Les renards urbains de Londres

A voir : des photos de renards urbains, dans des situations auxquelles on ne s’attend pas (dans la rue, dans la maison, etc.)

Les renards vont en ville et rencontrent les humains; parfois ils prennent le chemin des chatières pour aller dans les maisons, faisant un tour dans la cuisine ou dormir dans un panier. Un bon rapport de voisinage s’installe, les humains donnant de la nourriture aux renards…

Un exemple très intéressant montrant le caractère absurde de la misanthropie de certains amis des animaux; il faut au contraire être résolument optimiste dans la bataille pour la libération animale et celle de la planète!

« A qui profite le crime? »

Une quarantaine d’éleveurs de porcs des Côtes d’Armor ont perturbé dimanche soir l’activité d’un abattoir à Josselin (Morbihan) en relâchant 250 cochons pour réclamer de meilleurs tarifs, a-t-on appris auprès de la gendarmerie et des syndicats agricoles.

Les manifestants ont également soudé le portail de cet abattoir de la société Europig, bloquant temporairement toute entrée ou sortie de camions et ils ont tagué des slogans à l’intérieur de l’usine: "Diplôme du plus mauvais payeur", "Porc acheté un euro revendu sept euros. A qui profite le crime?"

Le crime. Mais où est le crime? Si les éleveurs voient leur exploitation par les distributeurs, ne sont-ils pas censés voir qu’eux-mêmes exploitent les cochons?

En empêchant l’abattoir de fonctionner, les éleveurs n’ont-ils pas constaté que la marchandise qu’ils ont bloqué était… vivante?

Voilà bien un fait qui montre que l’exploitation animale est liée aux profits; les éleveurs, même acculés par les gros monopoles, restent des marchands, incapables de remettre en cause le statut de marchandise de l’animal…

x sisterhood x

La scène hardcore a terriblement souffert du délire macho, au point que l’une des devises des fans de hardcore est "love the music / hate the scene" – la "scène" hardcore étant systématiquement trustée par des petites cliques considérant que les concerts sont leur cour de recréation, que le "contenu" (social, idéologique, etc.) n’est pas important, etc.

Le site http://www.xsisterhoodx.com, malheureusement uniquement anglophone, est une contribution au féminisme et aux femmes straight edge… Ajoutons à cela le véganisme, qui est une rupture claire et nette avec les machos et les superficiels, et les valeurs d’un monde barbare!

 

Non à la journée départementale de déterrage en Haute-Marne du 27 juin 2009

En 2009, c’est en Haute-Marne qu’une journée départementale de déterrage est prévue, le 27 juin et une

pétition en ligne

est à signer.

Le déterrage consiste à lancer des chiens dans le terrier et bouchent les entrées. Les chiens doivent acculer l’animal au fond du terrier le temps que les déterreurs creusent un trou. Ensuite, les animaux sauvages (blaireau, renard, ragondin) seront « arrachés » de leur terrier avec des pinces en fer, puis généralement tués à la dague.

Il exixte une campagne pour l’abolition de ce type de chasse et on lira à profit (attention photos choquantes) le compte-rendu des "pressions" barbares réalisées par les chasseurs contre un photographe animalier (des cadavres de renards et de renardeaux étant déposés devant son portail, agression, etc.).

« Trois, quatre heures passent. C’est aux aboiements des chiens que les déterreurs devinent que l’animal traqué, harcelé, n’est plus qu’une loque.

Alors, un de leurs larbins ouvre le terrier avec une pelle et saisit au bout d’une longue pince une pauvre petite chose rousse, déchiquetée, souillée de terre et de sang.

Une renarde qui ose encore se cabrer, yeux exorbités par la douleur, avec sans doute, l’effroyable pensée de ses petits livrés à l’ennemi.

On l’achève d’un coup de pistolet en même temps que sautent les bouchons de champagne. Quant aux renardeaux, tradition oblige, un bon coup de talon leur écrase la tête.»

Les animaux de Tchernobyl

Il faut malheureusement une catastrophe nucléaire pour que les êtres humains laissent, dans les conditions actuelles, un peu de place aux animaux.

Après la la catastrophe de Tchernobyl, il y a 23 ans, une « zone d’exclusion » avait été mise en place dans un rayon de 30 kilomètres autour de la centrale nucléaire. Vivent ainsi dans la forêt 3000 renards, 600 élans, 450 chevreuils, 40 loups et quelque 3000 sangliers, des ours, des cigognes noires…

Mais évidemment, personne ne se soucie de leur santé… Et derrière le discours lénifiant journalistique sur Tchernobyl comme nouveau paradis pour les animaux, se cachent les radiations, les malformations, la souffrance et la mort, comme conséquence de l’utilisation du nucléaire.

Les animaux mis en scène de 1760 au début du second Empire

Les animaux mis en scène de 1760 au début du second Empire: tel est le nom d’un colloque qui aura lieu à Paris les 14-15 décembre 2009, à la Maison de la Recherche de Paris-Sorbonne. C’est organisé par la Société d’Etudes de l’Animal en Littérature et dans les Arts du spectacle (dite Séalas) et la Société d’Histoire du Théâtre.

C’est dans longtemps, mais ceux et celles travaillant sur l’histoire de l’exploitation animale seront certainement intéresséEs!

Vegan Straight Edge

Aujourd’hui être straight edge va de pair avec être vegan, sauf bien entendu pour les nostalgiques des années 1980 qui ne voient en le fait d’être straight qu’une attitude purement négative, une sorte de code conduite liée uniquement et simplement à la musique hardcore des USA.

On lire à profit le topic straight edge du forum des amis de la LCR. Y est parlé du straight edge comme s’il s’agissait d’un mouvement passé, alors que le mouvement vegan straight edge est en pleine expansion… Un décalage qui montre à quel point en France on est déconnecté de la richesse des mouvements se développant dans les autres pays!

Fréquence Grenouille

Depuis 1995 a lieu l’opération "Fréquence Grenouille", organisée par les Conservatoires d’espaces naturels (un regroupement d’associations à but non lucratif).

Du 1er mars au 30 avril 2009 ont ainsi lieu 300 sorties, conférences, animations pour mieux connaître les grenouilles, crapauds et tritons et les zones humides.

Il faut en effet savoir que depuis le début du XXe siècle, les deux tiers des zones humides ont disparu en France. Mais malheureusement les conservatoires d’espaces naturels ne mettent pas tant en avant ces lieux en eux-mêmes que leur "utilité" pour les humains…
 

Huit mois de prison ferme pour une militante antinucléaire belge

La justice belge a condamné lundi à huit mois de prison ferme et à une amende de 1.100 euros une militante écologiste qui avait pénétré à dix reprises sur le site d’une centrale nucléaire pour dénoncer ce qu’elle considère comme des failles dans sa sécurité.

Le tribunal correctionnel de Termonde (nord) a condamné Anja Hermans, 29 ans, pour « bris de clôture », a précisé l’agence Belga. De novembre 2007 à octobre 2008, la jeune femme avait pénétré à dix reprises dans l’enceinte de la centrale nucléaire de Doel, dans la région d’Anvers (nord).

En raison de condamnations antérieures, Mme Hermans ne pouvait plus bénéficier de sursis. En 2001, elle avait été condamnée à cinq ans de prison, dont deux avec sursis, pour l’incendie de la voiture d’un juge d’instruction. En 2002, elle avait écopé de la même peine pour une série d’actions contre des fast-food et des entreprises de transformation de la viande commises entre 1998 et 2000. Elle militait alors pour ‘ »Animal Liberation Front ».

« Il est aisé d’y entrer. Si quelqu’un comme moi parvient à se promener sur le site pendant une heure avant d’être repéré, c’est qu’il y a quelque chose qui ne tourne pas rond et que la sécurité de la centrale est lacunaire », a-t-elle déclaré lors du procès.

Selon Electrabel (GDF Suez), la société qui exploite la centrale de Doel, celle-ci répond parfaitement aux exigences de sécurité. « Mais les visites continues d’Anja Hermans causent des soucis supplémentaires pour le personnel », ajoutait l’entreprise.

Le scorpion, victime de l’irrationnel

Parmi les animaux non humains victimes du fantasme et de l’irrationnel, on trouve le scorpion.

A la peur des insectes en général, et notamment des araignées (les scorpions faisant partie de la même famille), s’ajoute celle du venin; qui serait une preuve de la soit disant "agressivité" du scorpion vis-à-vis des êtres humains. Pourtant, le venin n’a que peu d’effets sur les êtres humains, provoquant douleur, engourdissement et gonflements, seules quelques très rares espèces pouvant éventuellement être dangereuses.

Mais ici on retrouve encore la conception destructive voulant que les êtres humains puissent aller n’importe où sans avoir d’ennuis, même au fin fond de la jungle!

 

 

Emission 66 minutes sur la fourrure (et l’ALF)

Désormais en ligne (pour une semaine) l’émission de 66 minutes consacrées à la fourrure, avec à la fin une présentation de l’ALF et des activistes présentés comme développant une ultra-militance en faveur des animaux (pendant que PETA manifeste devant les salles des défilés de mode pour plaire aux journalistes).

Les charmeurs de serpents indiens en voie d’extinction

Cliché de carte postale, le charmeur de serpent fait partie intégrante du folklore indien. Mais peut-être plus pour longtemps car face au renforcement de la protection des animaux, la profession est désormais menacée. À Kolkata le 17 février, 1000 d’entre eux manifestaient pour le droit d’exercer leur métier.

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Promoe, artiste hip hop vegan de Suède

Ces dernières années le mouvement straight edge a définitivement rompu avec l’ambiance pavillonnaire middle-class des USA pour définitivement s’ancrer dans la culture jeune, populaire et urbaine des pays du tiers-monde.
Pas étonnant de trouver donc de plus en plus de groupes de hip hop vegan / straight edge, à la volonté politique contestataire, et ce jusque dans un pays riche comme la Suède, où le chanteur vegan Promoe est une figure musicale locale, à la croisée du hip hop et du reggae et notamment au sein du groupe Looptroop.

Promoe, à écouter ici.

Les crocodiles de Floride cherchent à survivre malgré l’élargissement de la jungle urbaine

Les responsables de réserves naturelles de Floride ont lancé une expérience sur les crocodiles – une espèce locale menacée – destinée à empêcher leur retour dans les zones résidentielles en leur posant temporairement des aimants au niveau de la tête.

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Jean-Louis Borloo rend la belette aux chasseurs

Jean-Louis Borloo, le ministre de l’Ecologie, a annoncé mardi 24 février dans un communiqué qu’il suspendait un arrêté protégeant la martre et la belette.

En effet, le ministère avait supprimé les deux mammifères de la liste des animaux nuisibles par arrêté le 2 décembre 2008. Cet arrêté était pour Jean-Louis Borloo "une erreur".
Après un déjeuner de travail entre la Fédération nationale des chasseurs (FNC) et le ministre, il a donc été décidé de revenir sur cette décision, qui "n’avait pas été prise conformément aux principes qui régissaient la table ronde sur la chasse", déclare le ministère dans un communiqué.

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Quand la marchandisation n’a plus de limite…

A l’occasion des jeux olympiques, certains chinois vendent des porte-clefs contenant un poisson vivant n’ayant qu’une espérance de vie de quelques heures car la poche plastique en forme de coeur à l’effigie de la mascotte des jeux olympiques de 2008, est complètement scellée. Le poisson est donc amené à mourir d’asphixie….

Toujours plus hypocrite et sordide : une prétendue « fourrure écolo-amicale »

Le possum est un petit marsupial arboricole, présent en Asie et notamment en Australie, et dont les attitudes ressemblent beaucoup à celles des écureuils d’Europe. En ce moment il est victime d’une très grande campagne pour le liquider en Nouvelle Zélande.

(Il ne faut pas le confondre avec l’opossum, qui lui vit en Amérique et lui est proche. La langue française utilise par contre uniquement le terme d’opossum, contrairement à l’anglais. Pour être clair, nous parlerons donc de possums, et non d’opossums pour désigner deux animaux différents.)

L’entreprise Possum New Zealand lance ainsi sa campagne pour ses vêtements en peau de possum sous le slogan "Achetez du possum et sauvez une forêt !", mettant en avant une "fourrure écolo-amicale".

Les possums ont en fait été amenés au 19ème siècle de l’Australie à la Nouvelle-Zélande justement pour y être massacrés en raison de leur peau. Aujourd’hui en Nouvelle-Zélande la peau d’oppossum se retrouve dans des gants, des bonnets,  des manteaux, des couvertures de lit, des abat-jours…

Et les possums vivant de manière libre sont accusés de détruire la faune et la flore de la Nouvelle-Zélande, au point que même la société de protection des forêts et oiseaux encourage au massacre des possums… 1,75 million de possums ont déjà été tué, sur une population évaluée de manière hasardeuse à 70 millions. Des possums qui n’y sont pour rien du tout dans le fait qu’ils aient été amenés depuis l’Australie jusqu’à la Nouvelle-Zélande!

 

Mais voilà comment l’humanité, incapable de matérialisme, fait face aux problèmes qu’elle a elle-même créé : encore plus de mort, pour encore plus de quête de profits, qui amèneront encore plus de problèmes…

Les animaux victimes de la crise du capitalisme

En Europe ou aux États-Unis, les organismes de défense des animaux s’alarment de la multiplication des abandons de chiens.

En France, un vieil homme a récemment contacté le refuge de la Fondation Brigitte Bardot: expulsé de son pavillon de Normandie, il cherchait un point de chute pour ses seize chiens. «Depuis environ un mois, on reçoit de plus en plus d’appels de ce type», assure Constance Cluset, porte-parole de la Fondation. «Des gens qui disent: "je n’y arrive plus, je n’ai plus d’argent"».

«En période de crise, on freine sur toutes les dépenses. Mais c’est surtout quand les gens se retrouvent à la rue qu’ils sont coincés», constate-t-elle.

«Avant on craignait surtout les abandons l’été, mais depuis un an, avec tous ces panneaux "À vendre" devant les pavillons, c’est toute l’année», confirme Nicole Jabin, directrice d’un refuge à Combs-la-Ville en banlieue parisienne, qui soupçonne cependant «les salopards de profiter de la crise pour se débarrasser de leurs animaux».

La France, championne d’Europe avec 65 millions d’animaux domestiques (pour 63 millions d’habitants) n’est pas un cas isolé.

«Partout où les gens perdent leur foyer, c’est la crise pour leurs animaux familiers», indique Kate Atema-Natrass, directrice des programmes de l’IFAW (International Fund for Animal Welfare) jointe aux États-Unis.

La crise américaine des «subprimes» jette depuis plus d’un an les familles hors de leur maison dont elles n’arrivent plus à payer les traites. Or 63% des foyers américains abritent un animal domestique, selon l’Association des industriels spécialisés (APPMA).

La presse américaine a rapporté récemment le cas d’une femme au Texas réfugiée dans sa voiture avec ses 22 chiens.

La Société américaine pour la prévention de la cruauté aux animaux (ASCPA), fondée en 1866, estime sur son site web qu’aujourd’hui «500 000 à un million de chats et chiens risquent de devenir des sans-abris»: l’un de ses centres en Californie a accueilli «en un samedi 33 chiens. Les abandons y ont doublé en quatre mois», affirme-t-elle.

«La plupart du temps, les maîtres arrivent dans les refuges après avoir épuisé tout autre recours, amis, familles. Les refuges sont débordés et les candidats à l’adoption de plus en plus rares, les gens ne souhaitent pas s’infliger une charge financière supplémentaire», poursuit Kate Atema-Natrass.

À Barcelone (Espagne), où les abandons se sont multipliés depuis l’été dernier, la direction de la protection des animaux et des plantes a dû faire de la place dans ses bureaux, son refuge étant saturé.

À Londres, le Battersea Dogs and Cats home a fait savoir fin décembre que sa capacité d’accueil était dépassée pour la première fois de son histoire.

En France, pour aider les plus démunis, surtout les personnes âgées, à garder leur compagnon, certains refuges de la Société de protection des animaux (SPA) organisent des distributions de croquettes, comme en Lorraine depuis un an. Le réseau IFAW fait de même en Allemagne, indique Kate Atema-Natrass.

Ces animaux qui partent en fumée

Ici un long article très intéressant sur les incendies des fermes, qui sont la cause du meurtre de très nombreux animaux, dans l’indifférence.

Au Canada (d’où vient l’article), près de 150 bâtiments de ferme sont détruits par le feu chaque année… Dans les fermes-usines, non seulement les animaux non humains naissent pour être massacrés, mais sont également sans assistance, sans surveillance et sans protection contre un risque d’incendie…

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