La mer, ses habitants et la pollution sonore

Voici ici un très intéressant article concernant la pollution sonore causée par les humains dans la mer.

La mer, monde du silence ? Poétique, mais faux. L’environnement marin est empli de bruits naturels provenant des vagues, du vent et de la pluie, ainsi que des sons émis par les organismes vivants. Auxquels s’ajoutent, et de manière croissante, les sons d’origine humaine. Une véritable pollution sonore dont les conséquences peuvent être dramatiques pour les mammifères marins, et contre laquelle se mobilise un nombre croissant de scientifiques et d’environnementalistes.

Le 24 septembre 2002, entre les Canaries et le détroit de Gibraltar, des bateaux de l’OTAN procèdent à un exercice. Le même jour, 14 baleines à bec s’échouent sur les plages avoisinantes. L’autopsie révèle des lésions au niveau des oreilles internes. Cet échouage massif n’est pas le premier, mais cette fois, le doute n’est plus permis : des sons de forte puissance peuvent provoquer la mort de grands cétacés, déjà fortement menacés par la chasse et la pêche.

Principaux accusés : les sonars militaires à basse fréquence employés pour détecter les sous-marins, et les canons à air de forte puissance utilisés pour la prospection pétrolière offshore. « Depuis les années 1990, plusieurs échouages, majoritairement de baleines à bec, ont été corrélés avec des exercices navals mettant en oeuvre des sonars actifs de forte puissance, et parfois également avec des tirs sismiques », confirme Xavier Lurton, coauteur d’un rapport sur l’analyse des risques de la pollution sonore pour les mammifères marins.

Responsable à l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer) du service acoustique sismique de Brest, ce spécialiste rappelle que la marine américaine comme l’industrie pétrolière offshore ont consenti des investissements importants, ces dernières années, »pour financer auprès de la communauté académique des études visant à limiter ces risques » . Et que plusieurs pays (Australie, Nouvelle-Zélande, Brésil, Royaume-Uni) ont mis en place des réglementations plus contraignantes en matière d’exploration pétrolière offshore.

Tout n’est pas résolu pour autant, loin s’en faut. Car les flottes de commerce croissent au rythme de la mondialisation, et emplissent les mers d’un constant grondement. Selon le rapport de l’Ifremer, l’intensité sonore y aurait ainsi augmenté en moyenne, depuis un demi-siècle, »de 10 décibels dans la gamme des centaines de Hz » . Un « smog acoustique » d’autant plus gênant que les mammifères marins ont recours à l’écholocalisation pour communiquer, se repérer ou rechercher leur nourriture.

La cacophonie ambiante leur fait perdre le sens de l’orientation, les oblige à abandonner certains habitats, multiplie les dangers de collision avec les navires. Venant s’ajouter au bilan de la chasse baleinière légale (1 500 animaux par an) et aux captures accidentelles de dauphins et de cétacés par les filets de pêche (plusieurs dizaines de milliers par an), ces perturbations menacent un peu plus la survie des espèces les plus menacées.

« Pour mieux comprendre la manière dont cette pollution sonore affecte ces animaux, il faut d’abord établir la source de ces bruits, et la manière dont ils se propagent », précise Michel André, directeur du laboratoire d’applications bioacoustiques à l’université polytechnique de Catalogne (Espagne). Son équipe travaille à définir le seuil maximal de bruit tolérable par les cétacés, et à établir une cartographie de la pollution sonore sur les côtes espagnoles. Michel André espère élargir ce dernier projet au niveau mondial grâce à la campagne Changing Oceans, lancée le 10 juillet, à Marseille, par la fondation suisse Antinea : une expédition menée à bord d’un ancien navire de guerre visant à recueillir des données sur une centaine d’aires marines protégées mais qui cherche encore l’essentiel de son financement.

En attendant, que faire ? En décembre 2008, à la neuvième conférence des parties de la Convention sur les espèces migratoires (CMS), la Communauté européenne a présenté un projet de résolution invitant instamment la communauté internationale à examiner des mesures visant à réduire le bruit sous-marin. Création de « zones de protection » dans les mers et les bassins fermés, meilleur contrôle des niveaux sonores, constitution de bases de données indiquant la provenance des sons produits par l’homme : tout ou presque reste à mettre en oeuvre.

Et il y a urgence à agir. Selon le dernier rapport du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC), publié fin 2007, l’augmentation des niveaux de dioxyde de carbone dans l’atmosphère va entraîner une acidification des mers et des océans. Or, cette acidification pourrait contribuer à rendre l’environnement marin plus bruyant, en diminuant la capacité d’absorption des sons à basse fréquence. Si rien ne vient enrayer cette évolution, les baleines, demain, pourront-elles encore s’entendre chanter ?

Fonte des glaces couvrant la mer dans la zone Arctique

Le quotidien anglais the Guardian publie des photos rendues publiques par les USA et concernant l’Alaska. On peut voir le rivage du port de Barrow en 2006 et en 2007, et voir la disparition de la glace. Entre l’été 2006 et celui de 2007, plus d’un million de kilomètres carrés de glace de mer ont fondu en raison du réchauffement climatique.

Rappelons que non seulement l’écosystème est brisé, mais également que la planète se réchauffe doublement: la glace ne réfléchit plus les rayons solaires et pire, la mer les absorbe, se réchauffant et réchauffant l’ensemble de la planète.

Le film Mission G

Le film G-Force vient de sortir aux USA et fait un tabac, il arrivera en France le 14 octobre (sous le nom « Mission G »). Ce film en 3D met en scène… des cochons d’Inde espions. La bande-annonce en français est ici, le site officiel en anglais . La vidéo du jeu sortant sur les consoles de jeu est .

C’est en fait le pendant logique des films d’extra-terrestres: l’humanité est incapable d’avoir un rapport correct avec les animaux. Donc soit elle en fait des monstres (du film Orca à Alien en passant par King Kong, des dents de la mer aux abeilles tueuses, etc.), soit elle établit un rapport infantile (et clairement décalé, c’est-à-dire inadapté).

Ces films sont des symptomes… Des preuves d’une quête, d’une exigence, d’une recherche d’un autre rapport avec les animaux. Si l’industrie du cinéma agit ainsi ce n’est pas pour rien, pour mobiliser les gens à aller voir les films (lamentables), il faut jouer sur des cordes authentiquement populaires…

Le nucléaire français et l’Afrique

Voici un appel du réseau Sortir du nucléaire qui est très intéressant, et qui montre bien sur quoi s’appuie la gestion de l’écologie en France: tout dépend du business, et partant de là aussi du pillage des « anciennes » colonies d’Afrique, dont les gouvernements sont constitués sur la base de leur allégeance à la France.

Le nucléaire, c’est comme l’industrie de l’exploitation animale: c’est toute une logique de profit. Etre vegan, ce n’est jamais rester passif, et bien être réaliste par rapport au monde où nous vivons. Pas de défaitisme: les responsables sont faciles à trouver!

Le Réseau « Sortir du nucléaire » attire l’attention de l’opinion publique sur la gravité de la situation au Congo et au Niger où les autorités politiques bafouent les droits de l’Homme et les règles démocratiques sur fond de coopération avec la multinationale nucléaire Areva.

– Au Congo (ex-Zaïre), Golden Misabiko, qui est président d’une ONG de défense des droits de l’Homme, a été arrêté vendredi 24 juillet après la publication d’un rapport dénonçant l’exploitation illégale de la mine d’uranium de Shinkolobwe (Katanga), concédée à Areva depuis le 26 mars dernier : lors de la visite express du Président français Nicolas Sarkozy, Areva s’est vu octroyer l’exploration et l’exploitation de l’uranium sur l’ensemble du sol congolais.

– Au Niger, où Areva exploite des mines d’uranium depuis 45 ans et a récemment obtenu du Président Mamadou Tandja l’autorisation d’ouvrir une mine géante à Imouraren, les atteintes à la démocratie sont tout aussi graves : contrairement à ce que prévoit la constitution, M Tanja va se présenter pour un troisième mandat présidentiel et, pour arriver à ses fins, n’a pas hésité à dissoudre la Cour Constitutionnelle et à organiser un référendum illégal prévu pour le 4 août.

Ce n’est pas parce que la supposée « indépendance énergétique de la France » n’est qu’un mythe, et que le fonctionnement des réacteurs nucléaires français est assuré à 100% par les importations d’uranium, en particulier d’Afrique, que la France doit tolérer ou même collaborer aux atteintes aux droits de l’Homme.

Lors de sa campagne présidentielle, et suite à son élection, M Sarkozy a promis que la politique française serait « exemplaire » concernant les Droits de l’Homme. L’accord nucléaire signé le 25 juillet 2007 à Tripoli entre M Sarkozy et le dictateur libyen Kadhafi avait déjà largement écorné ces promesses, de même que les accords nucléaires signés lors des visites de M Sarkozy dans des pays fort peu démocratiques comme au Maghreb, au Moyen-Orient ou en Chine.

De toute évidence, le militantisme pronucléaire de M Sarkozy et son soutien sans faille à la multinationale Areva le poussent à s’accommoder ou même à soutenir les atteintes aux Droits de l’Homme, en l’occurrence au Congo et au Niger. C’est le « volet radioactif » du système de la Françafrique ».

Il est nécessaire de mettre en lumière la complaisance d’Areva avec ces agissements antidémocratiques. Dans l’immédiat, les autorités françaises doivent se reprendre et exiger la libération immédiate de Golden Misabiko au Congo et l’annulation du référendum anticonstitutionnel prévu le 4 août au Niger.

Quelques réflexions sur les incendies dans le Sud et en Corse

Trois personnes ont été arrêtées en Corse, soupçonnée d’être des incendiaires. C’est un phénomène bien connu: les promoteurs cherchent toujours à gagner plus de terrain, et pour cela les incendies sont utiles. Que dire alors de cet adjudant de la légion étrangère, qu’on accuse d’être le responsable de l’incendie de 1 300 hectares de garrigue?

En fait, c’est lui qui va porter le chapeau, mais bien entendu, il ne peut pas être le seul responsable d’un exercice d’un régiment de la Légion étrangère, et d’autant plus avec des balles traçantes. Si leur emploi était interdit en exercice dans le sud de la France, comme l’explique l’armée, pourquoi leur utilisation a été si facile?

En fait, l’emploi des balles traçantes est interdit dans les camps militaires du Sud-Est du 1er mai au 1er novembre, pas le reste du temps… Et c’est là qu’on voit que dans un système où la nature et les animaux sont en bas de l’échelle, les dégâts sont inévitables, comme une conséquence fatidique.

Le problème central, c’est que l’humanité n’a pas l’habitude de faire attention à la nature et aux animaux. Chacun ne s’occupe que de soi-même, et encore, mal! Voilà pourquoi être vegan c’est défendre l’écologie radicale, celle qui comprend que Gaïa est à la racine des choses et de nos questions, puisque c’est la planète où nous vivons, à laquelle nous participons.

Et pourquoi le mode de vie straight edge est essentiel aussi: il signifie la rigueur par rapport aux phénomènes, la capacité de décision, le choix de la santé et de la vie, et pas celui des drogues, de la défonce, de l’hypocrisie, etc.

Nous n’avons qu’une seule planète, tout comme nous avons une seule vie. Et en plus, les animaux ont besoin de nous!

Les risques des ampoules de basse consommation

Les lampes fluorescentes, qui servent d’ampoules de basse consommation, comportent des inconvénients qui doivent être connus.

Tout d’abord le recyclage est impératif: le tube contient du mercure. Ensuite, il y a apparemment un risque que soient émis des UV. Enfin, il y a un impact électro-magnétique, moindre que le téléphone portable bien sûr, mais il faut le prendre en compte.

Ce qu’on gagne en écologie, on risque de le perdre pour la santé! Encore une démonstration de l’absence de toute planification dans l’écologie. Ce qui compte ce sont les gains d’énergie, les choses sont faites à la va-vite, et on paie encore les conséquences après.

Il y a un marché à prendre, il est pris, basta pour le reste! Il va de soi que ce n’est pas de cette manière qu’on avancera vers un monde meilleur…

Ici l’article de wikipedia sur les lampes fluorescentes, ici une présentation rapide de leur danger, là une vidéo montrant les effets à l’aide d’un appareil.

Umeå et son rôle dans l’émergence de la culture vegan straight edge

L’action qui a eu lieu en Suède à Umeå mérite d’être particulièrement mentionnée. Evidemment, la destruction par les flammes d’un club de chasseurs (voir les photos ici) n’a rien de particulièrement original pour la Suède, où le Front de Libération des Animaux est fort, tout autant que le véganisme.

Mais justement, la ville d’Umeå n’est pas n’importe quelle ville: elle est la principale ville du nord de la Suède. Le nord de la Suède n’a que peu d’habitants, sa tradition politique est très à gauche, très marquée par le communisme, en raison de la grande base ouvrière (en fait la Suède s’est enrichie avec sa neutralité pendant la seconde guerre mondiale, grâce aux minerais du nord). C’est également en pleine Laponie, et les Samis (vrai nom des « Lapons ») ont été et sont encore opprimés.

Et cette ville d’Umeå justement est devenue dans les années 1990 le bastion du mouvement straight edge, en tout cas en Europe, si ce n’est dans le monde. La Suède a peut-être le seul pays véritablement marqué par la scène vegan straight edge, qui a existé à un moment comme véritable alternative culturelle. Si le mouvement s’est essoufflé, le veganisme et le mode de vie straight edge forment encore une grande tradition.

L’une des figures culturelles de cette scène vegan straight edge d’Umeå a été le groupe Refused, notamment avec son album The Shape of Punk to Come. Le nom de la ville est également celui d’un album du second groupe de référence du « northcore straight edge »: Final Exit.

Billy Graziadei, du groupe hardcore Biohazard, a affirmé à cette époque: « Umeå est la capitale du hardcore en Europe. Nous aimons cet endroit. Je pense que les groupes d’Umeå  croient en ce qu’ils chantent plus que dans n’importe quelle autre endroit du monde. Et je ne pense pas qu’aux groupes Straight Edge comme Refused, Doughnuts et Final Exit. Il y a une honnetêté dans la musique ici qui est connue dans le monde entier. Ils savent ce qu’ils veulent. »

A noter que la Laponie suédoise, toujours dans la même veine contestataire, a également produit le « Kängpunk », le punk des bottes, punk ultra rapide (influencé par le « disbeat » à la Discharge) extrêmement critique par rapport à la société et très engagé.

En attendant demain…

Ce que montrent les médias témoignent de l’idéologie dominante: 4.000 hectares de forêts et de maquis sont ravagés par les flammes en Corse, et il n’y a pas un mot pour les animaux!

Pour une fois qu’on parle de la nature, on oublie les animaux comme en témoigne ces phrases:

« Le sinistre le plus virulent, qui s’est développé dans la région de Propriano (extrême sud de l’île) a dévasté plus de 3.000 hectares de forêts de résineux et de maquis entre les villages de Fozzano et Aullène. Des murs de flammes hauts de plusieurs mètres ont réduit en cendres la forêt et une grande quantité d’arbres centenaires. »

On parlera bien d’un camping habitué, mais rien sur la terreur vécue par les animaux et les inévitables morts. Et tout cela révèle bien la priorité: tout pour la guerre, l’exploitation, rien pour la vie et l’harmonie.

D’ailleurs, désormais les chiens drogués sont clonés. En Corée du Sud un Labrador canadien a été cloné en raison de son talent afin de « parfaire » les chiens traquant la drogue. C’est-à-dire les chiens drogués. Et les médias édifiants de stupidité d’expliquer qu’il y a eu « un entraînement rigoureux de 16 mois ».

Quel terrible entraînement cela doit être, que d’accoutumer des chiens à la drogue! Ce n’est sans doute pas pour rien que seulement 30% des chiens en formation parviennent à « entrer en fonction »…

Pour finir tout de même sur une bonne nouvelle, car le monde pourrait être différent si les valeurs veganes l’emportaient (et elles l’emporteront!), on notera le très intéressant « BowLingual Voice. » Il s’agit d’une petite machine retranscrivant de 200 manières différentes les aboiements des chiens, afin que leurs « maîtres » puissent mieux les comprendre.

Les photos valent le coup d’oeil… Et en tout cas, cela montre que si l’humanité le voulait, elle pourrait partir à la rencontre des autres êtres vivants, plutôt que de les chercher sur une autre planète!

C’est sans doute l’occasion de lire le très intéressant d’un point de vue vegan « Demain les chiens », roman de Clifford D. Simak.

Un torero de 11 ans…

Le Figaro publie des photos de Michelito, jeune franco-mexicain de 11 ans, torero ayant tué déjà une centaine d’animaux. Des photos récoltantes, où l’on peut voir des gamins, dont l’un a 4 ans!, être à l’école du meurtre!

Au-delà du dégoût, on voit bien que ce qui est en jeu, c’est la question de la culture. Tant que de tels comportements sont valorisés, le veganisme n’avancera pas… Ou plutôt, il avancera plus précisément en affrontant ces valeurs. Dans chaque pays, le veganisme rencontre des obstacles, obstacles se fondant sur les moeurs, les traditions, etc., mais des moeurs et des traditions bien souvent aussi récentes que l’industrie de la viande! Là où il y a des intérêts, des « mythes » se créent, justifiés par des pseudos chercheurs payés pour cela.

Pour finir, toujours au sujet du Mexique, rappelons que durant la première semaine du mois de juillet, l’ALF, très active dans ce pays, a incendié le musée consacrée à la corrida à Guadalajara.

On notera que l’office de presse de l’ELF pour l’Amérique du Nord publie également les communiqués des actions de l’ELF au Mexique, et pas seulement ceux des USA et du Canada. D’ailleurs, la très grande majorité des actions de l’ELF cette année se sont déroulées au Mexique.

Un activiste criminalisé

En Hollande un activiste très connu a été arrêté et accusé…. de planifier un attentat contre la reine Beatrix! Le parquet a expliqué qu’iIl est soupçonné d’avoir préparé un attentat et de posséder une arme à feu. Rien de cela n’a en tout cas été trouvé lors des perquisitions à Wissekerke et Vught.

Tout cela est bien une criminalisation et en France raconte sur le même ton: « Un activiste néerlandais de la cause animale a été arrêté lundi par la police qui le soupçonne d’avoir planifié un attentat contre la reine Beatrix des Pays-Bas, déjà visée en avril par une attaque qui avait fait sept morts ».

Soit : « activiste vegan = terroriste ». Ce qui montre bien que les velléités de « faire copain » avec les institutions, notamment les médias (qu’on pense à Peta ou bien d’autres), n’ont aucun sens!

Peter Janssen, 23 ans et connu en Hollande sous le nom de « vegan streaker » (streaker = perturbateur courant nu lors d’un spectacle ou un match), avait été remis en liberté provisoire le 30 juin dernier, alors qu’il est accusé d’avoir libéré 2.500 visons d’un élevage à Stavenisse. Il est connu pour avoir perturbé un show télévisé (Paul de Leeuw), la finale de tennis ABN Amro, un match de hockey ainsi qu’une course à Tilburg.

Un site lui est consacré.

Les animaux « de compagnie », considérées comme des marchandises

« Cette période est terrible et on voit de tout. On retrouve des animaux dans des poubelles, attachés aux arbres, enfermés dans des maisons une semaine, deux, trois ou même un mois. On les retrouve morts de faim quelquefois, bref on les abandonne le 1er juillet pour en reprendre un autre au 15 septembre. Les animaux de compagnie sont devenus des jouets jetables que l’on prend ou que l’on délaisse au gré des humeurs ».

Tel est le constat de la responsable de l’Association pour le respect et la protection de l’animal (ARPA), à Agen. A noter que cette association va se doter d’une structure juridique qui lui permettra de poursuivre les personnes qui commettent des actes répréhensibles envers les animaux.

Front de Libération de la Terre

Steve Jones, un membre du comité d’administration de la Bank of America, le principal investisseur des Etats-Unis pour les mines de charbon à ciel ouvert dans les montagnes, a vu sa maison en Caroline du Nord visité deux fois par le Front de Libération de la Terre, à deux semaines d’intervalles. Les activistes ont commis de mineurs actes de vandalisme (autocollants, peinture noire, etc.) comme avertissement. La Bank of America locale a également été visée.

La couleur noire a été choisie (au lieu du rouge traditionnel) comme symbole de la pollution causée par les mines dans le Tennessee. L’exploitation des mines de charbon à ciel ouvert dans les montagnes est combattue depuis longtemps par les activistes pour la planète aux USA (ici un PDF avec une petite liste des films, articles, livres et sites à ce sujet).

L’opération nécessite en effet la déforestation, la destruction de toute vie locale, la démolition continue de la montagne à coup d’explosifs, le passage incessant de camions, la destruction des ruisseaux et de toute nature dans l’environnement immédiat, la pollution continue de la région, etc.

Ici on a quelques photos des activités d’une telle mine en France, là de très impressionnantes photos de la mutilation des montagnes.

Le communiqué se termine par: « Pour les enfants, pour les ours, pour les montagnes, pour les loups, pour les poissons, pour notre mère [=la Terre], nous reviendrons. Front de Libération de la Terre. »

Ici le communiqué original en anglais, publié le 17 juillet par l’office de presse de l’ELF pour l’Amérique du Nord:

North Carolina: Steve Jones, a member of the board of directors for Bank Of America, the United States’ primary investor in mountain top removal coal mining, had his house visited twice during the night recently.

On the eve of the Summer Solstice, we visited him the first time, smashing the front window on the cute lamp in his driveway and leaving a sticker on the post to let him know why we’d visited. Also on this night we glued the locks and put stickers on a Bank Of America branch in his town. 2 weeks later, on the eve of the full moon we returned to his house and smashed to bits the rest of the lamp and splattered black paint all over the sign with his address/mail box and steps/walkway.

Animal rights activists have long used red paint to mark murderers of many sorts; we chose black paint because it is black like the coal sludge that covers Tennessee, making the earth toxic in a disaster said to be worse than the Exxon Valdez spill. This disaster was uncommon only in that it got press coverage.

It is black like the water that comes out of the taps when people in effected communities turn on their taps for water. And it is black like your heart. For the kids, for the bears, for the mountains, for the wolves, for the fish, for our mother, we will be back. ELF.

Ecosystème bouleversé aux USA

Que font des pythons de Birmanie… en Floride? Voilà encore un exemple des conséquences d’une activité humaine non planifiée. Plus de 150.000 pythons de Birmanie menacent les Everglades, grande zone marécageuse.

Les pythons de Birmanie vivent normalement en Asie du Sud Est, dans les zones humides. Aux USA, les animaux ont été relâchés dans la nature par leurs « propriétaires », lorsque l’animal devient bien plus grand que la quinzaine de centimètres qu’il fait lorsqu’il est jeune. Son prix – une quinzaine d’euros – en fait une simple marchandise.

On notera que plutôt de critiquer cela, les médias soulignent surtout la destruction d’une animalerie lors de l’ouragan Andrew en 1992…

Les pythons de Birmanie s’attaquent malheureusement aux alligators, aux daims, aux ratons laveurs et aux oiseaux d’eau; les alligators perdent de plus en plus de terrain, l’écosystème est bouleversé.

On notera que de récents articles américains s’intéressent justement aux effets sur l’écosystème d’espèces importées récemment par l’humanité (voir ici et ).

Cancer des glandes salivaires et téléphone portable

Une récente étude (ici l’article en anglais) a constaté une très forte augmentation du nombre de cancers des glandes salivaires, les glandes parotides situées sous l’oreille, alors que les cancers des glandes situées dans la bouche inférieure sont restés stables.

« Entre 1980 et 2002, le nombre de cancers de la parotide est resté stables à 25 par an, alors que ce chiffre est passé à 75 durant les cinq années suivantes », a indiqué Avi Zini, de l’école dentaire Hadassah, dans le cadre d’une étude réalisée entre 1970 et 2006 par l’Association dentaire israélienne.

En outre, le nombre de cancers soupçonnés d’être liés à l’usage du portable était proportionnellement plus important chez des patients jeunes, qui utilisent le plus ce genre d’appareil. Une cinquième d’entre eux avait moins de 20 ans. « Nous n’avons pas collecté des données sur l’usage du téléphone portable de la part de ces patients. Mais l’augmentation des cas peut parfaitement indiquer qu’une plus forte exposition aux téléphones cellulaires peut provoquer des dégâts par radiation », a ajouté Avi Zini.

Grippe porcine: les conséquences sur la vie quotidienne

Le quotidien Le Parisien a publié une longue liste des « changements » que provoqueront une éventuelle diffusion de la grippe porcine. Si au départ les médias et l’Etat expliquaient que rien ne se passerait, que tout était sous contrôle, on voit bien que désormais le ton a sacrément changé…

AU TRAVAIL

Pour faire face à un fort absentéisme au travail dû à la maladie, la convalescence, la présence au chevet d’un malade ou la fermeture  des crèches et des écoles, chaque entreprise et administration  doit, selon les recommandations du plan national, prévoir à la fois des mesures d’organisation du travail pour permettre la poursuite de son activité, mais aussi des mesures de protection de son personnel.

Les entreprises sont en train de passer leurs commandes de masques, de solutions hydroalcooliques pour le lavage desmains, de sacs pour recueillir les déchets…
Elles doivent aussi décider quelles seront leurs missions à assurer en toutes circonstances, celles qui pourront être interrompues pendant une à deux semaines, celles qui pourront être suspendues pendant huit à douze semaines. Le télétravail pourrait être une des solutions retenues par les entreprises, car il permet de réduire les risques de contamination sur le lieu du travail et dans les transports en commun.

Au plus fort de l’épidémie, les réunions, les rendez-vous physiques et, demanière générale, tout rassemblement qui générera une grande concentration humaine seront déconseillés, différés voire supprimés, au profit d’Internet, du téléphone ou des visioconférences.

A LA MAISON

Déjà, les Français n’ont pas attendu pour séquiper masques chirurgicaux et solutions désinfectantes pour les mains. « Ça s’est vendu comme des petits pains, se félicite un pharmacien parisien. Beaucoup en ont mis dans leurs bagages avant de partir en vacances, ils en ont acheté aussi pour leurs enfants qui partaient en colo. » Un bon réflexe, car les autorités sanitaires ne cessent de le rappeler depuis le début de l’épidémie : l’hygiène, qui passe avant tout par le lavage des mains, est la meilleure barrière contre le virus. A la maison, il est conseillé de nettoyer soigneusement objets et surfaces fréquemment touchés par la famille (poignées de porte, toilettes, robinets, interrupteurs, télécommandes…) avec les produits d’entretien habituels.

Aérez en grand quelques minutes par jour, plusieurs fois dans la journée, notamment les chambres, pour renouveler l’air et assainir l’atmosphère. Une bonne habitude à prendre dès maintenant… Si vous êtes concerné, vous pouvez déjà avertir la mairie pour figurer sur la liste des personnes vulnérables (personnes âgées dépendantes ou handicapées). Au plus fort de l’épidémie, il sera recommandé de différer les grands rassemblements familiaux (anniversaires, mariages…).

DANS LES BANQUES

Depuis trois mois, la Société générale, comme la plupart des banques françaises, est sur le pied de guerre. Tous les salariés ont été invités dès la fin avril à consulter les sites Intranet du groupe pour se tenir informés de l’évolution de la situation. Une cellule de veille centrale pour assurer le suivi de la maladie et la coordination des actions en interne a été très vite mise en place. « Un directeur de crise grippe A/H1N1 a été désigné par le comité exécutif », explique un cadre du groupede LaDéfense. En cas de pandémie, la banque sera ainsi à même de déclencher un véritable  dispositif de crise. « Ce qu’il faut, c’est avant tout garantir la sécurité et les conditions de travail de nos collaborateurs afin de maintenir l’activité, explique-t-on. Pas question qu’aux effets négatifs de la crise économique s’ajoutent ceux de la grippe. »

Principale arme antivirus : les masques. Des stocks ont été constitués et seront distribués tant au personnel présent au travail qu’aux clients et aux visiteurs. La Société générale a d’ores et déjà procédé à un prépositionnement des masques sur les sites pour garantir une distribution enmoins de quarante-huit heures.

Les voyages sont aussi triés. En juin, 4 zones à risque étaient identifiées : Mexique, Etats-Unis, Canada, Japon. La validation des voyages dans ces pays est laissée à la discrétion du manageur. Enfin, en cas de besoin, le télétravail, ainsi que l’utilisation de sites de secours informatiques et de « sites de repli » seront privilégiés.

A L’ECOLE

Comme cela a déjà eu lieu fin juin, la fermetures des écoles sera décidée dès lors que des élèves seront touchés, car les enfants sont les principaux vecteurs de transmission de la grippe. Si de nombreux établissements viennent à fermer, les élèves pourront suivre des cours sur France 5 ou sur France Culture. L’Education nationale a fait réaliser 264 heures de programmes pédagogiques pour la télé et 288 heures pour la radio.

Ils pourront aussi suivre des cours à distance avec leCentre national de documentation pédagogique (CNDP) et le Centre national d’enseignement à distance (Cned). Les diffusions interviendraient une semaine après la fermeture des écoles et pendant toute la durée de la fermeture. Des enseignants assureront des permanences dans les écoles pour assurer le suivi et l’aide aux devoirs et aux exercices.

DANS LES MAGASINS

Dans la grande distribution, les cellules de crise pullulent : une à la FCD – Fédération du commerce et de la distribution – une au siège de chaque magasin. « Pour l’instant, on en est auxmesures d’hygiène, de précaution et d’information », noteMurielHoyaux, porte-parole de la FCD, signataire d’un document de « repères » pour les hypers, lequel balaie les mesures à prendre en fonction de l’état épidémique. Au pire : interdiction aux clients de s’agglutiner, recours à des vigiles antipillage ou rationnement. « Notre cellule de crise est active depuis la fin avril. Actuellement, il travaille à favoriser une hygiène maximale. Pour les employés des magasins et des bureaux, un affichage rappelle qu’il faut se laver les mains souvent, détaille-t-on chez Carrefour. Notre groupe a déjà constitué un stock demasques destinés à ses collaborateurs. »

Si la France passait au stade 5b (NDLR : aujourd’hui, on est à 5a), il est prévu de créer en magasins des signalisations au sol – comme dans les aéroports – face aux caisses afin d’encourager une distance minimale entre les clients, de protéger les denrées de la contamination avec des films plastique et d’encourager la vente par Internet. En cas d’absentéisme du personnel, les heures d’ouverture pourraient varier, les rayons à la coupe ou non alimentaires pourraient fermer. Au stade 6, il est envisagé de placer des agents de sécurité pour éviter la psychose et les vols, de limiter les achats par client et de recourir au télétravail et à la livraison.

DANS LES TRANSPORTS EN COMMUN

Lieux de brassage de la population, les différents transports en commun ont déjà mis au point leurs plans d’action.

— La RATP a déjà prévu une réserve de masques permettant à ses 45 000 agents de se protéger pendant dix semaines. En ce qui concerne les voyageurs, les écrans d’informations des gares afficheront, si besoin, des messages d’information sur les mesures d’hygiène à adopter. Même en cas de forte épidémie, le trafic restera normal. Seule est envisagée la fermeture de certaines stations si les agents venaient à manquer.

– La SNCF, elle, est plus draconienne. Des affiches et des annonces sonores en plusieurs langues rappellent déjà en ce moment aux voyageurs les précautions à prendre. En cas de niveau d’alerte 6 en France (le niveau maximal), une réduction du trafic des trains sera décidée. Ne seront maintenus que les liaisons domicile-travail en nombre restreint ainsi que les axes essentiels des trajets grandes lignes. Seuls les trains de marchandises vitaux (transport d’hydrocarbures, de denrées alimentaires…) seront autorisés à circuler. Enfin, outre le nettoyage des trains, le contact avec le public sera limité et protégé grâce à un stock de huitmillions de masques.

– Dans les transports aériens, le personnel d’Air France distribue déjà pour les voyageurs au départ et en provenance des pays contaminés des fiches d’information. Ces mêmes passagers rempliront également des documents permettant de les retrouver et de prévenir les occupants des sièges voisins le cas échéant. Aucune protection particulière n’est encore envisagée pour les employés.

DANS LES STADES

Les instances sportives sont sur le pied de guerre. En relation permanente avec le ministère de la Santé, la Ligue de football professionnel (LFP) a envisagé tous les scénarios. En cas de pic de l’épidémie cet automne, les matchs pourraient se dérouler à huis clos. « On n’exclut pas de reporter certaines rencontres, voire une ou plusieurs journées de championnat, si trop de clubs sont contaminés ou si le risque est trop grand », précise-t-on à la LFP.

Des mesures similaires pourraient être appliquées dans les autres sports collectifs ou individuels. Une première donc ! Jusqu’à présent, seules les deux guerres mondiales avaient réussi à interrompre, sur la durée, des manifestations sportives. Cesmesures de santé publique ne sont pas sans conséquences sur la vie d’unclub.«Un huis clos aurades répercussions négatives en termes de billetterie et sera difficile à expliquer aux supporteurs », explique Philippe Boindrieux, le directeur général du Paris Saint-Germain. « Par ailleurs, que se passera-t-il si plusieurs joueurs d’une même équipe sont contaminés ? Ou si le championnat s’arrête plusieurs semaines ? » se demande-t-il.
Pour limiter la désorganisation, la Ligue de football a d’ores et déjà prévu de mettre en place une cellule de crise. «Imaginons qu’une équipe dont plusieurs joueurs sont malades déclare forfait. Selon notre règlement, dès qu’il y a forfait, il y a défaite, explique-t-on à la LFP. Or, dans ce cas précis, ce serait injuste. La cellule de crise sera donc là pour déterminer le degré de contamination d’un club et si cela justifie ou non de ne pas se présenter au stade.»

ET AUSSI…

– Les salles de concert et les boîtes de nuit. Aucune mesure n’est en cours, ni envisagée. Seul le Moulin-Rouge, qui brasse une population internationale, a distribué à son personnel des informations sur les mesures d’hygiène à adopter. Tout comme le Zénith de Paris ou la discothèque la Locomotive, il reste dans l’attente des décisions gouvernementales.

– Les cinémas. Qu’il s’agisse de Gaumont-Pathé ou d’UGC, les directions n’envisagent rien pour l’instant tant qu’aucune consigne émanant des autorités ne sera donnée. La fermeture des salles pourrait toutefois être décidée en cas de très forte épidémie en France.

– Les restaurants. Les entreprises de restauration rapide – comme McDonald’s – ou de service à table – comme le groupe Flo – sont en train de définir leur plan d’action. Au delà des décisions des pouvoirs publics, les enseignes rappellent que la fermeture des établissements ne se fera, là encore, que si le nombre de cas explose. La direction du groupe Flo réfléchit également au maintien partiel de l’activité (vente à emporter, livraison à domicile). En revanche, pas question pour l’heure, ni chez l’un ni chez l’autre, de faire porter desmasques aux employés.

– Les parcs d’attractions. Même Mickey surveille l’évolution de la grippe A. Déjà, les employés de Disneyland Paris ont été informés des mesures d’hygiène à suivre pour éviter toute contamination. Si la fermeture n’est à ce jour pas envisagée, sauf décision du gouvernement, le parc pourrait faire porter à ses employés des masques sur les attractions.

La PMAF au service de Pfizer, et pas des animaux

Parfois on croit tomber sur la tête avec la schizophrénie de certains prétendus défenseurs des animaux. Leur échec est tellement patent qu’ils se complaisent dans le rôle de manager de l’industrie de la viande, ni plus ni moins.

Rappelons qu’en France 10 millions de porcelets subissent l’ablation des testicules au bistouri, sans aucune anesthésie… Une barbarie terrible.

La PMAF – Protection Mondiale des Animaux de Ferme, une association – titre ainsi l’un de ses communiqués de presse: « Castration à vif des porcelets : une pratique archaïque bientôt abolie ? »

Seulement voilà, ce à quoi la PMAF sert, ce n’est certainement pas la libération animale, mais purement et simplement l’aménagement industriel du massacre, comme il est facile de le voir.

La PMAF se réjouit en effet que la Commission européenne vienne d’autoriser l’usage d’un vaccin permettant de stériliser les porcs mâles, au lieu de pratiquer la castration à vif. Il y a même le lien avec le communiqué non pas de la Commission européenne, mais carrément du monopole Pfizer. Ce qui est très révélateur!

Et ce qu’on voit ainsi, c’est que ce vaccin n’est pas là pour les cochons. Eh non, il ne faut pas rêver. Il faut être vegan, conséquent, et ne pas s’imaginer que tant qu’il y a du profit, le sort des animaux s’améliorera. Il faut être réaliste, et donc révolutionnaire.

Le vaccin est là car le vaccin a un avantage en terme de profits, que le communiqué de la PMAF explique d’ailleurs, et de cette manière: « Son avantage : réduire la production d’androsténone et de scatole, des substances qui dégagent une odeur chez une minorité de porcs mâles (environ 10%), déplaisante pour une partie des consommateurs qui la détectent dans la viande à la cuisson. »

La PMAF au service des animaux ou de leur cuisson? En tout cas, on voit bien que pour les industriels, 10% de perte, c’est énorme! Et si en plus ils peuvent gagner en cadence en pratiquant la mutilation de manière chimique…

Et la PMAF arrive donc alors, toute heureuse de servir d’alibi moral au massacre. Johanne Mielcarek, chargée de campagnes à la Protection mondiale des animaux de ferme (PMAF), déclare ainsi: « La castration à vif est une épreuve douloureuse et traumatisante pour les porcelets, y compris pour leur mère, bloquée en cage et impuissante à défendre ses petits (…).  L’autorisation du vaccin dans l’Union européenne est une opportunité unique de mettre enfin un terme à une pratique brutale, archaïque, et injustifiable.»

Voilà le « mérite » de la PMAF: au lieu d’une barbarie archaïque, on a une barbarie moderne, au lieu d’une pratique artisanale et sanglante, on aura une mutilation chimique.

La PMAF est hypocrite: elle prétend combattre la souffrance, mais le combat qu’elle mène contre la souffrance n’est là finalement que pour aider les industriels à justifier leurs perfectionnements barbares.

Quelle horreur que la satisfaction proposée par la PMAF: être heureux que les cochons se fassent mutiler de manière moderne pour une vie en cage les menant à la mort!

A quelle folie ne mène pas la défense des animaux qui ne se fondent pas sur le veganisme! A quelle capitulation mène le refus d’assumer la volonté partisane d’en découdre totalement avec ce monde, pour la libération animale!

Parfois on croit tomber sur la tête avec la schizophrénie de certains prétendus défenseurs des animaux. Leur échec est tellement patent qu’ils se complaisent dans le rôle de manager de l’industrie de la viande, ni plus ni moins.

Rappelons qu’en France 10 millions de porcelets subissent l’ablation des testicules au bistouri, sans aucune anesthésie… Une barbarie terrible.

La PMAF – Protection Mondiale des Animaux de Ferme, une association – titre ainsi l’un de ses communiqués de presse: « Castration à vif des porcelets : une pratique archaïque bientôt abolie ? »

Seulement voilà, ce à quoi la PMAF sert, ce n’est certainement pas la libération animale, mais purement et simplement l’aménagement industriel du massacre, comme il est facile de le voir.

La PMAF se réjouit en effet que la Commission européenne vienne d’autoriser l’usage d’un vaccin permettant de stériliser les porcs mâles, au lieu de pratiquer la castration à vif. Il y a même le lien avec le communiqué non pas de la Commission européenne, mais carrément du monopole Pfizer. Ce qui est très révélateur!

Et ce qu’on voit ainsi, c’est que ce vaccin n’est pas là pour les cochons. Eh non, il ne faut pas rêver. Il faut être vegan, conséquent, et ne pas s’imaginer que tant qu’il y a du profit, le sort des animaux s’améliorera. Il faut être réaliste, et donc révolutionnaire.

Le vaccin est là car le vaccin a un avantage, que le communiqué de la PMAF explique d’ailleurs, et de cette manière: « Son avantage : réduire la production d’androsténone et de scatole, des substances qui dégagent une odeur chez une minorité de porcs mâles (environ 10%), déplaisante pour une partie des consommateurs qui la détectent dans la viande à la cuisson. »

On voit bien que pour les industriels, 10% de perte, c’est énorme! Et si en plus ils peuvent gagner en cadence en pratiquant la mutilation de manière chimique…

Et la PMAF arrive alors, toute heureuse de servir d’alibi moral au massacre. Johanne Mielcarek, chargée de campagnes à la Protection mondiale des animaux de ferme (PMAF), déclare ainsi: « La castration à vif est une épreuve douloureuse et traumatisante pour les porcelets, y compris pour leur mère, bloquée en cage et impuissante à défendre ses petits (…). L’autorisation du vaccin dans l’Union européenne est une opportunité unique de mettre enfin un terme à une pratique brutale, archaïque, et injustifiable.»

Voilà le « mérite » de la PMAF: au lieu d’une barbarie archaïque, on a une barbarie moderne, au lieu d’une pratique artisanale et sanglante, on aura une mutilation chimique.

La PMAF est hypocrite: elle prétend combattre la souffrance, mais le combat qu’elle mène contre la souffrance n’est là finalement que pour aider les industriels à justifier leurs perfectionnements barbares.

Quelle horreur que la satisfaction proposée par la PMAF: être heureux que les cochons se fassent mutiler de manière moderne pour une vie en cage les menant à la mort!

A quelle folie ne mène pas la défense des animaux qui ne se fonde pas sur le veganisme et sur la volonté d’en découdre totalement avec ce monde, pour la libération animale!

Les animaux non humains, esclaves des temps modernes

Lors du documentaire « l’amour bête » sur France 3, on a pu également voir une personne s’appelant Alexandra, qui court les concours félins d’Europe. Son discours était incroyable: il fallait sélectionner les chats, afin qu’ils attendent que le maître rentre à la maison pour les câlins.

Jamais le chat ne doit pas faire ses griffes sur le « maître », il doit être obéissant, etc. etc.. Elle s’occupe des chatons, remplaçant la mère, la mettant de côté. Les chatons sont donc sélectionnés, ceux qui ne correspondent pas sont placés, car le but ultime de celle qui s’imagine être à la place d’un Dieu tout puissant et omnipotent, c’est trouver la « beauté parfaite. »

Un tel discours aurait parfaitement plu dans l’Allemagne des années 1930. Les chats sont ici vus comme du matériau modifiable à volonté, devant avoir une fonction d’esclave, de serviteur.

Ce que tout cela démontre, c’est qu’il est vain de s’imaginer que le veganisme puisse réussir et être une valeur commune à toute l’humanité, si l’on ne part pas du principe qu’il faille abolir toutes les oppressions.

Dans le documentaire, c’est l’esclavage qui était justifié. Un rapport maître-esclave que l’on retrouve en fait dans toute la société, à tous les niveaux. C’est là-dessus qu’une réflexion vegane doit se fonder.