La souffrance des crustacés

La souffrance des crustacés, voire des animaux en général est un phénomène particulièrement nié par les scientifiques. Là, on a pourtant un point de vue contraire, mais issu de… tests horribles.

L’équipe des chercheurs Bob Elwood et Mirjam Appel de l’Université Queen’s a en effet « étudié » les réactions de bernard-l’ermite à de petites décharges électriques. Les résultats complets de cette enquête sont publiés dans le journal anglais Animal Behaviour.

Les chercheurs ont ainsi été « surpris » de constater que ces crustacés décapodes réagissent aux chocs, mais tentent aussi d’éviter d’autres décharges électriques après une mauvaise expérience!
Le Pr Elwood affirme que cette découverte doit mener à d’autres expériences afin de s’assurer que les crustacés, largement utilisés dans l’industrie alimentaire, ne souffrent pas lorsqu’ils sont tués…

Là on a encore un double décalage : déjà parce que le scientifique en question « oublie » que jusqu’à présent la science ne s’en est pas souciée, ou plutôt, a nié cette souffrance.
Ensuite, parce que ce sont les grandes entreprises qui décident, et pas le professeur qui verra très certainement son budget fondre ou disparaître…

Oui, les crabes, les crevettes, les langoustines ressentent la douleur et ils s’en souviennent. Devenez vegans! Et si vous l’êtes, développez tout autour de vous la pratique du veganisme !

C’est le moment de compter les papillons

Avec le printemps démarre la saison de l’Observatoire des papillons. Une initiative qui permet au grand public de s’intéresser à la biodiversité en participant à cette opération nationale de comptage des lépidoptères.

Inutile d’être un grand spécialiste des papillons pour rejoindre l’équipe qui les comptabilise pour l’Observatoire des papillons des jardins qui a lancé cette initiative en 2006 avec le Muséum national d’histoire naturelle.

De par leur diversité et leurs exigences écologiques, les papillons sont de précieux indicateurs de l’état de santé du milieu naturel dans lequel ils évoluent. Or, les données disponibles sur ces insectes sont très insuffisantes, d’où l’idée d’associer le public aux opérations scientifiques de comptage. Concrètement, chacun peut choisir un jardin, un parc, voire un balcon, et y compter les papillons qu’il identifie. Pour ce faire et après s’être inscrit sur le site de l’Observatoire des papillons qui propose 28 fiches des espèces les plus courantes. Chaque « agent recenseur » est entièrement libre d’être plus ou moins assidu dans ses relevés statistiques, toutes les données et toutes les bonnes volontés étant précieuses.

Plus d’informations sur le site de Noé Conservation

Les pays de l’Arctique s’inquiètent sur le sort de l’ours blanc

Depuis de nombreuses années, les organisations écologistes ont tiré la sonnette d’alarme quant à l’effet du réchauffement climatique sur l’aire de répartition de l’ours blanc.

En effet, de nombreuses études ont indiqué que la banquise recule et que les glaciers fondent ; d’ici l’année 2020, ils pourraient fondre complètement quand arrive l’été.

Pour conserver l’écosystème du plantigrade et par là même d’éviter qu’il ne disparaisse à jamais de la surface de la terre, les cinq pays qui abritent l’ours polaire à savoir les Etats-Unis, le Canada, la Russie, la Norvège, le Danemark/Groenland, se sont réunis à Tromsoe, dans le nord de la Norvège les 17, 18 et 19 mars 2009.

Cette réunion a pour but d’adapter les termes d’un accord datant de 1973 portant sur la conservation de l’ours polaire, entre autres par la restriction de la chasse.

Toutefois, mis à part le changement climatique, d’autres menaces planent également sur ce prédateur plantigrade. L’introduction humaine dans l’Arctique pour diverses raisons telles que la prospection pétrolière, l’exploitation minière, les expéditions touristiques ou les substances chimiques, constitue en outre un danger réel pour l’ours polaire.

Si l’on se réfère aux rapports produits par les scientifiques américains de l’US Geological Survey, d’ici l’année 2050, les deux-tiers des 20 à 25 000 ours polaires recensés actuellement pourraient disparaître, victime de la course au profit.

Biodiversité et réchauffement climatique : le WWF tire le signal d’alarme

La savane africaine désertée par les éléphants, une banquise arctique sans ours polaires, des orangs-outans condamnés à vivre en captivité car leur milieu d’origine ne leur serait plus favorable… Tel pourrait être le monde de demain, décrit par un nouveau rapport publié par le WWF.

Ce document, consacré aux conséquences potentielles du changement climatique sur certains des animaux, s’appuie sur les travaux scientifiques les plus récents. Sa lecture est troublante : on y apprend que 90 % de la grande barrière de corail australienne pourrait avoir disparu en 2050, tandis que les manchots Adélie peuplant l’Antarctique verraient leurs populations décroître de 70 %. Les ours polaires disparaîtraient totalement de leur milieu naturel d’ici la fin du siècle tandis que tigres, kangourous, grands singes, baleines et dauphins, tortues marines ou albatros subiraient un sort semblable : celui d’un effondrement de leurs populations et d’une érosion substantielle de la faune et de la flore qui peuplent leurs habitats. Comme le rappelle le WWF dans un communiqué, "personne ne souhaite être témoin d’une hécatombe de cette ampleur". L’année 2009 s’achèvera en décembre à Copenhague sur la conclusion des négociations climatiques menées dans le cadre des Nations unies.

Un appel à l’aide pour les blaireaux

Malgré le mouvement d’indignation que soulèvent ces pratiques d’une grande cruauté, la fédération des chasseurs de la Haute-Marne prévoit de renouveler le 27 juin prochain sa journée départementale de déterrage de blaireaux.

Tradition scandaleuse, cette chasse consiste à aller traquer à l’intérieur même des terriers, les blaireaux, renards et autres habitants des sous-sols.

Après avoir bloqué toutes les issues du terrier, les chiens sont introduits dans les tanières. Ils se lancent alors à la poursuite des victimes, qui sans espoir de fuite, sont acculées dans un coin.

S’orientant grâce aux aboiements des chiens, les chasseurs, restés à l’extérieur, localisent l’endroit en question. A l’aide de pioches et de pelles, ils creusent une tranchée avant d’extirper, aux moyens de pinces métalliques spéciales, l’animal traqué et terrorisé après de longues heures d’archarnement…

Ici la pétition lancée par les associations Ligue de Protection des Oiseaux Champagne-ardenne et Nature  Haute-marne.

Les renards urbains de Londres

A voir : des photos de renards urbains, dans des situations auxquelles on ne s’attend pas (dans la rue, dans la maison, etc.)

Les renards vont en ville et rencontrent les humains; parfois ils prennent le chemin des chatières pour aller dans les maisons, faisant un tour dans la cuisine ou dormir dans un panier. Un bon rapport de voisinage s’installe, les humains donnant de la nourriture aux renards…

Un exemple très intéressant montrant le caractère absurde de la misanthropie de certains amis des animaux; il faut au contraire être résolument optimiste dans la bataille pour la libération animale et celle de la planète!

Fréquence Grenouille

Depuis 1995 a lieu l’opération "Fréquence Grenouille", organisée par les Conservatoires d’espaces naturels (un regroupement d’associations à but non lucratif).

Du 1er mars au 30 avril 2009 ont ainsi lieu 300 sorties, conférences, animations pour mieux connaître les grenouilles, crapauds et tritons et les zones humides.

Il faut en effet savoir que depuis le début du XXe siècle, les deux tiers des zones humides ont disparu en France. Mais malheureusement les conservatoires d’espaces naturels ne mettent pas tant en avant ces lieux en eux-mêmes que leur "utilité" pour les humains…
 

Le scorpion, victime de l’irrationnel

Parmi les animaux non humains victimes du fantasme et de l’irrationnel, on trouve le scorpion.

A la peur des insectes en général, et notamment des araignées (les scorpions faisant partie de la même famille), s’ajoute celle du venin; qui serait une preuve de la soit disant "agressivité" du scorpion vis-à-vis des êtres humains. Pourtant, le venin n’a que peu d’effets sur les êtres humains, provoquant douleur, engourdissement et gonflements, seules quelques très rares espèces pouvant éventuellement être dangereuses.

Mais ici on retrouve encore la conception destructive voulant que les êtres humains puissent aller n’importe où sans avoir d’ennuis, même au fin fond de la jungle!

 

 

Les crocodiles de Floride cherchent à survivre malgré l’élargissement de la jungle urbaine

Les responsables de réserves naturelles de Floride ont lancé une expérience sur les crocodiles – une espèce locale menacée – destinée à empêcher leur retour dans les zones résidentielles en leur posant temporairement des aimants au niveau de la tête.

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Le pigeon, cible de la haine irrationnelle

Le pigeon biset provient des falaises et autres milieux rocheux. La ville l’a attiré et piégé, comme elle a attiré et piégé le pigeon ramier et le pigeon colombin.

Mais les humains ont aussi piégé le pigeon pour le dénaturer en pigeons voyageurs, les pigeonniers pouvant accueillir jusqu’à 5000 pigeons!

Le pigeon est, comme souvent, à la fois apprécié (comme "décor" romantique pour place Saint-Marc à Venise par exemple) et haï, comme le montre la situation des 100 000 pigeons parisiens.

Que serait la ville de Paris sans ses pigeons ? Et pourtant ses habitants humains ne cessent de se plaindre, et la répression contre les pigeons passe par l’empoisonnement, la chasse, le piégeage au filet et euthanasie (technique homologuée par le ministère de l’Agriculture!)… et parfois, trop rarement encore, des pigeonniers contraceptifs… Encore que la méthode ne consiste pas à donner des graines contraceptives, mais à procéder à la «stérilisation» des oeufs, méthode barbare si elle en est !

Tout ceci est sans compter le nombre incroyable de carcasses aplaties de pigeons jonchant les routes…

Voilà la barbarie où mène la haine irrationnelle du pigeon, qui a acquis le statut de «rat volant» auprès d’une population incapable de le comprendre, la ville de Marseille prônant même la «dépigeonisation»!

Et pour rappel, nourrir les pigeons des villes est sanctionné en France par une amende de 450 euros…

Pêche à la crevette, le grand carnage

Capturer 3,4 millions de tonnes de crevettes chaque année pour alimenter les marchés internationaux ne risque pas d’être sans effet sur les écosystèmes marins. Selon un rapport publié hier par la FAO, cette activité, dont le produit génère près de 8 milliards d’euros par an, soit 16 % des exportations mondiales des pêcheries, induit de nombreux problèmes dont la surpêche, les captures de juvéniles, ou la destruction des herbiers marins sont des exemples flagrants.

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Australie: Sam, un koala sauvé des flammes, devenu une mascotte

Sam est devenu célèbre depuis la diffusion sur le site internet YouTube d’une vidéo montrant un pompier, Dave Tree, venant à son secours et lui tendant une bouteille d’eau, alors que la femelle koala errait au milieu des eucalyptus calcinés.

Sam et son nouveau compagnon Bob, rescapé lui aussi des incendies, ont été placés dans le refuge pour animaux de Rawson et devraient y rester quatre à cinq mois avant de retrouver la liberté. "Son état s’améliore mais elle a été grièvement brûlée", a expliqué Jenny Shaw, responsable du refuge.

Les koalas vivent dans les hautes branches des eucalyptus et échappent le plus souvent aux incendies en grimpant au faîte des arbres. Mais les incendies qui se sont déclenchés le week-end dernier et ont détruit plus de 450 000 hectares ont été si violents qu’ils ont entièrement détruit les arbres, et ce très rapidement.

Selon Gayle Chappell, responsable d’un autre refuge pour animaux sauvages, "des centaines de milliers, voire des millions" d’animaux sauvages ont péri dans les incendies.

ici la vidéo

 

Hystérie anti-rats et animaleries coupables

L’info a circulé dans les médias, suite à un message des ministères de la Santé et de l’Agriculture: 12 cas de "cowpox" ont été signalés à l’Institut de Veille sanitaire depuis le début de l’année 2009.

Il s’agit d’infections cutanées, qui provoquent généralement chez les personnes immunocompétentes des lésions limitées de la peau qui ont initialement un aspect inflammatoire avec rougeur et œdème.

Elles peuvent éventuellement être associées à de la fièvre, des ganglions et des douleurs musculaires. Il n’existe pas à ce jour de traitement spécifique pour ces infections. Quant à la cicatrisation, elle apparaît dans un délai moyen d’un mois.

Les médias ont accué les rats, mais en réalité les coupables sont les animaleries, les rats ayant amené l’infection ayant été achetés comme des marchandises dans ces commerces.

Les rats ont en effet été achetés entre la mi-décembre 2008 et la mi-janvier 2009 dans 6 animaleries de l’Oise, du Nord, du Pas-de-Calais et du Loiret : Zooland (60280 Venette), Amiland Englos (59320 Haubourdin), Animal Store (62100 Calais), Animal Store (62210 Longuenesse), Jardiland (45770 Saran) et Les Serres de Rouvroy (62320 Rouvroy).

« Les personnes ayant acheté un rat dans l’une de ces animaleries entre la mi-décembre 2008 et la mi-janvier 2009 sont priées de le ramener », indiquent ainsi les ministères.

Lesquels ajoutent que « le virus de cowpox est une zoonose qui sévit à l’état endémique en Europe de l’Ouest, y compris en France où les petits rongeurs constituent le réservoir principal du virus. Les infections sont rares chez l’homme mais pas exceptionnelles. L’homme se contamine en manipulant des rongeurs sauvages ou de compagnie ou en étant griffé par un chat lui-même contaminé par un rongeur ».

Bref, rien de grave comme maladie, mais l’hystérie anti-rats est encore de vigueur…

Australie : des milliers d’animaux morts dans les incendies – et la solidarité!

"Des groupes entiers de kangourous ont péri dans les flammes ou asphyxiés par les fumées alors qu’ils tentaient de fuir", explique Jon Rowdon, président du groupe Wildlife Victoria.

Les survivants ont été retrouvés avec de graves brûlures aux pattes, une conséquence de leurs habitudes territoriales : après avoir fui les premières flammes, les kangourous, qui aiment rester sur un même territoire, sont sans doute revenus à leurs habitats initiaux, se brûlant les pattes sur le sol encore chaud.

"C’est tout simplement effrayant, c’est un désastre humain et animal sans précédent", s’est affligé Neil Morgan, président du Statewide Wildlife Rescue Emergency Service de l’état de Victoria, où des incendies font toujours rage.

Le bilan humain se chiffre toujours autour des 200 morts, les autorités estimant qu’il s’alourdira probablement. Pour les animaux, le désastre est tout aussi important.

"Etant donné l’intensité des incendies et l’ampleur des dégâts, plusieurs milliers d’animaux ont été tués, cela ne fait aucun doute", a confirmé Jon Rowdon.

Des centaines d’animaux brûlés, stressés et déshydratés, parmi lesquels des koalas, kangourous, lézards et oiseaux, ont été cependant secourus et confiés à des hôpitaux vétérinaires. Souvent très apeurés, ils avaient l’air de comprendre que les secouristes venaient les aider, et se laissaient faire. Malheureusement, les secouristes avaient beau administrer des médicaments ou des anesthésiants, certains animaux ont dû être euthanasiés pour leur éviter des souffrances inutiles.

Cahors : les animaux « de compagnie » ont leur cimetière

« L’idée m’est venue par amour pour mon chien, car j’ai trouvé ça frustrant de ne pas avoir le choix quand je me suis retrouvée avec elle dans les bras chez le vétérinaire. Je souhaite aider les gens. Qu’ils sachent qu’il existe un endroit où leurs fidèles compagnons peuvent reposer tranquillement » explique Martine Lopez.

Après le décès de l’animal, les propriétaires ont le choix entre une incinération au jardin du souvenir, l’alternative du columbarium, ou encore l’inhumation en pleine terre. Durée des concessions : de 1 à 10 ans. Pour les tarifs, compter 50 euros par an. S’agissant des cercueils, la fourchette de prix est large : de 17 euros pour ceux en carton à 400 euros pour ceux en chêne vermoulu.

Rens. L’Envol, cimetière animalier- columbarium, jardin du souvenir. Tél. 05 65 21 68 36 – 06 31 03 56 38. Route d’Arbussac – 46 170 Saint-Paul- De-Loubressac.

Accidents de la route et animaux

Les accidents de la route sont nombreux en France, et ils le sont également impliquant des animaux. L’année dernière, 25 000 accidents de la route ont été liés à des collisions avec des animaux sauvages.

Evidemment, au lieu de critiquer la perte de leur habitat par les animaux,  les médias et l’Etat, tout comme les chercheurs, critiquent… les animaux, accusés d’être trop nombreux.

Sauf qu’en vérité, le fonds de garantie automobile (FGA) commençait l’indemnisation à partir de 300€. Or désormais tous les dommages sont remboursés! Donc les déclarations sont plus nombreuses…

Evidemment, certains pointeront du doigt le fait que la population de sangliers a quadruplé en 10 ans, pour atteindre aujourd’hui le million. Nous répondrons: et alors? La planète n’appartient qu’aux humains peut-être?

Et malheureusement oui la planète n’appartient qu’aux humains, et pas de place pour les sangliers, les cerfs, les renards, les blaireaux ou encore les chevreuils, ces derniers étant l’une des premières victimes des accidents.

Parfois on est malheureusement obligé d’utiliser la voiture, source de pollution. En ce cas: roulez tranquilles, utilisez des réflecteurs de lumière et des sifflets ultrason fixés à la voiture, pour éviter les collisions!

La nacre ne nous appartient pas

La nacre n’est ni un bijou ni une matière synthétique quelconque pour les boutons. La nacre est la couche intérieure de certaines coquilles de mollusque, bien connue pour ses reflets irisés.
La nacre est une matière tellement recherchée et exploitée que certains coquillages, comme les ormeaux, ont par endroit disparu. Certains coquillages sont même élevés pour leur nacre.

10 espèces d’amphibiens découvertes

Dix espèces d’amphibiens inconnus de la science ont été découvertes en Colombie, dont une grenouille à la peau hérissée et aux cuisses orange et trois grenouilles venimeuses, a annoncé lundi Conservation International (CI), une organisation américaine de protection de la nature.

Ces découvertes ont été faites au cours d’une expédition à laquelle a participé Conservation International dans les montagnes de Tacarcuna, dans la région de Darien à la frontière avec le Panama, au nord-ouest du pays, précise un communiqué de CI publié à Washington où se trouve son siège.

Il s’agit de neuf nouvelles espèces de grenouilles et d’une espèce de salamandre. Outre les espèces de grenouilles déjà mentionnées, figurent trois types de grenouilles dite "verre" à la peau quasiment transparente, un type de grenouille arlequin et deux types de grenouilles tropicales.

La Colombie possède l’une des communauté d’amphibiens les plus diverses dans le monde avec 754 espèces différentes.

Indonésie : quand la déforestation pousse les animaux à tuer

Dans la province d’Aceh, au nord de l’île de Sumatra en Indonésie, deux femmes ont été piétinées à mort par deux éléphants. Six autres villageois ont réchappé de justesse à l’attaque. Quelques jours plus tôt, plus au sud de l’île, un paysan récoltant du caoutchouc avait été tué par deux tigres de Sumatra.

Trois victimes en une semaine dans une région où la cohabitation entre humains et animaux devient de plus en plus difficile. En cause : la déforestation.

Les deux femmes tuées se trouvaient en effet dans un champ illégalement déboisé dans lequel les éléphants ont pénétré en sortant de la jungle.

"La principale raison de ces conflits hommes-animaux est la perte d’habitat" des grands mammifères, chassés par le déboisement, le développement des plantations, notamment de palmiers à huile, et des mines, assure Arnold Sitompul, de l’ONG Elephant Forum. Les animaux se réfugient alors à l’orée des forêts et, pour se nourrir, pénètrent dans les champs, ce qui irrite et parfois terrorise les paysans.

De telles attaques restent pourtant rares mais leur nombre a augmenté ces dernières années en Indonésie où la population, 234 millions d’habitants actuellement décomptés, ne cesse d’augmenter. Et les humains utilisent parfois des méthodes plus radicales pour faire fuir les animaux, en empoisonnant ou en sortant les armes à feu.