Un babouin sauvé d’un cirque

Vidéo, photo et compte-rendu (en espagnol) de la libération d’un babouin emprisonné dans un cirque de l’Etat espagnol.

L’action s’est déroulée lors du nouvel an, alors que les membres du Circo Roma Dola fêtaient le passage à la nouvelle année, trois activistes du refus de l’égoïsme et de l’exploitation animale ont organisé la libération du babouin, dont voici ici une photo.

Echec à l’intoxication tauromachique à l’école

Vendredi 27 mars, une conférence sur la tauromachie devait se tenir au lycée Jean-d’Arcet d’Aire-sur-l’Adour (Landes), de 14 heures à 16 heures, en présence de jeunes toreros.

Estimant qu’il n’est pas « dans le rôle de l’Éducation nationale d’assurer la promotion de la corrida dans les établissements scolaires, a fortiori quand cela se déroule dans l’enceinte même d’un établissement et pendant le temps scolaire » Claire Starozinski, fondatrice de l’Alliance Anticorrida, avait saisi le ministre, le recteur de l’Académie de Bordeaux et l’inspectrice d’Académie..

Cette dernière a imposé à Dominique Boissard, proviseur du lycée, de renoncer à cette conférence pendant le temps scolaire et de fournir impérativement l’accord des parents pour les élèves qui désireraient y participer, plus tard dans l’après-midi.

Résultat : sur 185 élèves 9 seulement se sont montrés intéressés.

C’est le moment de compter les papillons

Avec le printemps démarre la saison de l’Observatoire des papillons. Une initiative qui permet au grand public de s’intéresser à la biodiversité en participant à cette opération nationale de comptage des lépidoptères.

Inutile d’être un grand spécialiste des papillons pour rejoindre l’équipe qui les comptabilise pour l’Observatoire des papillons des jardins qui a lancé cette initiative en 2006 avec le Muséum national d’histoire naturelle.

De par leur diversité et leurs exigences écologiques, les papillons sont de précieux indicateurs de l’état de santé du milieu naturel dans lequel ils évoluent. Or, les données disponibles sur ces insectes sont très insuffisantes, d’où l’idée d’associer le public aux opérations scientifiques de comptage. Concrètement, chacun peut choisir un jardin, un parc, voire un balcon, et y compter les papillons qu’il identifie. Pour ce faire et après s’être inscrit sur le site de l’Observatoire des papillons qui propose 28 fiches des espèces les plus courantes. Chaque « agent recenseur » est entièrement libre d’être plus ou moins assidu dans ses relevés statistiques, toutes les données et toutes les bonnes volontés étant précieuses.

Plus d’informations sur le site de Noé Conservation

Livre d’or

Le livre d’or n’est plus disponible, mais vous pouvez nous contacter par mail.

[La Terre d’abord dispose désormais d’un petit livre d’or… qui est accessible depuis la colonne juste à droite.

N’hésitez pas à nous laisser des commentaires, et bien entendu à nous envoyer des contributions!]

Les pays de l’Arctique s’inquiètent sur le sort de l’ours blanc

Depuis de nombreuses années, les organisations écologistes ont tiré la sonnette d’alarme quant à l’effet du réchauffement climatique sur l’aire de répartition de l’ours blanc.

En effet, de nombreuses études ont indiqué que la banquise recule et que les glaciers fondent ; d’ici l’année 2020, ils pourraient fondre complètement quand arrive l’été.

Pour conserver l’écosystème du plantigrade et par là même d’éviter qu’il ne disparaisse à jamais de la surface de la terre, les cinq pays qui abritent l’ours polaire à savoir les Etats-Unis, le Canada, la Russie, la Norvège, le Danemark/Groenland, se sont réunis à Tromsoe, dans le nord de la Norvège les 17, 18 et 19 mars 2009.

Cette réunion a pour but d’adapter les termes d’un accord datant de 1973 portant sur la conservation de l’ours polaire, entre autres par la restriction de la chasse.

Toutefois, mis à part le changement climatique, d’autres menaces planent également sur ce prédateur plantigrade. L’introduction humaine dans l’Arctique pour diverses raisons telles que la prospection pétrolière, l’exploitation minière, les expéditions touristiques ou les substances chimiques, constitue en outre un danger réel pour l’ours polaire.

Si l’on se réfère aux rapports produits par les scientifiques américains de l’US Geological Survey, d’ici l’année 2050, les deux-tiers des 20 à 25 000 ours polaires recensés actuellement pourraient disparaître, victime de la course au profit.

PETA veut se servir de la sueur de George Clooney

PETA s’intéresse à la sueur qui se dépose sur les serviettes de George Clooney pendant ses séances de sport;  les produits de la transpiration de l’acteur pourraient selon PETA être utilisés pour élaborer une nouvelle recette de tofu.

PETA a donc envoyé un courrier pour lui demander la permission de créer la fameuse recette, affirmant notamment que les fans seraient ravis à l’idée de pouvoir manger du Clofu, un tofu spécial au goût de George Clooney.

Ce projet "Clofu" montre encore une fois à quel point PETA est une association à la stratégie délirante et totalement coupée de la réalité. Le pire dans cette histoire étant que Clooney n’est pas vegan, ni même végétarien…
 

300 manifestants contre les tests sur les animaux à Louvain

Quelque 300 manifestants ont protesté samedi dernier à Louvain en Belgique, contre les tests pratiqués par la KUL sur des singes de laboratoires. L’action était organisée par la

coalition anti-vivisection

et l’association "

Studenten tegen Onderzoek op Primaten

" (STOP).

 "Nous ne comprenons pas pourquoi notre université continue à employer ces méthodes ancestrales et non-éthiques", regrettent notamment les étudiants membres de STOP. .

Le Canada autorise la chasse de 280.000 phoques cette année

Le Canada autorise cette année la chasse de 280.000 phoques sur sa façade atlantique, a annoncé vendredi la ministre des Pêches, Gail Shea, se disant "extrêmement déçue" qu’une commission du Parlement européen ait demandé l’interdiction du commerce des produits du phoque.

La chasse devrait officiellement débuter entre le 25 et le 31 mars;

Biodiversité et réchauffement climatique : le WWF tire le signal d’alarme

La savane africaine désertée par les éléphants, une banquise arctique sans ours polaires, des orangs-outans condamnés à vivre en captivité car leur milieu d’origine ne leur serait plus favorable… Tel pourrait être le monde de demain, décrit par un nouveau rapport publié par le WWF.

Ce document, consacré aux conséquences potentielles du changement climatique sur certains des animaux, s’appuie sur les travaux scientifiques les plus récents. Sa lecture est troublante : on y apprend que 90 % de la grande barrière de corail australienne pourrait avoir disparu en 2050, tandis que les manchots Adélie peuplant l’Antarctique verraient leurs populations décroître de 70 %. Les ours polaires disparaîtraient totalement de leur milieu naturel d’ici la fin du siècle tandis que tigres, kangourous, grands singes, baleines et dauphins, tortues marines ou albatros subiraient un sort semblable : celui d’un effondrement de leurs populations et d’une érosion substantielle de la faune et de la flore qui peuplent leurs habitats. Comme le rappelle le WWF dans un communiqué, "personne ne souhaite être témoin d’une hécatombe de cette ampleur". L’année 2009 s’achèvera en décembre à Copenhague sur la conclusion des négociations climatiques menées dans le cadre des Nations unies.

Un appel à l’aide pour les blaireaux

Malgré le mouvement d’indignation que soulèvent ces pratiques d’une grande cruauté, la fédération des chasseurs de la Haute-Marne prévoit de renouveler le 27 juin prochain sa journée départementale de déterrage de blaireaux.

Tradition scandaleuse, cette chasse consiste à aller traquer à l’intérieur même des terriers, les blaireaux, renards et autres habitants des sous-sols.

Après avoir bloqué toutes les issues du terrier, les chiens sont introduits dans les tanières. Ils se lancent alors à la poursuite des victimes, qui sans espoir de fuite, sont acculées dans un coin.

S’orientant grâce aux aboiements des chiens, les chasseurs, restés à l’extérieur, localisent l’endroit en question. A l’aide de pioches et de pelles, ils creusent une tranchée avant d’extirper, aux moyens de pinces métalliques spéciales, l’animal traqué et terrorisé après de longues heures d’archarnement…

Ici la pétition lancée par les associations Ligue de Protection des Oiseaux Champagne-ardenne et Nature  Haute-marne.

La course aux cerisiers du Japon

Pour choisir le meilleur moment afin de se pâmer et s’enivrer sous les cerisiers en fleurs, les Japonais peuvent s’inscrire à des sites d’alerte sur téléphone portable, qui les avertissent du jour propice afin d’être aux premières loges, souvent prises d’assaut.

 

L’agence de météorologie privée nippone Weathernews, qui propose une large palette d’informations très précises sur la couleur du ciel et les phénomènes naturels, a ouvert aujourd’hui un service par courrier électronique mobile prévenant de l’éclosion des fleurs roses pâles et blanches des cerisiers.

Cet événement, qui scelle le printemps, est chéri des Japonais depuis la nuit des temps. En famille, entre amis et avec les collègues, chaque année, ils festoient et se soûlent dans les parcs et jardins, sous une pluie de pétales.

Comme le spectacle n’a pas lieu au même moment dans tout le pays (il progresse du sud-ouest à l’est puis au nord) et ne dure guère qu’une semaine par endroit, il faut se tenir au courant pour ne pas rater l’apothéose.

Les Nippons, aussi fanatiques des "sakura" (cerisiers) qu’accros à leur "keitai denwa" (téléphone portable) s’inscrivent tous les ans par dizaines de milliers pour être prévenus, sélectionnant au préalable plusieurs lieux parmi les 600 les plus réputés pour "hanami" (admirer les fleurs).

 

Sauvons le mot Hardcore… et ce qui va avec!

Le site de l’action antifasciste relaie une information édifiante: le milieu néo-nazi allemand veut s’approprier le mot "Hardcore" et en faire une marque protégée!

S’il parvient à ses fins, le néonazi Timo Schubert pourra donc interdire l’utilisation du mot "hardcore" par les labels, par les groupes, par les sites… Tout bonnement incroyable! D’où une campagne lancée en Allemagne pour faire pression et faire en sorte qu’à la fin mars, le recours réussisse et que les nazis n’arrivent pas à leur fin!

Afin de contribuer à ne pas perdre ce fil culturel important, La Terre d’Abord possède désormais deux petites sections de plus: une avec un FAQ concernant ce qu’est le Straight Edge, une autre sur l’histoire de la musique punk hardcore, qui a joué un rôle central dans la naissance du mouvement straight edge.

Suivons attentivement ce qui se passe à ce sujet… et il est également possible d’envoyer un email à l’office allemand de marques (info@dpma.de):

Sehr geehrte Damen und Herren,

die unter dem Aktenzeichen 302008045099.1 von Herrn Timo Schubert aus 37120 Bovenden angemeldete Wortmarke „Hardcore“ dürfte einem Eintragungshindernis unterliegen, worauf ich Sie hinweisen möchte.

„Hardcore“ ist ein beschreibender Begriff für eine Jugend- und Musikkultur (siehe Wikipedia). Ein Musikstil der seit Jahrzehnten ganz klar gegen Rassismus und rechte Ideologien Stellung bezieht. Ich bin erschrocken, dass ein Rechtsextremist wie Timo Schubert jetzt versucht dieses Wort zu vereinnahmen. Es ist davon auszugehen, dass Timo Schubert die Eintragung vor allem dazu nutzen wird nicht-rechte Hardcore-Fans zu verklagen.

Ich hoffe sehr, dass Sie Ihre Entscheidung über die Eintragung der Marke nochmals überdenken.

Für eine baldige Antwort Ihrerseits wäre ich Ihnen dankbar.

Mit freundlichen Grüßen

Quand les citadins américains élèvent des poules

Voici un article tiré d’un grand quotidien, expliquant comment sous prétexte d’autosuffisance, on en revient à New York l’exploitation la plus basique des animaux, avec des poulaillers. Une initiative d’ailleurs organisée, par Just Food, et qui montre bien que sans réorganiser la société de fond en comble, les animaux seront toujours victimes du profit ou de la quête basique pour la survie.

Continue reading « Quand les citadins américains élèvent des poules »

Rapport 2008 sur les drogues

Organe technique indépendant de l’ONU, l’Organe international de contrôle des stupéfiants est chargé de gérer les conventions internationales concernant les drogues, et publie chaque année un rapport sur la production et la consommation mondiales de drogue.

Le rapport pour l’année 2008 vient d’être mis en ligne et montre encore une fois l’expansion des drogues dans un monde capitlaiste en perdition (voir le chapitre 3 : Analyse de la situation mondiale).

ALF s’attaque à un fourreur en Alsace

En france, à Schiltigheim (route de Bischwiller) en Alsace, une action de l’ALF a causé plusieurs milliers d’euros de dégâts à un fourreur, dans la nuit du mardi 3 au mercredi 4 mars. De la peinture rouge a été projetée sur les fenêtes du commerce et l’inscription ALF écrite (avec un A cercle); six tracts ont été laissés sur place, portant le sigle ALF-Alsace.

Pseudo action de l’ALF contre un zoo à Turin en Italie

Il y a eu et il y a des milliers d’actions de l’ALF, et jamais personne (humain ou non humain) n’a été blesséE. Il n’est donc pas très étonnant que ce soit en Italie, où l’Etat a l’habitude des couprs tordus pour contrer le "terrorisme d’extrême-gauche", qu’ait lieu une action ALF bidon.

Une quarantaine de faucons, de buses et de hiboux ont péri dans les flammes d’une soit disant action contre la zoom Torino où soit disant l’ALF aurait laissé des tracts. La presse italienne met en avant des photos et explique que les partisans de la libération animale sont insensés, que seuls les pompiers ont pu empêcher le feu de se propager à d’autres parties du zoo, les flammes menaçant en effet l’abri des tigres.

Seulement voilà, pourquoi l’ALF utiliserait-elle 20 cocktails molotovs contre des bâtiments où la présence d’animaux est avérée? Jamais une telle action n’a été menée dans l’histoire de l’ALF, et pour cause !

Manifestations contre les soutiens financiers d’HLS et en solidarité avec 7 prisonniers de Shac angleterre

Un rassemblement a eu lieu à Paris, devant les locaux de Euronext et Barclays, parallèlement au rassemblement de soutien en Angleterre. Compte-rendu et photos sur le site de ceux et celles ayant mené l’action, les furieuses carottes.