités et tués.

Le fondement de leur oppression est la conception selon laquelle les animaux, en raison de leur appartenance à une espèce ou plus exactement en raison de leur non-appartenance à l’espèce humaine, sont considérés comme ayant moins de valeur et relevant de la domination.

Ce rapport de domination, le spécisme, doit, selon notre point de vue, se terminer. Voilà pourquoi nous organisons des manifestations, des réunions d’informations, des discussions avec contenus, des concerts de solidarités et des actions de désobéissance civile.

Bien que nous ne fassions pas nous-mêmes d’actions autonomes de droits des animaux (par exemple des libérations d’animaux), nous nous affirmons solidaires de celles-ci.

2. Qu’est-ce que cela signifie qu’être vegan en RFA?

L’acceptation sociale vis-à-vis des gens mangeant vegan a fortement grandi ces dernières années. Contrairement à il y a ne serait-ce que quelques années, on trouve dans chaque supermarché des produits comme du lait de soja, des pâtés végétaux ou des soi-disant produits de remplacement de la viande.

On prend en compte les personnes veganes également dans les universités et dans les restaurants, et avant tout ce n’est pas rare de trouver des personnes veganes dans les milieux de gauche et alternatifs.

Les personnes veganes n’ont par contre une certaine acceptation que dans la mesure où il s’agit de leur décision personnelle. En cas de critique de l’exploitation des animaux dans la société, tout est différent. Elles font alors face aux vieux arguments bien connus, comme quoi les êtres humains mangent de la viande de manière naturelle, qu’il en a toujours été ainsi, qu’il ne s’agit « que » d’animaux ou que le veganisme est une question de luxe.

Les revendications en faveur de la libération des animaux sont considérées par la grande majorité des gens comme allant trop loin et utopiques.

3. La situation est-elle différente à Berlin? Il y a là-bas apparemment chaque jour plusieurs cuisines populaires veganes !

La situation à Berlin, et en général dans les grandes villes, est certainement différente des régions moins urbaines où les personnes veganes sont souvent considérées comme des « bizarres ». Il y a entretemps à Berlin plusieurs restaurants totalement vegan, un ou deux magasins ne proposant que des produits vegans et également beaucoup de gens vivant dans des colocations veganes.

C’est également valable pour les cuisines populaires, surnommées Vökus (=Volksküchen). Elles sont le plus souvent organisées par des groupes et des projets liés à des maisons, et s’adressent avant tout aux gens de la scène autonome et de gauche.

Les racines reposent dans l’autodéfense socialiste du mouvement ouvrier, et ne sont pas à confondre avec les dons pour les pauvres de la part de l’Eglise, ou bien avec les structures sociales publiques.

Même si la plupart des cuisines populaires sont veganes, cela ne signifie pas que la majorité des gens dans les mouvements de gauche soient vegans, c’est le contraire qui est vrai.

Mais nous saluons qu’il soit fait attention aux personnes veganes et aux revendications des personnes partisanes de la libération animale. Notre groupe organise également des cuisines populaires et des brunchs veganEs. Pour nous il s’agit de proposer des rendez-vous pour les activistes, de soutenir un quotidien culturel non commercial et enfin, chose tout aussi essentiel, de montrer que le veganisme ce n’est pas se nourrir exclusivement de céréales et de racines.

4. Dans un communiqué, vous dites:

« Nous n’agissons pas avec le mot d’ordre « Le principal, c’est pour les animaux. » Nous luttons pour une société libérée et nous dirigeons contre les rapports sociaux de domination. Nous ne travaillerons pas avec des groupes ou des gens qui mettent en avant des positions racistes, antisémites ou sexistes. De telles formes de pensée sont tout autant à combattre que le spécisme ancré dans la société. »

Pouvez-vous en dire plus à ce sujet?

Dans ce communiqué, nous nous sommes distancés de nazis qui entendaient participer à l’une de nos manifestations. Même si nous nous engageons de manière principale contre l’exploitation animale, cela ne veut pas dire que nous travaillons avec tout un chacun afin d’en arriver à nos objectifs. Les néo-nazis sont ici un exemple assez affreux.

Mais nous ne ferions pas non plus d’actions du type de la campagne de PeTA « plutôt à poil qu’en fourrure », parce qu’elle attire l’attention sur le thème de l’exploitation animale par l’intermédiaire de présentations sexistes.

Ici il en va seulement du principe « Le sexe fait vendre »; le problème est que les femmes ne sont montrées que comme objet, et cela n’a rien à voir avec nos conceptions d’une société raisonnable.

Comme nous l’avons dit, le but est pour nous d’en arriver à la fin des rapports d’oppression. Ceux-ci ne concernent pas seulement le rapport être humain – animal, mais le capitalisme, le racisme ou le sexisme sont également une partie du problème.

Ici notre tolérance à un travail en commun a des limites. Cela ne veut pas dire que nous excluons de prime abord toutes les autres personnes qui ne pensent pas comme nous, ou que nous les méprisions.

Nous voulons justement par nos réunions amener les gens à ces positions. Mais nous voyons comme une nécessité de nous confronter, et cela non pas de manière secondaire, aux pensées et aux actes discriminatoires, afin d’être cohérent avec nos affirmations.

5. Pouvez-vous nous-donner un exemple de comment vous tenter de réaliser vos objectifs?

Nous participons par exemple à la campagne internationale contre la grande entreprise de mode de luxe allemande ESCADA (www.antifur-campaign.org). Nous menons régulièrement des actions et participons à des manifestations reliant différentes régions.

Cette campagne sera menée jusqu’à ce que toutes les formes de fourrures travaillées soient enlevées des rayons d’ESCADA. Elle est reliée à des protestations réussies contre de nombreuses autres entreprises de l’habillement. Ces protestations sont organisées depuis 1999 et entretemps il n’y a en Allemagne quasiment plus de grands magasins vendant de la fourrure.

Les débouchés se réduisent avec chaque campagne réussie et l’industrie de la fourrure en Allemagne est proche de l’effondrement, ce qui signifie également, comme une conséquence, que toujours moins d’animaux sont tués pour la « fourrure ».

Il faut bien remarquer que ce sont des tout petits groupes comme la Berliner-Tierrechts-Aktion qui organisent ces campagnes, et non pas de grandes organisations ou de grands partis.

Avec ces actions, il ne s’agit pas pour nous d’exiger seulement des gens que ne soit plus achetée de la fourrure, et d’imposer de meilleures conditions carcérales.

Nous voulons au contraire apporter une contribution avec nos actions, pour qu’il en soit fini avec les rapports de domination. Les chances d’abolir l’industrie de la fourrure ne sont pas mauvaises.

Il en va pour l’instant autrement pour des thèmes comme la viande, la vivisection, la chasse ou les zoos.

Mais nous sommes confiant dans le fait que nous réussirons dans le futur à faire bouger les choses.