Poulet : le bonheur serait dans le pré !

Voici l’introduction d’un article du Figaro visant à donner bonne conscience aux consommateurs/consommatrices d’animaux et montrant aussi que l’espèce humaine est prête à tout pour manger de la viande :

Les poulets bio et labellisés se distinguent par leur » chair bien ferme, résultat de leurs escapades à l’air libre où les muscles peuvent se développer à la faveur de l’espace.
Standard, certifié, labellisé, bio ? Au rayon gallinacés, tous les poulets ne se valent pas. Alors que le Salon de l’agriculture s’apprête à ouvrir ses portes à Paris, nos conseils pour choisir une volaille sans se tromper.

En effet, pour les égoïstes et oppresseurs, mieux vaut manger un bon poulet bio élevé en plein air car il est « gustativement » bien meilleur, et bien sûr le pauvre volatile n’a pas passé sa vie encagé.,,, Quel « soulagement » !
Toute cette hypocrisie est très révélatrice de la situation actuelle : on contourne le problème à coups de « Mieux vaut manger de la viande bio plutôt que de devenir végétarien » au lieu de le prendre à la racine et de le résoudre!

Une recette propose de cuisiner du cochon d’Inde !

Édité cette semaine par l’Association des églises luthériennes de Stuttgart, le livre de cuisine intitulé «Donne nous chaque jour notre pays quotidien» présente le cochon d’Inde comme un repas «nutritif et digeste»!

Le livre recommande aux cuisiniers de trouver un animal d’au moins 1 kg puis de le faire bouillir afin de le dépecer plus facilement. Une fois cuit au four, il doit être servi avec une sauce chili et des pommes de terre…

Le Dr Edmund Haferbach, porte-parole allemand de l’association Peta pour le droit des animaux, n’est pas le seul à s’offusquer d’une telle recette. Ainsi Claudia Wehling, de l’association des cochons d’Inde de Stuttgart, trouve la recette consternante : «Le fait de manger des animaux de compagnie ne fait pas partie de notre culture ». « C’est une honte. je ne sais pas à quoi pensait l’Eglise» ajoute le Dr. Haferbach.

Pourtant, quelle différence entre un cochon d’Inde et par exemple pas d’Inde? D’ailleurs le cochon d’Inde ne vient pas d’Inde, il vient des Andes, et historiquement les populations locales ont non seulement vénéré le cochon d’Inde (appelé le cuy), mais aussi mangé…

Tout cela démontre qu’il n’y a pas de différence essentielle entre les animaux, que les différences que nous voyons sont historiques et culturelles, c’est-à-dire relatives, et que le veganisme est le choix éthique qui dépasse l’oppression et l’exploitation…

Quand les américains rasent des montagnes pour du charbon

Les Appalaches sont une chaîne montagneuse d’environ 200km de long de l’Amérique du nord, s’étandant de la Terre Neuve jusqu’en Alabama.

Les compagnies minières d’Amérique du Nord, par souci de rentabilité, ne creusent plus de mines pour extraire le charbon. En Virginie, les Appalaches sont impitoyablement rasées à coup d’explosifs et il y aurait déjà 470 monts décapités. Selon Joe Lovett de l’organisation environnementale Appalachian Center for the Economy and the Environment « quelque 3200 km de ruisseaux ont été détruits pour toujours, remplis de déchets miniers ».

Aux États-Unis, la moitié de l’électricité est produite au charbon. 100 millions de tonnes de cendres de charbon sont entreposées dans des étangs, des sablières et des mines en vertu de méthodes de confinement non réglementées. Les centrales thermiques sont la première source en importance de gaz à effet de serre ainsi que pour les émissions de mercure et de composés acides.

Pratiqué depuis le début des années 1980, ce massacre pollueur ne laisse aucune chance à la population locale, à flore et la faune, où vit par exemple le cerf de Virginie.

Grippe porcine: un rappel qu’il faut être la voix des sans voix

Pour nous végans, la grippe porcine est un événement très important.

Déjà parce qu’il en va de la vie d’animaux, dont personne dans la société ne soucie. On parle d’êtres humains malades, mais jamais de ce que deviennent les cochons. Ce qui est très révélateur de la «valeur» qui leur est accordée.


La seule chose qui compte, c’est le profit, et les cochons ne sont que des objets, des marchandises; leurs émotions, leurs sensations, sont tout simplement niés, tout comme finalement leur existence.


D’ailleurs, s’il est parlé de la grippe porcine, il est finalement rarement expliqué que cette maladie naît dans les élevages industriels. Tout comme les abattoirs, les élevages industriels posent problème aux médias, car normalement il n’en est jamais parlé, leur existence est à la fois connue et secrète.


En tout cas, tout cela démontre parfaitement que le véganisme est la seule voie praticable. Non seulement, sur le plan éthique, les valeurs humaines vont à la perdition sinon vu que sans cela c’est la mort et le profit qui l’emportent.


Mais en plus, les maladies apparaissent parallèlement à la généralisation du mode de vie des pays «riches», c’est-à-dire des pays où le capitalisme est le plus fort et le plus vigoureux.


Il n’y a donc pas de quoi se réjouir de la situation, une situation que malheureusement beaucoup ne comprennent toujours pas, même chez les végans. Devant l’ampleur du désastre, il y a encore trop souvent la tendance au pessimisme, à la capitulation, à l’individualisme, au refuge dans le foklore.


Pourtant, il faut bien oser prendre la parole et se faire la voix des cochons qui seront assassinés en masse, non seulement en raison de la production de viande, mais également en raison de maladies créées par les êtres humains eux-mêmes!


On avance encore plus loin dans la folie furieuse avec cette généralisation des nouvelles maladies: peste aviaire, grippe porcine… Et pour cette raison, la responsabilité des végans ne fait qu’augmenter, afin que le mode de vie végan soit toujours mieux compris, toujours plus largement dans la population.


Ce n’est qu’un début, continuons le combat!

Une espèce de mammifères sur dix menacée en France métropolitaine

Les résultats du troisième chapitre de la Liste rouge des espèces menacées en France révèlent que onze espèces de mammifères sur 119 (dix espèces continentales et une marine) sont menacées de disparition du territoire métropolitain, comme le Vison d’Europe et le Grand hamster.

Les chiffres sont issus de l’évaluation réalisée par le Comité français de l’UICN et le Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN), en partenariat avec la Société française pour l’étude et la protection des mammifères (SFEPM) et l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (0NCFS).

Le commerce illégal d’orangs-outangs en hausse

Le commerce des orangs-outangs d’Indonésie, une espèce menacée, a augmenté depuis les années 1970, constate le programme TRAFFIC de protection de la nature. Les orangs-outangs de Sumatra en liberté sont estimés à moins de 8000.

« Aucune espèce sauvage n’a bénéficié d’autant d’efforts de préservation au cours des trente dernières années et pourtant, nous observons toujours la même tendance », déplore Chris Shepherd, directeur par intérim de TRAFFIC pour l’Asie du Sud-Est.

« Cela ne sert à rien de confisquer ces animaux si l’on n’engage pas de poursuites contre les propriétaires », explique-t-il. « Il n’y a aucun moyen de dissuasion pour ceux qui commettent ces délits. L’Indonésie a des lois adaptées, mais sans sanctions fortes, ce commerce illégal perdurera. »

On estime que 2000 orangs-outangs ont été saisis chez des particuliers au cours des trente dernières années mais Djati, un responsable de l’Office indonésien de conservation des ressources naturelles chargé de sanctionner ces pratiques, avoue n’avoir jamais inculpé, ni incarcéré, ni puni d’une amende un propriétaire d’orang-outang.

Jusqu’à 2000 orangs-outangs ont été récemment découverts dans la partie indonésienne de l’île de Bornéo, mais Shepherd estime que cette population reste sous la menace des trafiquants, qui vont jusqu’à tuer des femelles pour voler leurs bébés. « Je serais surpris que les trafiquants ne soient pas déjà au courant », dit-il.

La recherche… pour le nucléaire

Dans un rapport rendu au début du mois, deux députés (Christian Bataille et Claude Birraux) constatent qu’en France seuls 6,5% de l’effort de recherche publique en matière d’énergie sont consacrés aux énergies renouvelables (solaire, éolien, biomasse…).

Une chose pas très étonnante quand on voit la nature de l’écologie en France : réformiste, anti-vegan, totalement inféodé à l’idéologie de domination mécanique de la nature et à la conception de l’animal machine…

En pratique, cela donne 52 millions d’euros sur un total de près de 800 millions, alors que la recherche sur le nucléaire (transmutation, stockage souterrain des déchets radioactifs) engrange 477 millions d’euros et celles sur les hydrocarbures fossiles (pétrole gaz, charbon) 106 millions d’euros.

Voilà l’avenir, si l’on ne s’engage pas dans le véganisme et l’écologie radicale – la Terre d’abord!

« Pig Brother »

En Autriche, le veganisme est une pratique bien ancrée, notamment dans les villes. Le pays dispose d’une « vegan society » (vegan gesellschaft) sur le modèle anglais, très active et productive, et d’ailleurs frappée par la répression.

Les produits vegans sont de plus en plus faciles à trouver, jusqu’au principal circuit de boulangerie ayant son sandwich vegan.

Pour autant, l’anti-veganisme est très actif, par exemple avec un reality show de cochons : « Pig Brother« . Quatre cochons sont mis en avant, appelés par les médias Piggy (surnommée « la diva »), Lilly (« la sympa »), Pauli (« le philosophe ») et Fredi (« le téméraire »).

Ces cochons seront filmés 24 heures sur 24 et les internautes doivent choisir le vainqueur de ces « olympiades porcines », prélude à un « speck festival » (festival du lard) où sera invité un internaute, qui gagnera également de la « cochonaille ».

Le site ne dit naturellement rien sur le sort des quatre cochons de ce « reality show »… Et tout cela montre en tout cas l’idée comme quoi si le veganisme progresse, le viandisme recule, est une grande erreur réformiste.

Il faut concevoir cela comme un bataille, avec deux protagonistes, et non pas comme une simple « évolution ». C’est la vegan revolution!

Permis de tuer les chiens

Les animaux sauvages dans la région tessinoise d’Arogno sont dévorés par des chiens errants. Pour freiner ces attaques sanglantes, l’Office tessinois de la chasse et de la pêche a autorisé d’abattre ces canidés. Une mesure qui a suscité l’ire d’Offensiva animalista, association de défense des animaux. Elle la juge «radicale et disproportionnée» car «la seule faute de ces chiens tueurs est d’avoir été abandonnés à leur sort par des propriétaires sans scrupule».

La suite et les réactions des lecteurs/lectrices

La cigogne revient en force en France

Après l’application de la directive européenne « Oiseaux » du 2 avril 1979 qui s’attache principalement à protéger l’habitat des oiseaux, l’effectif des spécimens appartenant à cette espèce est en nette évolution.

Après la mise en vigueur de la directive oiseaux, une liste des espèces fragiles d’Europe a été établie : parmi les 181 inscrites, 88 sont en France. Afin d’assurer la survie de ces espèces, les pays concernés sont tenus d’assurer la conservation des zones de passage et d’établissement des oiseaux.

S’il ne restait plus qu’une dizaine de couples de cigognes en France, il y en a actuellement plus d’un millier.
Quant au vautour moine, il était menacé en Europe avant d’être introduit en France en 1992 : son effectif est aujourd’hui d’une centaine d’individus.

Si la cigogne et le vautour moine se portent à merveille, ce n’est pas le cas de toutes les espèces vivant sur le sol français. Selon un bilan dressé par la LPO, près d’un tiers des oiseaux communs déclinent dangereusement. C’est notamment le cas des oiseaux de campagne comme l’alouette des champs, le bruant jaune, la perdrix grise ou encore la caille des blés. Pour cette catégorie d’oiseaux, la dégradation de la population est surtout causée par l’agriculture intensive et la réorganisation des campagnes. Concernant les chouettes des clochers et les hirondelles de fenêtre, la menace vient du fait qu’elles ne trouvent plus d’endroits où s’installer dans la mesure où les constructions ne présentent plus les mêmes spécificités (présence de granges, disposition des fenêtres…).

Les spams, source de pollution

McAffee affirme, dans un rapport publié le 15 avril, que l’empreinte carbone laissé par les spams à l’échelle mondiale équivaut aux rejets de CO2 de plusieurs millions de voitures.

Selon cette même étude, les 62 milliards de spams envoyés en 2008 dans le monde représenteraient 17 millions de tonnes de CO2 soit 0,2% des émissions mondiales.

Pour obtenir ces résultats, l’énergie annuelle nécessaire à la création, l’envoi, la réception, le stockage et la consultation des spams a été analysée. D’après l’entreprise, l’affichage et la suppression des messages sont responsables de la plus grosse part de l’énergie consommée.

Une belle preuve du gâchis capitaliste.

Le chat de Van

Le lac de van se trouve non loin du Mont Ararat, il est le plus grand lac de Turquie (et auparavant d’Arménie). C’est dans ce lac salé d’origine volcanique qu’aime historiquement se baigner le chat de Van (en turc : Van Kedisi, en arménien : Վանա կատու soit Vana Gadou).

Le chat de Van est blanc avec une queue en anneau et souvent les yeux vairons; qui les connaît sait qu’il s’agit en quelque sorte d’un « chien habillé en chat »: le chat de Van est vraiment très affectueux et n’hésite pas à vous suivre à la trace, jusqu’à traîner systématiquement dans vos pattes!

De drôles de particularités pour un chat, qui rend encore plus attachant son adoption / sauvetage éventuel en famille d’accueil vegan!

Ici un site en français présentant de manière très claire le chat de Van; ici un en turc avec de belles photos, et enfin un en anglais.

Les vidéos d’animaux victimes de cruautés aux USA

Aux USA toujours, la défense des droits des animaux réusit à faire pression pour que soit débattu la pénalisation de la vente de vidéos mettant en scène des animaux victimes de cruauté, jusqu’à présent protégée par la « liberté d’expression » et le Premier amendement de la Constitution américaine.

Il y a quelques années, en 1999, une loi appelée Depiction of Animal Cruelty Law avait permis d’inculper Robert Stevens pour avoir vendu des vidéos montrant des combats de pitbulls, et de la condamner à 37 mois de prison.

Or, la cour d’appel de Philadelphie avait conclu que les vidéos concernées étaient protégées par le Premier amendement et que le gouvernement fédéral n’avait pas de raison incontestable pour interdire cette liberté d’expression.

La décision finale sera faite d’ici quelques mois.

La Société de protection des animaux (Humane Society) rappelle également à ce sujet que la loi de 1999 avait notamment permis de porter un coup au marché des vidéos appelées « animal crush », montrant des femmes portant des talons aiguille en train d’écraser ou d’empaler des chiots ou des chatons.

Avant cette interdiction, environ 2.000 de ces vidéos étaient disponibles à l’achat aux Etats-Unis pour un prix allant de 15 à 300 dollars.

A ce sujet, des explications (et des photos) sur cette pratique fétchiste – fasciste sur ce forum.

Une compagnie aérienne pour animaux « domestiques » aux États-Unis

Il va exister aux USA une compagnie aérienne – Pet Airways – où les animaux « domestiques » pourront être présent en cabine, au lieu de voyager en soute.

En fait, la compagnie ne transporte en fait que des animaux, dans des cabines spécialement aménagées pour les accueillir, chaque vol pouvant en transporter 50, au prix équivalent d’un voyage en soute (soit 150 dollars, environ 115 euros).

C’est-à-dire que pour le même prix, il y a la dignité en plus. Une preuve que la quête générale du profit est bien un frein à la libération animale: si l’humanité voulait, elle pourrait aider les animaux!

Des vols sont organisés à partir du 14 juillet sur cinq destinations (New York, Washington D.C., Chicago, Denver et Los Angeles).

Des chemins verts pour relier les parcs du 93

Le conseil général du 963 crée des chemins ouverts aux cyclistes et aux piétons entre les parcs départementaux. Le projet profitera également à la biodiversité.

L’arc nord, en cours de réalisation, reliera la Seine à l’ouest au parc de la Poudrerie à Sevran, via les parcs de La Courneuve et du Sausset.

L’arc sud, en cours d’étude, reliera la forêt de Bondy à la corniche des forts de Romainville tandis qu’un barreau fera le lien avec le parc de la Haute-Ile de Neuilly-sur-Marne et le bois Saint-Martin de Noisy-le-Grand, à l’extrême sud du département.

Un premier tronçon de cinq kilomètres de long sera ouvert au cours de l’été prochain entre Le Blanc-Mesnil et Aulnay, en passant par les parcs Ballanger et du Sausset.

Menacée de licenciement pour avoir sauvé une grenouille

Une Française conductrice d’autocars est menacée de perdre son emploi en Allemagne pour avoir préféré arrêter son véhicule au lieu d’écraser une grenouille. L’incident remonte au 28 mars.

Ce soir-là, Christina Pommerel, 46 ans, une Française qui travaille comme chauffeur depuis 13 ans pour la compagnie d’autocars RBO à Ratisbonne (Bavière, sud), stoppe soudain son bus car elle a repéré sur la route un batracien.

Elle descend du véhicule, ramasse l’animal pour le déposer sur le bas-côté, et reprend immédiatement sa route. Mais l’incident déplaît à certains passagers, agacés du fait que le bus comptait déjà 20 minutes de retard. Dans les jours qui suivent, la conductrice se voit signifier sa suspension.

L’intéressée plaide sa bonne foi : «Qu’est-ce que je devais faire ? Ecraser la grenouille ? J’ai fait mon travail, j’ai sauvé une vie», se défend-elle. Devant le remue-ménage provoqué par cette affaire – la Française a reçu le soutien d’associations de défense des animaux -, la direction de la compagnie d’autocars a finalement indiqué cette semaine qu’elle était prête à revenir sur sa décision, si l’amie des bêtes acceptait de «changer de comportement».

Les oiseaux migrateurs en danger

Selon des travaux publiés dans le Journal of Biogeography, les oiseaux migrateurs devront remonter notablement plus au nord pour passer leurs quartiers d’été sous des cieux favorables à leur reproduction.

« Chaque année, environ 500 millions d’oiseaux migrent d’Afrique vers l’Europe et l’Asie.

Les plus petits ne pèsent pas dix grammes, et n’en parcourent pas moins d’une traite des milliers de kilomètres. Pour tenir de telles distances, certains doublent leur poids avant le départ, d’autres rétrécissent leurs organes internes pour dépenser moins d’énergie.

A ce niveau-là, tout ce qui rend le voyage plus long peut les mettre en péril », explique Sephen Willis, coordinateur de cette recherche au Centre pour la science des écosystèmes de l’université de Durham (Grande-Bretagne).

Analysant les fauvettes, l’étude constate qu’à l’horizon 2071-2100, neuf des dix-sept espèces recensées en Europe – notamment celles qui traversent le Sahara – devront allonger leur voyage de jusqu’à 400km.

Le pigeon en ville

Une campagne institutionnelle et plus précisément universitaire est lancée au sujet des pigeons, appelée « opération ’Couleurs de Pigeons’« , qui se déroule de Mars à Juin 2009.

Il s’agit d’étudier la situation des pigeons bisets urbains, et un appel est fait pour que soit envoyé des photos de ces pigeons. L’initiative vise à « reconnecter les citadins avec une nature dont ils sont de plus en plus éloignés », en quelque sorte à sortir le pigeon de sa situation de paria.

Mais ne soyons pas dupes: ce genre d’initiatives, autant salutaires qu’elles soient, ne changera rien à la situation: tant que les animaux seront des marchandises, ceux qui ne seront pas directement « utiles » au capitalisme, comme les pigeons, ne se verront accorder aucune valeur.

Ce n’est que lorsque l’humanité dira: la Terre d’abord!, que les pigeons auront une place reconnue, eux qui ont été attirés dans les villes en raison de leurs maisons hautes.

Linux et le diable de Tasmanie

A l’occasion de la sortie de la version stable 2.6.29 du noyau Linux (plate-forme gratuite alternative à windows), annoncée par Linus Torvalds, une nouvelle mascotte a été adoptée : Tuz, un diable de Tasmanie, déguisé en manchot (le symbole de Linux), qui remplacera le célèbre Tux (le manchot en question) pour quelques mois.

Dans le cadre de la campagne de sauvetage du diable de Tasmanie, les développeurs du noyau qui assistaient à la conférence LCA à Hobart ont participé à une vente de charité pour sa sauvegarde.

Linus Torvalds avait promis de remplacer, pour une version, le brave manchot Tux par son diabolique cousin Tuz si la vente atteignait 3 500 dollars… Comme le résultat final a été de près de 35 000 dollars, nous pouvons profiter de la présence de cet irascible marsupial dans le source du noyau.

Good Clean Fun

Good Clean Fun est un groupe de musique vegan straight edge jouant un hardcore old school, très influencé par Gorilla Biscuits, à découvrir ici. Ce groupe des USA est connu pour ne pas se prendre au sérieux et manier l’ironie au service d’un « positive hardcore » (« What you wanna be? Good! What you wanna stay? Clean! What you wanna have? Fun! »). Le groupe en est même à faire un film.

40% de la pêche serait gaspillée

Un rapport du Fonds mondial pour la nature (WWF), « Defining and estimating global fisheries bycatch« , estime que 40% des animaux pêchés dans le monde le sont… par erreur.

Le « bycatch« , prise accessoire en français, représente 38 millions de tonnes de poissons par an et touche également les autres espèces : reptiles (tortues), oiseaux (albatros) et mammifères (dauphins).

Toujours selon le WWF, les méthodes de pêche actuelles causeraient chaque année la mort de 300 000 baleines, dauphins et marsouins. La plupart des 100 millions de requins tués par an seraient aussi des victimes collatérales de campagnes visant d’autres animaux.

Gilles Aillaud

C’est sous le titre « Gilles Aillaud, le roi des animaux » (sic) que le quotidien Libération présente les tableaux de ce peintre qui a fait son business sur… les animaux en captivité.

Une peinture qui n’a rien d’artistique, et qui exprime bien l’inhumanité et la décadence de l’idéologie dominante, pour qui les animaux ne sont que des marchandises, des prétextes à quelque chose d’autre qu’eux-mêmes.

Une peinture qu’on ne sera donc pas étonné de retrouvé au… « Musée de la Chasse et de la Nature » (sic), se situant à Paris.

Un symbole même de l’aliénation, par une peinture prétendant justement lutter contre elle…